Princesse De Clèves Le Portrait Dérobé

concevoir que sur le mode d’un va-et-vient infini et d’une consommation que l’œuvre seule rassasie. PXXIV-XXVI : présentation et premières pistes des œuvres que J.R va étudier et qui sont celles qui suivent. Retourner en haut La Princesse de Clèves Rupture d’une tradition, transformation des techniques narratives. Nouveau rapport avec la réalité et renouvellement des formes romanesques. Contre l’arbitraire et l’imaginaire des « aventures fabuleuses », on prétend recourir à l’histoire

fenêtres, misérable que je suis ! Où cours-je ? À qui le dis-je ? Je ne sais où je suis, ce que je fais, ni où je vais. Hélas, mes amis, je me recommande à vous tous ! Secourez-moi, je vous prie, je suis mort, je suis perdu. Enseignez-moi qui m’a dérobé mon âme, ma vie, mon cœur et toute mon espérance ; que n’ai-je un licol pour me pendre ? Car j’aime mieux mourir que vivre ainsi : hélas, elle est toute vide ! Vrai Dieu, qui est ce cruel qui tout à coup m’a ravi mes biens, mon honneur, et ma vie

pour jamais. Mais les hommes conservent-ils de la passion dans ces engagements éternels ? Dois-je espérer un miracle en ma faveur et puis-je me mettre en état de voir certainement finir cette passion dont je ferais toute ma félicité ? Monsieur de Clèves était peut-être l’unique homme du monde capable de conserver de l’amour dans le mariage. Ma destinée n’a pas voulu que j’aie pu profiter de ce bonheur ; peut-être aussi que sa passion n’avait subsisté que parce qu’il n’en aurait pas trouvé en moi

personnages : - l’agresseur ou le méchant qui lutte contre le héros - le donateur, celui qui transmet l’objet magique au héros - l’auxiliaire, celui qui aide le héros à se déplacer, à le transfigurer, à réparer un méfait… - la princesse ou le personnage recherché et de son père, avec le père qui le plus souvent propose les tâches difficiles du fait de son hostilité envers le fiancé. - Le mandateur = l’envoi du héros - Le héros, avec le départ en vue de la quête, la réaction

le crime de ce Régime et la médiocrité de son dirigeant. Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde Un mouvement littéraire et culturel : le classicisme Madame de la Fayette, 1634 -1693, La Princesse de Clèves, 1678 Extrait 1 : La rencontre de Mme de Clèves et de M. de Nemours : le bal Roman d’amour ac scène clé de la 1ère rencontre. Ts les romans célèbres sont des romans d’amour. Cette scène permet d’exprimer la « magnificence », premier mot du roman. I. La magnificence :

– haine ou amour– justifie bien une double approche littéraire et psychanalytique. De fait, l’écrivain ne cache jamais la psychologue, au contraire, la première paraît avant tout un prolongement – un trop-plein ? – de la seconde. Et plus que de portraits, c’est de « scanners » qu’il faut parler : ce qui se passe dans la tête des gens, tout cela est filtré par le regard de l’auteur. Evidemment, au hasard des histoires, il n’était pas question de proposer des rôles à des personnages quelconques. Tous

avons vu dans un premier temps que cette scène présente un éloge de l’inconstance puis nous avons étudié le plaidoyer que Dom Juan entreprend pour justifier son comportement. Enfin, nous avons analysé le portrait du personnage par lui-même. Dom Juan est un personnage qu’on connait mieux(le portrait de son valet et son autoportrait) : c’est un personnage complexe à plusieurs facettes qui est menacé par ses excès. On sait que Molière aimait peindre des personnages extravagants, décalés par rapport à

roman, du XVIIe siècle à nos jours Corpus : Texte A : Mme de Lafayette, La princesse de Clèves (1678) Texte B : Victor Hugo, Notre-Dame de Paris (1831) Texte C : Stendhal, La chartreuse de Parme (1839) Texte D : Alain Robbe-Grillet, La jalousie (1957) Texte A : Mme de Lafayette : La princesse de Clèves (1678) Le duc de Nemours est tombé amoureux de la princesse de Clèves. Voulant rester fidèle à son mari, celle-ci se dérobe à la passion qu’elle sent naître pour le duc et se réfugie secrètement à

du XVIIe siècle à nos jours Corpus : Texte A : Mme de Lafayette, La princesse de Clèves (1678) Texte B : Victor Hugo, Notre-Dame de Paris (1831) Texte C : Stendhal, La chartreuse de Parme (1839) Texte D : Alain Robbe-Grillet, La jalousie (1957) Texte A : Mme de Lafayette : La princesse de Clèves (1678) Le duc de Nemours est tombé amoureux de la princesse de Clèves. Voulant rester fidèle à son mari, celle-ci se dérobe à la passion qu’elle sent naître pour le duc et se réfugie secrètement

Quelle est la question précise posée ? Par exemple, est-ce la littérature en général, ou seulement le roman ? Est-ce le roman en général, ou seulement la description dans le roman ? Est-ce la description dans le roman en général, ou seulement le portrait des personnages ?... Il faut délimiter le champ de l’analyse pour éviter le hors-sujet, mais aussi pour ne pas réduire à l’excès le domaine à traiter. C’est un peu comme sur un court de tennis : au service, il faut éviter d’envoyer la balle aussi