Precieuses Ridicules Dénouement

Molière, Dom Juan, Acte V scènes 5 et 6 Directeur de troupe, auteur, metteur en scène et comédien tout à la fois, Molière commence à connaître un grand succès avec  les Précieuses ridicules en 1659 et l'École des Femmes, en 1662, mais ces pièces subissent de nombreuses critiques. Molière écrit alors, à partir d'août 1664, Dom Juan, destiné à remplacer Tartuffe à l'affiche qui fut un véritable échec. La source du mythe de Dom Juan, est la pièce espagnole Le Trompeur de Séville de Tirso de Molina

sont pas aussi courtes que les fables : lire une fable nous prend 10 minutes, mais l’interprétation d’une comédie dure au moins deux heures. Puis, en ce qui concerne la fin des comédies et des Fables on peut voir encore des différences. Le dénouement des Fables est plus proche a celui des tragédies : les Fables finissent mal (par exemple, dans La Tortue et les deux Canards la Tortue collisionne avec le sol, dans La Cigale et la Fourmi la Cigale meurt de faim et de froid, dans Le Corbeau voulant

Oronte et Enrique, dont la visite est annoncée au début, surgissent à la fin pour accélérer un dénouement heureux ; Chrysalde, qui joue le rôle du moraliste de la fable. Ce dernier apparaît en effet à la scène 1 de l’acte I où il met en garde Arnolphe contre la rigidité de ses préceptes. Il annonce la morale de l’histoire : on rira du rieur, et le moqueur des cocus sera fait cocu. Il réapparaît au dénouement pour conclure ; la pièce se déroule entre ces deux avertissements. Le nom d’Arnolphe fait, pour

littéraire où peuvent se mêler différents registres (le comique, le pathétique…). C’est surtout le sujet qui définit la comédie. Elle se caractérise par : - des personnages de condition basse - un cadre quotidien - des péripéties sans gravité - un dénouement heureux Cette définition minimale peut parfois est être rendu plus complexe par les auteurs du XVIIe siècle. II. Les origines de la comédie 1. L’Antiquité La comédie est un genre qui apparaît durant l’Antiquité. Elle se développe d’abord

XVIIe et XVIIIe siècles. Elle se distingue par : • Un sujet emprunté à la vie quotidienne. • Des personnages ordinaires. • Une action vive et rythmée aux nombreuses péripéties. • Une structure classique : trois ou cinq actes ; exposition, nœud, dénouement. • Une attention portée aux jeux de scènes comiques. • Elle se donne pour but de divertir par la peinture de la société, et de dénoncer les vices et corriger les mœurs (castigat ridendo mores, le rire corrige les mœurs). Les Femmes savantes (1672)

L’auteur lui-même prend soin, alors qu’il rédige ses pièces, de mettre des indices, des didascalies ou des descriptions du personnage, mais celles-ci sont faites pour l’adaptation au théâtre de l’œuvre. En effet, les effets spéciaux, durant le dénouement de Dom Juan, prennent toute leur ampleur avec les jeux de lumières ; le jeu des dialogues, dans le malade imaginaire par exemple, ou les personnages se coupent la parole, parlent en même temps. Cette cacophonie, à l’image des éclairs ou des mouvements

s’exprime dans le domaine du comportement, des manières, du goût mais aussi du langage. Ce courant est également associé à une revendication féministe, soucieuse de faire reconnaître la femme dans le monde des intellectuels et des artistes. La société précieuse s’épanouit dans les salons dont les plus célèbres sont ceux de la Marquise de Rambouillet et de Madeleine de Scudéry. D’abord aristocratiques, ces salons s’ouvrent peu à peu à des écrivains bourgeois. La volonté d’élégance dans la conversation, la

bienséance devaient être aussi respectées afin de ne pas choquer le public. La vraisemblance était également de rigueur. Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine Quelques grandes tragédies classiques :Corneille :

l'intrigue - sert à l'évolution des personnages - passage à l'acte Le Cid, Corneille - jeu de conviction, de persuasion Créon/Antigone = la ramener à la vie (Anouilh) - passerelle vers un dénouement (suppose une réconciliation) Tartuffe, Molière (rallier Orgon) 3) Expression du dramaturge = porte l'engagement - Dialogue entre dramaturge et le public " Le poète écrit son œuvre pour lui (...) le dramaturge

théâtral. Plusieurs règles se forment et rendent le théâtre beaucoup moins « libre ». Le théâtre sera séparé genres théâtraux, soit la comédie qui, elle, cherche à divertir et faire rire en ayant un dénouement heureux, et la tragédie, qui, quant à elle, décrit une situation plus grave et qui aura un dénouement malheureux contrairement à la comédie. Les auteurs les plus influents de ce genre au 17e siècle sont sans contredit Molière avec « Don Juan », Pierre Corneille avec « Le Cid » et Jean Racine qui