Praxinoscope

existants de reproduction du mouvement. Le phénomène de la persistance rétinienne, découvert au XVIe siècle, a déjà suscité moult jouets optiques : lanternes magiques, phénakistiscope basé sur la stroboscopie, zootrope avec son tambour à fentes, praxinoscope et son miroir à facettes… Parallèlement à la mise au point par le Français Marey du fusil chronophotographique, qui prend 12 images/seconde, Thomas Edison invente, aux Etats-Unis, le film perforé et le kinétoscope, qui permet de visionner un film

en mouvement à la conception du dessin animé et du cinéma. Ainsi, à Paris, en 1892, Emile Reynaud fait une première exhibition de son théâtre optique au musée Grévin où il projette des bandes de dessins sur un écran grâce aux 34 miroirs de son praxinoscope. En 1894, aux USA, Thomas Edison, aidé par William Dikson, invente la première caméra, mais il ne croit pas aux qualités commerciales de son appareil et abandonne. C’est en France, dès 1894, que Louis et Auguste Lumière fabriquent une caméra qui

l’illusion du mouvement fondé sur la persistance rétinienne. Depuis des années, le fait de pouvoir faire bouger des images à l’écran fut un grand mystère pour de grands chercheurs tels qu’Emile Reynaud. Ayant suivi l’exemple de Plateau, il inventa le praxinoscope en 1876, jouet optique utilisant les mêmes principes que le phénakistiscope. Tout ceci va mener au cinéma, le terme « cinéma », apocope* de « cinématographe » fut donné par Léon Bouly en 1892 et désignant l’appareil de projection dont il déposa

images donnent également au sujet l’illusion du mouvement Émile Reynaud, dessinateur français, est le précurseur de l’art de l’animation car c’est en 1892, avant l’apparition du cinématographe, qu’il commença à projeter sur écran, à l’aide d’un praxinoscope, ses propres dessins réalisés et coloriés à la main. Il ne reste aujourd’hui de lui que très peu d’œuvres car il les à lui-même détruites de désespoir à cause du tort que lui causa l’apparition du cinématographe. Le plus connu des « animés » est

Cros français 1870 Celluloïd John Wesley et Isaiah Hyatt américains 1871 presse rotative continue Richard March Hoe américain 1874 télégraphe quadruplex Thomas Alva Edison américain 1876 téléphone Alexander Graham Bell américain 1876 praxinoscope Émile Reynaud français 1877 moteur à combustion interne (quatre-temps) Nikolaus August Otto allemand 1877 gramophone (enregistrement du son sur cylindres) Thomas Alva Edison américain 1877 microphone Emil Berliner américain 1877 soudure

projection et la synthèse du mouvement et permettant ainsi à la photographie de s’animer. On peut citer à titre d’exemples : Le Thaumatrope du docteur anglais Pari en 1826, Le phénakistiscope, inventé par le physicien belge Joseph Plateau en1832, Le praxinoscope breveté par Émile Reynaud en 1877 et considéré comme la première étape de la photographie pour décomposer des mouvement, le zoopraxiscope de Muybridge qui recomposait le mouvement par la vision rapide et successive des phases du mouvement, Le fusil

disque ressemblant à la roue de Faraday. Lorsque l’illusion de l’image immobile est créée sur la roue de Faraday, en regardant à travers les fentes, on a l’illusion de la constitution d’un mouvement naturel sur le disque des dessins. 1877 : le praxinoscope de Emile Reynaud est une amélioration de toutes les autres inventions précédentes. Il reprend le zootrop auquel il ajoute des miroirs en face des dessins sur l’axe de rotation et ainsi il permet au spectateur d’observer l’animation sans avoir à

faire   autre   chose,   comme   Émile  Reynaud,   qui   réalise,   en   quelques   sortes,   les   premiers   dessins   animés   de   l’histoire   du   cinéma.   Grâce   à   son   praxinoscope   et   ses  30  facettes,  il  pouvait  faire  défiler  très  rapidement  des  images  et   donner  l’impression  de  mouvement.     Reynaud  a  l’idée  de  projeter  cette

public. Suivent tous les classiques de la maison Disney et la création de nouveaux noms de l’animation comme Pixar ou Dreamworks. D : Les effets spéciaux et la 3D Les premières illusions visuelles remontent aux lanternes magiques et aux praxinoscopes, mais c’est avec la naissance du cinéma que se sont véritablement développés les effets spéciaux. Le prestidigitateur français Georges Méliès, pionnier du cinématographe, est le premier à les avoir expérimentés, utilisant en particulier des effets

magicien qui utilisait tous les trucs du cinéma donc j’ai évidemment des atomes crochus avec lui […] Je me suis beaucoup intéressé aux débuts du cinéma, à la magie liée à la découverte des images animées, à la chronophotographie, au thaumatrope, praxinoscope, et toutes les techniques de décomposition du mouvement. Cette idée très simple d’animation d’une série d’images est liée au spectacle vivant. Son univers est clairement défini au grès de ses influences qui sont nombreuses et toujours renouvelées