Prisonnier d'opinion

L’aubergiste quitte la pièce, et va voir sa femme. Il rentre dans la chambre affolé en criant : - Jean Valjean ! - Quoi Jean Valjean ? Rétorqua la femme. - Il est dans mon auberge ! - Oui et alors ? Il t’a demandé une chambre ? Demanda la femme à son mari. - Oui, répondit le mari, mais je n’ai pas accepté. - Quoi ? Tu lui as dit quoi ? Demanda la femme fortement étonné. Et le mari lui raconta son histoire. Et ajouta : « Je ne veux pas d’un détenu de prison dans mon auberge, cela pourrait

V Que lentement passent les heures Comme passe un enterrement Tu pleureras l’heure où tu pleures Qui passera trop vitement Comme passent toutes les heures VI J’écoute les bruits de la ville Et prisonnier sans horizon Je ne vois rien qu’un ciel hostile Et les murs de ma prison Le jour s’en va voici que brûle Une lampe dans la prison Nous sommes seuls dans ma cellule Belle clarté Chère raison Commentaire

dit, par ce revirement c’est bien le caractère préjudiciable de la mesure qui justifie le contrôle. Ex : la mise en mesure disciplinaire conduit a une aggravation des conditions matérielles de la détention et de ce fait aux droits individuels du prisonnier (affaire Marie). Et d’autre part cette mesure parce qu’elle conditionne la permission anticipée de sortie a des conséquences sur la situation juridique du détenu. Pour la mise aux arrêts (Ardouin) il constate qu’elle porte atteinte a la liberté

Thérèse lutte pour se libérer de son mariage parce qu’elle se sent oppressée par son époux. Ce n’était pas son choix d’épouser Bernard. Il a été choisi pour elle selon le vœu des deux familles, Larroque et Desqueyroux. Il néglige sa femme et n’arrive pas à se faire aimer d’elle. C’est un personnage égoïste, insensible, peu attentionné et il ne s’intéresse qu’à ses intérêts propres (la terre et les pins) et les plaisirs de la chasse aux palombes. Donc Thérèse est une épouse qui est malheureuse et

incarcéré et coupé du monde devra faire un énorme travail d’adaptation. Il faut ajouter à cela que 60% des détenus sortent sans emploi et environ 25% possèdent moins de quinze euros à la sortie ; ce qui nous amène à près d’une récidive sur trois. Le prisonnier a payé ses erreurs mais il n’est pas là pour payer les failles d’un système perfectible. A la vue de ce constat alarmant nous ne pouvons que nous demander : Y’a-t-il une vie après la prison LA REINSERTION DU POINT DE VUE HISTORIQUE Il

JE SUIS UN PÂLE ENFANT DU VIEUX PARIS François Coppée, 1868 Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j'ai Le regret des rêveurs qui n'ont pas voyagé. Au pays bleu mon âme en vain se réfugie, Elle n'a jamais pu perdre la nostalgie Des verts chemins qui vont là-bas, à l'horizon. Comme un pauvre captif vieilli dans sa prison Se cramponne aux barreaux étroits de sa fenêtre Pour voir mourir le jour et pour le voir renaître. Ou comme un exilé, promeneur assidu, Regarde du coteau le pays

jeune homme qui envisage sa conversion et en voit les signes annonciateurs dans la crise mystique de son adolescence ou, au contraire, s’il se considère comme un athée, va considérer cet épisode comme un accident sans lendemain ; autre exemple : le prisonnier qui envisage de s’amender considère son séjour en prison comme relativement fructueux, un mal pour un bien, tandis que celui qui n’attend sa sortie que pour récidiver verra dans son séjour en prison une expérience déplorable ou bien ce qui était

détenteur de cette puissance exercée sur lui. Le père mort est bien plus redoutable que celui devant lequel j’ai à rendre des comptes : il s’est installé en permanence en moi, se manifestant sans que je le sache moi-même sous forme de névrose. Le prisonnier n’a plus affaire à un gardien en face de lui devant lequel il peut s’exprimer, se rebeller, il est sous l’emprise constante d’un pouvoir qu’il ne peut circonscrire spatialement ou temporellement. Celui qui est soumis à un champ de visibilité,

Bien des gens croient que la peine de mort a pour effet de diminuer la criminalité. Cependant, le contraire a été démontré par exemple aux États-Unis ou des comparaisons sont possibles entre des États relativement semblables avec des lois différentes. Ainsi, une recherche révèle qu'en 1970, la moyenne des meurtres dans les États ayant aboli la peine de mort était de 4,65 par 100,000 habitants, alors qu'elle était de 7,65 dans ceux qui l'appliquaient. Une autre étude nous apprend que dans un État

est préparé. À la fin du deuxième soir, Martial, neveux de Libertashio, en réaction contre l'absurdité commence à crier “Vive Libertashio”(La Parenthèse,scène 2,p40). Ainsi commence la torture des prisonniers. Les soldats lui coupe la main droite et crêve l'oeuil droit. Il faut aussi que les prisonniers attendent que le mariage finit avant de pouvoir mourir. Le troisième soir débute avec les invités de la fête de mariage qui arrivent. Le curé est selon lui plutôt là pour confesser les condamnés