Premier Serviteur Aristophane

en leur jetant d'énormes rochers. Ulysse parvient à s'enfuir, mais ne peut sauver qu'un seul navire et une poignée de ses marins. Le navire d'Ulysse atteint ensuite l'île d'Aiaié, où réside l'enchanteresse Circé, fille d'Hélios. Ulysse aborde le premier et tue un cerf géant qu'il rapporte au navire. Après plusieurs jours de repos, il décide d'envoyer un groupe d'éclaireurs tirés au sort : Euryloque part en compa-gnie d'une vingtaine d'hommes, tandis qu'Ulysse et les autres restent au navire. Les

17 tragédies – dont toutes ne sont pas datables avec certitude – et un drame satyrique, le Cyclope. On lui a parfois aussi attribué le Rhêsos, sans doute à tort. Rival de Sophocle, Euripide est l'un des « intellectuels » (sophoi) dont se moque Aristophane dans les Grenouilles (405). Il a laissé un théâtre varié, qui rompt avec celui des deux autres poètes tragiques. Ses pièces, de construction plus libre, peuvent avoir une fin heureuse et mêlent parfois les genres ; on y remarque la longueur

perversions d’un régime oligarchique. Ce dernier conduit les plus riches à accaparer davantage encore les biens disponibles, provoquant le soulèvement du peuple. Une fois l’oligarchie abattue, survient un démagogue habile, qui séduit le peuple dans un premier temps, puis installe peu à peu la tyrannie en couvrant de faveurs ses séides(*) La Rome antique reprend le concept du tyran qui se sacrifie sous la forme du dictateur, magistrat exceptionnel et temporaire, désigné par les deux consuls

une culture écrite   Mais également dans le passage d’une parole poétique et prophétique avec les premiers auteurs (Homère, Hésiode) à un discours logique et démonstratif (Platon, Aristote)   Et encore, les Grecs ont inventé la logique, l’induction, la déduction, le syllogisme, le principe d’identité,…le théâtre, le rapsode,…la tragédie (Eschyle, Sophocle et Euripide) et la comédie (Aristophane), l’Histoire (Hérodote, Thucydide)   Les Grecs ont l’idée de changer le système de gouvernement

signifie comme l’a dit Argan « mettre sur son théâtre »). On dirait presque déjà l’enjeu des romanciers réalistes du 19 e s, n’était la part comique et invraisemblable des pièces de théâtre. Cet enjeu vient d’ailleurs de loin : depuis l’Antiquité et Aristophane, par ex, la comédie raillait les travers de la société. C’est donc un sujet légitime, et on doit avoir le droit de se moquer de ceux qui jouent leur rôle social de manière ridicule. -le second argument de Beralde élargit encore la vision : on ne

théâtre de la cruauté, à partir d’un sujet inspiré de la mythologie grecque. (p.70) Argument de Phèdre : alors que Thésée, le roi d’Athènes, est porté disparu, son épouse Phèdre est rongée par sa passion interdite envers Hippolyte, fils d’un premier mariage de Thésée. A la fausse nouvelle de la mort de son mari, Phèdre avoue son amour à son beau-fils… (p.70) En 2003, Patrice Chéreau a monté au théâtre de L’Odéon la pièce de Racine avec Dominique Blanc dans le rôle de Phèdre. (p.71) Pour

capacités pour mériter d’être entretenu. G. Minois évoque le premier vieillard à avoir parlé de lui-même : un scribe égyptien qui vivait il y a plus de 4500 ans. Le cri de détresse de cet homme montre que rien n’a changé finalement dans la représentation de la vieillesse : c’est le pire des malheurs. Vieillards sémites et Aryens du Proche-Orient ressentent la déchéance physique et intellectuelle liée à leur âge et ce sont les Egyptiens qui les premiers vont essayer de comprendre les causes de cette déchéance

terrestre. Par ce biais, il s’écarte de la légende ou du conte, qui peuvent rester purement fictifs. Ceux-ci prennent place dans un monde qui ne doit rien au nôtre. « Il était une fois, dans un pays lointain, un roi et une reine qui… » Ce que ces premiers mots mettent à distance, de manière temporelle, géographique et sociale, demeure définitivement hors de notre portée. Le parti pris est ici celui de la fiction, tandis que le mythe exige un retour au réel : Prométhée vola le feu aux dieux, et

le Conquérant, il peut incarner aussi l’inquiétude perpétuelle de l’esprit humain en quête de la connaissance. Molière le peindra sous des traits ironiques et désenchantés du Sceptique, ce fruit de la pensée libertine issu de Montaigne. Il sera le premier à lui donner une profondeur philosophique. Mais il travaillait sur un matériau préparé. Contrairement à d’autres mythes qui se perdent dans la nuit des temps, Dom Juan est un mythe moderne qui doit son existence littéraire à l’un des auteurs les

l'amour) ; un amour passionnel qui a été théorisé par Platon (dans le banquet), amour lié au désir, à la possession de l'autre. Amour exclusif (voir discours d'Aristophane, désir de se réunir à l'être aimé qu'on a perdu). Mais Platon n'aime pas Aristophane, il le trouve faux. Qui montre, non pas l'amour tel qu'il est mais tel qu'il devrait être. Desiderare (sidus=étoile) : perte de l'étoile. Le désir, c'est faire l'expérience du manque, le désir est quelque chose qui n'est pas là. Par conséquent