Prisonnier d'opinion

apprend dans son allégorie que nous sommes prisonniers d’une demeure obscure et close. La caverne est une métaphore de l’ignorance et de la servitude. Cette servitude vient du fait que chaque humain est prisonnier d’un monde constitué d’opinions et de jugements non-fondés. En fait, nous vivons de façon plutôt aveugle dans une société malade pour cette raison. La question est donc de comprendre précisément la nature de ce qui retient un homme prisonnier, autrement dit de déchiffrer ce à quoi renvoie

gardien: il n’y a pas d’évasion ici. La prison est trop moderne ; (lieu) ; moi qui suis gardien depuis six ans ; moi, gardien de prison, incapable de poignarder (la sécurité du lieu, le bien lié aux gardiens, la routine) - La prison côté prisonniers : une main qui a poignardé, les meurtriers, le meurtre de son père (prison de haute sécurité= sont enfermés ici des criminels dangereux). - La figure particulière de Zucco : Roberto Zucco, mis sous écrou cet après-midi (personnage éponyme

CCF n°2 Education Civique 1P ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- LE CITOYEN ET LA JUSTICE ------------------------------------------------- Un prisonnier est-il un citoyen comme les autres ? ------------------------------------------------- La prison est depuis de nombreuses années au centre de débats quant aux conditions d’incarcération ou d’application des peines. Mais au-delà de ces questions

codétenus et détesté du directeur, M. D.. Comme il était un éternel affamé, un jeune prisonnier, Albin, partage sa ration journalière de pain avec lui et ils entretiennent une étroite amitié. Mais M. D. transfère Albin dans un autre quartier. Claude Gueux réclame plusieurs fois, en vain, le retour de son ami. Devant les refus non motivés du directeur, il le juge ; soumet la sentence de mort à l'ensemble des prisonniers réunis en une cour de cassation et l’applique : il le tue à coups de hache. À son

reclassement social du condamné » (1er point). « Le traitement infligé au prisonnier, hors de toute promiscuité corruptrice, doit être humain, exempt de vexations, et tendre principalement à son instruction générale et professionnelle et à son attitude et à son amélioration. » (5e point). « Un régime progressif est appliqué dans chacun des établissements pénitentiaires en vue d’adapter le traitement du prisonnier à son attitude et à son degré d’amendement. Ce régime va de l’encellulement à

l’origine et qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : une souffrance »[15]. Le plus impressionnant des exemples de prisons sécuritaires est celui des prisons « supermax » (abréviation de super maximum) des Etats-Unis. Dans le cadre de ces prisons, les prisonniers sont autorisés à quitter leur cellule uniquement pendant une heure par jour et sont souvent laissés en confinement solitaire. Ils reçoivent leurs repas à travers des "passe-plats" présents sur les portes de leur cellule. Ils sont souvent privés

1. Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l'idée de la mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d'une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l'impossibilité de penser à autre chose. / Un jeune prisonnier dont on ignore le crime évoque sa tourmente : condamné à mort il est hanté par l'idée de son exécution prochaine. Douleur psychologique bien plus abominable que la douleur physique de la

qu’il sera condamné à mort. Il lui restera donc 6 semaine à vivre avant de subir sa sentence. Il est alors amené à la prison de Bicêtre, où il y séjournera jusqu’à sa mort, les gardes prennent beaucoup de précaution avec le narrateur. Ensuite, le prisonnier est traité normalement, on lui autorise de l’encre et du papier, il est autorisé à une sortir à l’intérieur de la prison le dimanche. Ce bâtiment est très impressionnant, élégant de loin, sale de près. Il écrit le journal de ses souffrances, cela

l’auteur : Robert Merle est né le 28 août 1908 à Tebessa en Algérie. Après ses études, il exerce la profession de professeur d’Anglais. En 1939, il devient interprète pour les forces britanniques à Dunkerque. Il sera fait prisonnier et restera en captivité en Allemagne jusqu’en 1943. Beaucoup de ses romans s’inspirent d’ailleurs de la guerre. Son livre le plus connu, Week-end à Zuydcoote (1949), dénonce l’absurdité de la guerre. Dans son roman historique, La mort est mon métier

politisé, mais n’est ni fasciste, ni antisémite. Il reste profondément littéraire, comme le montrent ses textes sur Mauriac ou Gide. Après son évasion des camps allemands de prisonnier en 1941, FM travaille à Vichy pour l’Etat français en tant que chef de la section presse du Commissariat au reclassement des prisonniers de guerre de 1942 à 1943. Dans les premiers mois, il est convaincu que le vainqueur de Verdun est le meilleur rempart contre l’hégémonisme allemand. « Maréchaliste » mais non collaborateur