Precieuses Ridicules Dénouement

page 5 La création des Femmes savantes à la Comédie-Française………………..…….. page 7 Les Femmes savantes : de la comédie au savoir comique…………………..……. page 9 Un défi poétique………………………………………………………………………. page 10 De l’attaque privée à la satire du ridicule « une pièce à clefs »………..……….. page 11 Une comédie mondaine sur l’accession des femmes au savoir……………….….. page 12 La philosophie comme « racine du comique »……………………………………. page 13 Bibliographie………………………………………………………………………….. page 14 Annexe

assassiné et les conjurés découverts et tués. Dans Cinna de CORNEILLE, le dénouement est heureux pour tous. Le dénouement d'une tragédie est une catastrophe. Un dramaturge pouvait-il faire s'achever heureusement les aventures d'un personnage méchant et malheureusement celles d'un personnage bon ? Il y avait un problème par rapport à l'opinion du public. Les théoriciens du 17ème siècle avaient réduit cela de telle sorte que le dénouement ne soit ni très bon ni très mauvais. ARISTOTE avait dit qu'il fallait

nom Jean-Baptiste Poquelin, écrit pour le roi à la cour de Versailles. Molière pactise avec les précieuses précédemment critiquées par le dramaturge pour dénoncer la condition féminine. L’Ecole des femmes met en scène la libération par l’amour d’une jeune fille, enfermée depuis son enfance par un barbon, Arnolphe pour prévenir du cocuage qu’il redoute La scène 3 de l’acte V s’inscrit dans le dénouement de la pièce Cette scène présente la versatilité du personnage d’Arnolphe et l’affirmation du

personnages qui y est faite (L’avare, Les précieuses ridicules) Fonctions : La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » (Castigat ridendo mores). Pour Molière, il s’agit de « corriger les hommes en les divertissant » , en dénonçant l’avarice des hommes, les travers de la médecine, de la justice, de la Cour, etc. Formes : Dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement est heureux. La comédie de caractère

amoureux de la fille, Madeleine. En 1643, il décide de monter sa troupe, au grand dam de son père, qui lui coupa les vivres. Simple comédien tout d'abord, mais adaptant à l'occasion les pièces des autres, ce n'est qu'en 1660, après le triomphe des Précieuses ridicules, que Molière donne toute sa mesure en tant qu'auteur de théâtre. Molière voulait jouer des drames, mais il découvrit que les farces étaient beaucoup plus appréciées. Sa première farce, "Le docteur amoureux", en 1658, fut un triomphe, et se

autour de l'opposition d'un personnage du premier groupe à la satisfaction des désirs des héros du deuxième groupe (en général opposition à un mariage). L'action de la comédie est donc le mouvement qui se développe d'une société à une autre. Le dénouement de la comédie (nécessité d'un "happy ending") est obtenu artificiellement (deus ex machina). Cristallisation d'une société nouvelle autour du jeune héros (anagnorisis ou cogito, c'est-à-dire scène de reconnaissance). Le caractère rituel des scènes

l’apogée de la pièce. Prenons pour exemple l’Acte III de Horace, Corneille : Lors de cet acte on s’en remet aux Dieu pour connaître leur volonté par rapport au combat, le combat a lieu et Rome perd la bataille contre les Horace. La scène de dénouement est la dernière scène de la pièce. Tous les personnages arrivent à leurs fins, leur destin est accomplis. Une tragédie classique est également rédigée en alexandrins (jusqu’au XIXème siècle) avec des rimes à chaque vers. C’est dans Andromaque

de Dionysos. Ce type de comédie se caractérisait par des personnages déguisés qui se moquaient de la foule. Sa forme théâtrale se faisait en concurrence avec la tragédie, puisqu'elle m'était en scène des personnages de condition modeste, avec un dénouement heureux et qui avait pour but de déclencher le rire chez le spectateur. Elle n'avait pas besoin de puiser dans un fond historique ou mythologique, car elle représentait la réalité de la vie quotidienne. Exemple : Dans l'Assemblée des femmes, Aristophane

bienséance devaient être aussi respectées afin de ne pas choquer le public. La vraisemblance était également de rigueur. Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques :

infidélité de sa femme. Elle cherche parfois la consolation auprès d’hommes plus séduisants. 2. LA PRÉCIOSITÉ Mais, peu à peu intervient une prise de conscience. Au XVIIe siècle, se développe un mouvement de contestation : la Préciosité. Les Précieuses veulent qu’on « donne du prix » à la condition féminine et elles revendiquent l’égalité entre l’homme et la femme. Ce sont souvent des femmes fortunées, parfois veuves, qui, grâce à leur situation sont libres et, surtout, montrent qu’elles sont