Princesse De Cleves Reflet De La Société

Texte 1 : Jacques le Fataliste et son maître(1796), histoire de Mme de La Pommeraye et du chevalier des Arcis Introduction  : Denis Diderot (1713/1784) auteur du siècle des Lumières. C’est un philosophe : un des directeurs de l’Encyclopédie (1751/1772). Il est aussi auteur de pièces de théâtre. Il invente un nouveau genre, le « drame bourgeois ». Il était aussi critique d’art : Salons. Enfin il a écrit des romans parus après sa mort : Le neveu de Rameau et Jacques

époque. 2. La problématique Comment un genre comme le roman, le plus souvent marqué par une vision contemporaine de la société de son auteur et de ses personnages, peut-il traverser le temps ? 3. Le plan détaillé I. Un roman classique est un document historique privilégié. a) Il peut refléter la volonté de l'auteur d'être un historien. Il témoigne de l'état d'une société à une certaine époque (ex. : la condition des ouvriers par Zola). b) Il peut représenter une éthique et des valeurs propres

Le roman d’apprentissage retrace l’éducation du héros dans son parcours affectif, social ou moral. Le roman d’analyse privilégie la peinture psychologique, analyse les mouvements de l’^me et de l’affectivité. Le roman de mœurs donne l’image d’une société, personnages mêlés au contexte social et politique. Le roman policier propose une énigme, privilégie mystère et suspense. Personnages types : policier, criminel, détective. Le roman épistolaire est composé de lettres de correspondants fictifs et multiples

De la société, V, 82, de « Nicandre s’entretient avec Elise » jusqu’à « et va dire ailleurs qu’il veut se remarier » / Vallès Jules, L’Enfant, ch. VI, Vacances, de « J’entre jusqu’au genou dans les sillons, à la saison du labourage » jusqu’à « Ah ! cet enfant me fera mourir de chagrin ! »*. La Fayette Mme de, La Princesse de Clèves, « Jeux de rubans », de « Il vit beaucoup de lumières » à « nul autre amant »* / Mallarmé Stéphane, Poésies, « Brise marine ». La Fayette Mme de, La Princesse de Clèves

conception idéale, peu en rapport avec la réalité, qui se laisse aller aux caprices de l'imagination, de la rêverie. » (Trésor de la Langue Française.) À l'opposé, le roman réaliste présente des personnages appartenant à toutes les classes de la société, y compris les plus pauvres et les plus marginales, comme dans les contes et les farces ; il n'hésite pas à peindre les occupations des hommes les plus triviales et à évoquer le corps et ses fonctions dans les termes les plus crus. Ainsi, L'Histoire

devient une sorte de symbole, qui pourra représenter une classe sociale, une caricature, un défaut dans la société, etc. par sa façon d’interagir avec son univers, ses actions et ses pensées. De plus, cela dépend des époques et des contextes dans lesquelles les personnages vont évoluer avec des codes, des valeurs et des règles sociales. Le roman n’est donc pas objectif. La princesse de Clèves, roman écrit par Mme de La Fayette, présente une vision du monde assez négative de son auteure, notamment

Donner l'illusion du vrai. • Choix des différentes focalisations => permet de garder le suspense et de maintenir l'attention du lecteur. Les romans du XVIIe au XIXe siècle, de la Princesse de Clèves à la Comédie Humaine de Balzac et aux romans réalistes de Flaubert et Zola, sont, en effet, le reflet de la société d'une époque donnée. Ce sont des princes et des ducs pour Mme de La Fayette, des banquiers, des bourgeois pour Balzac; des ouvriers ou des politiciens véreux pour Zola.Mais se serait

à partir de l’époque moderne témoigne ainsi de l’évolution de la perception d’autrui et des individus au sein de la société. Sous la Rome et la Grèce antique, de nombreux portraits de statuaires furent réalisés pour représenter les héros, les divinités mais aussi les familles patriciennes. L’attention portée à l’harmonie des formes des statuts souligne l’attachement de ces sociétés pour la perfection du corps humain. Malgré cela, durant l’antiquité s’est développé une volonté réaliste de représentation

s'identifier aux personnages ordinaires pour la compréhension de l'histoire. Certes, il est interessant d'avoir un être exceptionnel comme héros. Cela nous permet de réver, d'immaginer. Par exemple dans la princesse de Clèves, de Madame de la Fayette. On s'immagine la beauté de la princesse et l'on rêve d'avoir la vie quelle mène, ainsi que sa beauté, la manière dont se passe sa rencontre amoureuse puis sa vie sociale. L'histoire devient plus interessante quand le personnage est exceptionnel,

la quête du Graal sont des nobles qui entourent le roi Arthur) : cette caractéristique répond d'autant plus au désir d'évasion du lecteur. Ainsi, un personnage à la limite de la perfection, un véritable héros, dont la richesse et la place dans la société seules font rêver et dont les aventures sont extraordinaires exalte et transcende le Moi du lecteur, le fait s'évader au-delà du réel. L'auteur, à travers la perfection de son héros, peut aussi chercher à transmettre un message. Ainsi, Rabelais