Prix des Incorruptibles

n’empêche pas des gens incapables de les lire de les adorer, d’en mourir, la fin de l’humanité pouvant être prévue «tandis que la Bibliothèque se perpétuera : éclairée, solitaire, infinie, parfaitement immobile, armée de volumes précieux, inutile, incorruptible, secrète.» Commentaire Avec ce cauchemar spéculatif d’une bibliothèque à la fois finie et infinie, le caractère divin ou insensé de ces «livres impénétrables» à la «nature informe et chaotique», de ces «tomes énigmatiques» qui peuplent les

renouvellement du public de l’opéra L’émergence du public d’un « nouveau cirque » Les arts de la rue : qui est le spectateur ? L’hétérogénéité du public des festivals Le marketing au service du spectacle vivant Quelques pistes stratégiques La politique de prix La communication du spectacle vivant La politique de distribution Conclusion IX 139 139 141 142 145 149 151 152 155 155 158 166 170 173 MARKETING DES ARTS ET DE LA CULTURE CHAPITRE 6 ■ Le marketing du patrimoine culturel

aussi dégénérer et se rapprocher de la dictature d'un seul ou de la démagogie de la démocratie. La Monarchie: C'est le gouvernement d'un seul et il est fondé sur l'honneur. Elle peut dégénérer en despostisme, le dirigeant voulant s'imposer à tout prix. Par ailleurs, elle repose sur une classe de privilégiés. Quelle est la situation de la France? Et Montesquieu de décrire le régime qu'il a sous les yeux, la Régence: Corruption, affairisme, despotisme. Dès lors, faut il abolir la monarchie? Non,

mort dont on ne sait rien. Très rapidement dans la philosophie de Platon, on va se poser la question de la mort et de l'âme. L'homme possède-t-il son âme ? Cette âme lorsqu'elle se retire prie-t-elle le corps de subsister ? Pour Platon l'âme est incorruptible et garantie la persistance du corps. On passe du monde des vivants à celui des morts par un simple déplacement → le séjour aux enfers est considéré comme faisant partie intégrante de la vie. L'Illiade et l'Odyssée → descente aux enfers → possible

secte nouvelle, je ne me séparerai jamais de Rome ». La vaste correspondance d’Érasme est pleine d’affirmations de ce genre, dont ses livres et sa carrière attestent la sincérité. Comment douter de la loyauté d’un écrivain qui, mettant au plus haut prix la liberté d’écrire, la tient toute sa vie au service de ses croyances ? Cependant, ô Patin ! on en doute encore, et ni vous, ni moi n’y pouvons rien. Les hommes ne veulent pas être dérangés dans leurs légendes et n’aiment pas qu’on leur change

assurances qui viennent aussitôt à l'esprit – ni celle d'une transcendance sur laquelle reposerait tout entière l'essence, au-delà du réel disqualifié par l'infertilité ; ni celle d'une origine, à laquelle faire passer en compte une naturalité incorruptible du sujet ; ni celle d'une présence à soi du sens, dans le renouvellement stable de ses manifestations. D'où, dans Philosophie, commencement d'un livre, une dérive incessante de concept à concept, l'empêchement, tenacement organisé, pour le

de leur malheureuse vie, ces moments si rares et sitôt passés suffisent-ils pour les consoler d’avoir vécu? Est-ce parmi de tels hommes que nous aurons d’intrépides soldats, défenseurs de la patrie et du trône? Y trouverons-nous des magistrats incorruptibles, qui sachent soutenir et développer les véritables intérêts du souverain, avec une éloquence libre et patriotique, qui déposent en même temps aux pieds du monarque les tributs et les bénédictions de tous les citoyens, qui rapportent dans le palais

retrouvaient parfois ensemble dans les cafés de Londres autour d’une même table. Période de félicité intellectuelle où les étudiants pouvaient à loisir côtoyer sans formalisme des éminences intellectuelles à l’instar des savants, des grands chercheurs et des prix nobel. Au demeurant l’activité intellectuelle à cette époque était féconde ; la vague de la doctrine marxiste déferlait sur le continent alors que la pensée postcoloniale prenait son essor en revisitant les ressors théoriques des mécanismes eurocentriques

dois. Je ne suis pas tout à fait aussi mauvais que vous me croyez... oui, il y a encore en moi quelque chose qui mérite la pitié d'un galant homme... Adieu, Monsieur.. Je n'ai qu'un regret, c'est de ne pouvoir m'acquitter envers vous. - Pour prix du service que je vous ai rendu, promettez-moi, don José, de ne soupçonner personne, de ne pas songer à la vengeance. Tenez, voilà des cigares pour votre route ; bon voyage ! Et je lui tendis la main. Il me la serra sans répondre, prit son

car les sources du plaisir corporel sont corruptibles, et le plaisir corporel ne dure pas. On connaît la chanson : « Plaisir d’amour ne dure qu’un moment. » Cito deficiunt, dit Thomas d’Aquin : ils s’éteignent vite. Les biens spirituels sont incorruptibles ; ils durent (I-II, q. 31, a. 5). Le plaisir du verre de porto n’est bientôt plus qu’un souvenir, tandis que les notions dont j’ai enrichi mon intelligence demeurent longtemps et je peux en jouir quand je veux (I-II, q. 31, a. 5). L’appui