Poésie Orphique

caractère. Notons tout de suite que ces évocations de femmes sont fréquentes, c’est un des sujets favoris du poète : ainsi, comme le fait remarquer Luigi Foscolo Benedetto, dans la série des Études latines inspirées d’Horace (Poèmes antiques), la poésie d’Horace est féminisée, « chaque pièce se réduit à un portrait de femme ». Quand je dis « les femmes », je devrais dire « les créatures féminines » : rien ne distingue en effet le traitement des déesses, des créatures surnaturelles (nymphes, houris

qui, comme «La Blanche neige», semblent se livrer avec une sorte d'innocence facile, presque élémentaire, où le chant populaire côtoie docilement des images anodines. En vérité, comme chacun sait désormais depuis longtemps, rien n'est simple dans la poésie apollinarienne. Il suffit de creuser un peu pour se trouver bientôt dans un réseau extrêmement complexe de rapports, de «correspondances», d'allusions subtiles et secrètes. On se rend compte alors que l'on suit effectivement, dans le labyrinthe d'Alcools

1935 : Il est le premier noir à recevoir l’agrégation de grammaire. 1940 : Il est fait prisonnier et reste durant 2 ans dans un camp de détention. 1945 : Il commence à s’intéresser aux relations franco-africaines. Il enquête au Sénégal sur la poésie sérère (2). Il est député à l’Assemblée constituante. Il participe à la rédaction de la Constitution de la quatrième République. 1955-1956 : Il est secrétaire d’État alors qu’Edgar Faure est président du Conseil (l’équivalent de Premier ministre)

intimement liée à son désir amoureux : cela donne cette écriture érotisée où sensualité et désir sont liés à la violence de la guerre, qui fonde la modernité dans ce recueil. Enfin, certains préjugés ont pesé sur le recueil, à savoir : considérer cette poésie trop légère dans le contexte du conflit, mais aussi considérer comme indécent ce discours amoureux et sensuel transmutant la guerre (on touche là d'ailleurs à l'esthétique d'Apollinaire et ce point peut se discuter en classe : les élèves ne manquant

premier temps, la figure féminine de Myrtho, figure que nous montrerons inspiratrice. Puis dans un second temps nous montrerons qu'à travers le thème végétal suggéré par le nom même de la déesse, se dégage toute une politique liée à la Terre. Cette poésie est placé sous le signe de Dyonisos. Plan du document : 1. La Figure de Myrtho : figure féminine 2. Ce texte se construit sur un système de contraste et d'oppositions             « Artémis » est un sonnet de Gérard de Nerval extrait des Chimères

établies. Il s'agit d'une rupture de l'ordre établi, notamment d'un classicisme castrateur qui empêcherait les poètes de s'exprimer. Pour les surréalistes, il ne doit plus y avoir aucune règle dans l'écriture de la poésie: • Possibilité de s'exprimer sur tous les thèmes. • Rejet de la poésie lyrique. • Rejet des contraintes sur les rimes, le rythme, les formes fixes et la ponctuation. Cette voie avait déjà été ouverte par leurs prédécesseurs tels qu'Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Guillaume

a été publiée en 1910. Ce recueil de contes étonne par leurs sources d’inspiration plurielle. Ces contes captivent par l’étrangeté de leur inspiration fantastique et surtout leur caractère sexuel. Ces textes prêteront une thématique diverse que la poésie exploitera merveilleusement comme l’évocation du personnage de Salomé dans le conte « La danse ».   II.2 - ALCOOLS, 1913            Jusqu’en 1912, les principaux poèmes qui constitueront le recueil Alcools, sont dispersés dans diverses revues littéraires

comme «La Blanche neige», semblent se livrer avec une sorte d'innocence facile, presque élémentaire, où le chant populaire côtoie docilement des images anodines. En vérité, comme chacun sait désormais depuis longtemps, rien n'est simple dans la poésie apollinarienne. Il suffit de creuser un peu pour se trouver bientôt dans un réseau extrêmement complexe de rapports, de «correspondances», d'allusions subtiles et secrètes. On se rend compte alors que l'on suit effectivement, dans le labyrinthe d'Alcools

premières acceptions du terme de critique apparaissent à la fin du IVe siècle avant J. C. (par exemple, Platon définit le rôle de la poésie et du poète dans la cité idéale, Aristote introduit le concept de forme et de structure, et met en discussion la relation art histoire réalité) ; au premier siècle avant J. C., Horace lance les concepts de poeta, poema, poesis dans Ars poetica. À partir du IIe siècle, pendant environ seize siècles, la critique conçue comme discours autonome, à statut spécifique

affiché sur le mur de sa chambre : « Trop est juste assez pour moi », fit paraître des dessins dans une revue, entra dans la poésie «comme on entre dans les ordres», commença à publier des poèmes où il explorait les territoires immenses de l'envers des choses, du mystère de l'au-delà, de l'imaginaire de la mort, de «l'étrange proximité du visible et de l'invisible» (“La poésie ou l'invisibilité”) : ____________________________________________________________ _____________________ “La lampe d’Aladin”