Problématique Humanisme Et Renaissance

discursif « bourgeois », voire « humaniste ». En cela le Nouveau Roman est donc militant et « révolutionnaire » – et pas seulement « aventuriste ». L’intérêt vient de ce que ce n’est plus dans le personnage devenu « conscience malheureuse » ou « problématique » (comme chez Lukacs) que le Nouveau Roman situe la crise de la bourgeoisie occidentale, mais dans la forme narrative (et dans le personnage en tant qu’actant, non en tant que caractère). Ce formalisme s’exprime dans des métaphores typiquement

marque une césure: fin de l'empire romain, fin d'une époque. L’empire Ottoman devient la plus grande puissance d'Europe et du Moyen-Orient réunit. S’en suit la naissance de la Renaissance avec la fuite des derniers savants et artistes qui se réfugient en Italie (relecture des textes antiques, à l'origine de la renaissance). La conquête de Constantinople ne créa pas de grande crise, les Ottomans étaient très compréhensifs. Il y eu une rupture symbolique. Miniature du XVe siècle représentant la

d’une réflexion phénoménologique dont la nature et la possibilité même sont encore l’objet de nombreux débats. Il en va de même, finalement, en ce qui concerne l’exigence de neutralité métaphysique. À première vue, cette exigence paraît moins problématique dans la mesure où elle est directement prise en charge par la théorie de la réduction phénoménologique : le phénoménologue n’a pas besoin de poser l’existence de transcendances réales ou idéales, par exemple de choses physiques, de nombres, etc

œuvres, dont l’expérience du camp de concentration et du Lager devient primordiale. Par les biais d'un réseau lexical et parfois métaphorique, ces œuvres s'inscrivent en effet dans une cohérence du témoignage. La citation de Primo Levi soulève une problématique ambiguë en évoquant impossibilité de l'entreprise de son témoignage, en quelque sorte un huis clos verbal dont la fonction première sera témoigner une expérience. Donc, la question clé de ce travail sera de mettre en enjeu les rapport entre l'écrivain

sens sur lequel nous ne pouvons nous tromper, qui nous parle par dessus les artifices de notre entendement. Car nous avons surtout peur de nous-même , inquiets que la lecture du texte ne nous renvoie, jamais que notre propre image (ce qui est problématique alors que ce serait également l'image que nous renvoit Machiavel) quand la lecture que nous pourrions en faire ne serait que l'expression de notre monde, de notre époque et n'appartiendrait au texte que pour autant que c'est nous à chaque fois

structurer la culture littéraire des élèves et de problématiser leur réflexion en relation avec l’objet d’étude concerné. ➤ Deux groupements de textes : – l’un proposant une problématique liée à un siècle précis (La question de la femme au XVIIIe siècle) – l’autre envisageant le développement d’une problématique dans une perspective diachronique (Les passions et l’aspiration au bonheur) • Il est nécessaire de proposer, dans ces groupements, des textes ou des documents appartenant à d’autres

démarche nous paraît essentielle d'un point de vue philosophique et en règle générale pourquoi ce genre est devenu un exercice fondamental. Il ne sera pas question ici ni d'exhaustivité sur la question, ni de réponses définitives et préétablies aux problématiques secondaires qui se poseront au cours de cette réflexion. NB : Les citations et références à la numérotation des chapitres correspondent au texte établi par l'édition de 1595. I/ Le style des Essais : Comme on l'a vu, Montaigne veut avant

profonde à laquelle plusieurs relectures ont permis d’accéder (du plus simple au plus complexe ; du plus évident au plus implicite ; du plus banal au plus original ; du plus concret au plus abstrait). Ce parcours aura pour objectif de répondre à UNE PROBLÉMATIQUE GÉNÉRALE. Celle-ci est annoncée dans l’introduction et s’interroge sur la singularité du texte (sa façon d’exprimer une opinion particulière, ou de mettre en scène une situation, ou de développer un thème important…). B- Élaborer un plan d’ensemble

précisément, elle porte sur la question de l’altérité : les textes étudiés nous permettront de comprendre comment, en dessinant sa modernité, l’homme européen considère autrui, celui qu’il rencontre notamment en découvrant le Nouveau Monde, à la Renaissance, et comment ce regard sur l’autre évolue. Et nous verrons enfin que, par cette évolution, l’homme parvient à se redéfinir. Ainsi, en confrontant deux notions, altérité et modernité, nous pourrons voir se dessiner un homme nouveau. Définissons d’abord

Quand « Les poètes feignent » : « fantasie » et fiction dans Les Essais de Montaigne, P., Champion, 2001. Naya (Emmanuel), Essais de Michel Seigneur de Montaigne, Paris, Ellipses, 2006. Roger-Vasselin (Bruno), Montaigne et l'art de sourire à la Renaissance, Saint-Genouph, Nizet, 2003 ; L'ironie et l'humour chez Montaigne, à paraître, P., Nizet, 2010. Lire les Essais de Montaigne. Actes du colloque de Glasgow 1997, N. Peacock et J. Supple édit., P., Champion, 2001. Le visage changeant de Montaigne