Prévôt

a-sociaux, ceux pour lesquels, effectivement, personne n’a pu négocier la grâce ou l’arrêt du procès. « Et n’avoit aucuns biens » écrit laconiquement le greffier du fameux Registre du Châtelet quand il clôt les destins exemplaires de ceux que le prévôt de Paris a condamnés à la peine capitale, ce qui signifie qu’aucune confiscation de leurs biens n’a été possible en raison de leur pauvreté ou de leur instabilité ; en revanche, le roi, quand il gracie les criminels précise toujours qu’il les «

des provinces c’est pour cela qu’il juge. Il existe de types : les prévôts et les Baillis (chénéchaut). Les prévôts sont les représentants de l’autorité royale sur tous les plans. Ils apparaissent au XIème siècle, c’est un moment où le domaine royal s’étend. Le roi installe des relais qu’on appelle des prévôts sur différentes parties de son territoire. Un officier (titulaire d’un office). Il est choisit parmi les roturiers. Les prévôts se multiplient en même temps que le pouvoir royal s’élargie. On

réalisme à son récit car ces affaires politiques ont été vécues par la France et sont donc connues des lecteurs de l’époque. Ainsi le roman nous montre une société du paraitre où réussite est synonyme de fortune et d’ascension sociale et où l’apparence prévôt sur le talent. Ce roman fait la satire du monde du journalisme à travers la découverte de la politique et du monde des affaires par Georges Duroy qui ne possède aucune compétence.

la foule, vole les cloches de Notre Dame et les accroche au cou de sa jument. Chapitre XVII : Maître Janotus est envoyé chez Gargantua pour récupérer les cloches. Gargantua et ses compagnons décident de les rendre, mais seulement au prévôt de la ville, au recteur de la faculté et au vicaire de l’église. Chapitre XVIII : Gargantua fait boire le théologien qui fait un discours plutôt comique pour qu’on lui rende les cloches. Chapitre XIX : Gargantua donne à Janotus

une multitude de juridictions demeure Autorité du roi pas suffisamment forte et centralisé pour permettre une unification de l’organisation judiciaire. Les tribunaux s’accumulent (juridictions royale, seigneuriale, ecclésiastiques tribunaux des prévôtés, baillages et sénéchaussés…) Et se disputent parfois les affaires Cet enchevêtrement de juridictions rend la justice lente et incertaine. Procès interminables (qui peuvent être jugés jusqu’à 6 fois) qui pouvaient durer une vie entière et même

l'histoire autant que la morale qui véhicule l'argumentation. III. Le pouvoir en accusation 1) La critique du despotisme Le fabuliste critique le pouvoir royal. On peut le voir par l'emprise qu'a le despote sur sa cour: " sa province", "ses prévôts", "un tel jour en tel lieu" qui rappelle sa puissance et la condamnation du cerf avec trois impératifs renforcés par l'enjambement du vers 37 au vers 38. La force divine du roi est tourné en dérisions par la ruse du cerf. Le chiasme vers 35 à 36 met

et se dénude. *** Le pauvre poète jeta les yeux autour de lui. Il était en effet dans cette redoutable Cour des Miracles, où jamais honnête homme n'avait pénétré à pareille heure; cercle magique où les officiers du Châtelet et les sergents de la prévôté qui s'y aventuraient disparaissaient en miettes; cité des voleurs, hideuse verrue à la face de Paris; égout d'où s'échappait chaque matin, et où revenait croupir chaque nuit ce ruisseau de vices, de mendicité et de vagabondage toujours débordé dans

l'Hôtel de Ville avec leurs prisonniers. En chemin, de Launay est roué de coups, massacré à coups de sabre, décapité au couteau par l'aide-cuisinier Desnot12 et sa tête mise au bout d'une pique. Arrivés à l’Hôtel de Ville, les émeutiers accusent le prévôt des marchands (fonction comparable à celle de maire) Jacques de Flesselles de trahison. Il est lui aussi assassiné, puis sa tête est promenée au bout d’une pique, avec celle de de Launay. Alors que Louis XVI reconnaît le fait accompli, la démolition

embryon d’administration centrale et locale. Le roi choisit dans son entourage des familiers qui formèrent le conseil du roi et lui donnaient des conseils. ( Ils surveillèrent étroitement les agents locaux qui avaient la charge de leurs domaines – les prévôts - Ils les empêchèrent de rendre cette charge héréditaire. Au XIIe siècle ( Le roi de France est – puissant et – riche que son vassal de Normandie = danger potentiel pour la dynastie capétienne. Le grand royaume capétien ( de 1180 à 1328

La femme du Lion mourut : Aussitôt chacun accourut Pour s'acquitter envers le Prince De certains compliments de consolation, Qui sont surcroît d'affliction. Il fit avertir sa Province Que les obsèques se feraient Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient Pour régler la cérémonie, Et pour placer la compagnie. Jugez si chacun s'y trouva. Le Prince aux cris s'abandonna, Et tout son antre en résonna. Les Lions n'ont point d'autre temple. On entendit à son exemple Rugir en leurs patois Messieurs