Prison du Cherche-Midi

L’APRÈS-MIDI, EXCELLENCE ! 3 II. À LA PEINE DE MORT PAR PENDAISON. 11 III. IL NE FAUT PAS ME PENDRE. 19 IV. NOUS, CEUX D’OREL. 32 V. EMBRASSE-LE ET TAIS-TOI. 42 VI. LES HEURES S’ENFUIENT. 52 VII. IL N’Y A PAS DE MORT. 56 VIII. LA MORT EXISTE ET LA VIE AUSSI. 62 IX. L’HORRIBLE SOLITUDE. 69 X. LES MURAILLES S’ÉCROULENT. 76 XI. ON LES MÈNE AU SUPPLICE. 82 XII. ILS SONT ARRIVÉS. 97 I. À UNE HEURE DE L’APRÈS-MIDI, EXCELLENCE 

Guerre Mondiale. Très vite, il sert de générique aux émissions de La France Libre. Pour des millions de Français qui écoutent en secret Radio Londres, ces quelques notes sont synonymes d'espoir. Un espoir qui trouvera ses mots le 30 mai 1943 en un après-midi, sur un coin de table sur lequel Kessel et Druon inventent les paroles qui serviront désormais de cri de ralliement au maquis. Les paroles ont été larguées par la Royal Air force sur la France occupée. Courant artistique C’est une chanson engagée

France et la Belgique pour chercher un abri contre le traitement abusive qu’il recevait de sa mère. Il avait eu des problèmes en trouvant un ami qui lui recueillirait cette deuxième fois en trois mois qu’il s’était enfuit de chez lui. La première fois, il voulait aller à Paris pour lancer sa carrière littéraire, mais il ne pouvait pas payer son billet de train et il avait passé une semaine en prison à Paris. Son professeur et meilleur ami Izambard l’a délivré de la prison et l’a apporté à la maison

par un style économe et resserré, Stendhal cherche « la vérité, l'âpre vérité » dans le domaine psychologique, et campe essentiellement des jeunes gens aux aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiment et de rêve de gloire. 2) Bibliographie Romans et nouvelles (posthume, 1854 et 1928) Souvenirs d’égotisme (posthume, 1892 et 1950) Lucien Leuwen, inachevé (posthume, 1894 et 1926) Vie de Henri Brulard (posthume, 1890 et 1949) Voyage dans le Midi de la France (posthume, 1930) Lamiel, inachevé

(similitude avec le théâtre) elle s’exclame pour défendre sa stupidite « Si c’était le monsieur ? » Remise en situation qui démontre le fort lien d’amitié qui lie les deux jeunes filles. Elles se connaissent bien. Cécile sait raconter une anecdote et cherche à la faire vivre à sa camarade. acte de fidelité à son amie; « je tiens parole » ; un coeur transparent. Elle écrit par ennui, pour tromper son oisiveté ; sa vie n’est pas bien riche en activités. « rien faire » , « autant m’occuper » Des

et de connaître les mécanismes de culpabilité en lançant une série d'enquête détaillées. Son premier acte est de mettre en sûreté une copie de l'acte d'accusation faite par son frère et communiquée par le commandant Forzinetti, commandant du Cherche-Midi (prison militaire) et premier officier dreyfusard. Edgard Demange l'avocat de son frère lui apprend qu'un document unique à servit de base à l'accusation « le bordereau » . En janvier 1885, Mathieu Dreyfus est avisé qu'un dossier secret à été utilisé

Meursault écrire un journal intime). Lorsqu’il reçoit le télégramme (p. 4), il paraît les consigner aussitôt, puisque les événements immédiatement postérieurs sont marqués du futur : « Je prendrai l’autobus à deux heures et j’arriverai dans l’après-midi. » (p. 4) * Quand il veille le corps de sa mère, il semble que ce soit le Meursault prisonnier qui reconstitue les faits et ses sentiments d’alors : « J’avais même l’impression que cette morte, couchée au milieu d’eux, ne signifiait rien à leurs

« Mère décédée. Enterrement de-main. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier. L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse [10] pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit : « Ce n'est pas de ma faute

la peine pour moi ». Aussi, on voit que Meursault est compatissant envers Salamano lors de la perte de son chien (p75). Il n'est pas, non plus, adverse à la ville. Il regarde les passants de son balcon (p37), et il l’aperçoit avec bonheur dans sa « prison roulante » : « J’ai retrouvé un à un, comme du fond de ma fatigue, tous les bruits familiers d'une ville que j'aimais et d’une certaine heure où il m’arrivait de me sentir content. Le cri des vendeurs de journaux dans l’air déjà détendu, les derniers

Mère décédée. Enterrement de- main. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C'était peut- être hier. L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse [10] pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit : « Ce n'est pas de ma