Progrès De La Biomédecine Et Droit Des Personnes

La Bioéthique : La bioéthique est une partie de l'éthique qui est apparue dans le courant des années 1960 en tant qu’interrogations au sujet du développement de la biomédecine et des technosciences. Si les interrogations éthiques concernant la médecine ne sont pas neuves, la bioéthique se distingue de la déontologie médicale classique, en ce que celle-ci constitue davantage un code éthique fondé par les médecins pour les médecins. On peut distinguer deux orientations principales de la bioéthique:

que "toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui est nulle". L'article 227-12 du code pénal sanctionne d'une peine de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende "le fait de s' entremettre entre une personne ou un couple désireux d' accueillir un enfant et une femme acceptant de porter en elle cet enfant en vue de le leur remettre". En ce qui concerne les autres pays, la GPA a été légalisé en Afrique du Sud, en Australie, en Grande Bretagne, certains

il nous faut distinguer la politique adoptée dans les états européens comme la France ou l’Italie et celle des pays ou la religion tient une place plus importante tels que les pays islamiques ou les Etats-Unis. Dans les sociétés occidentales, le droit de la bioéthique est né d’une volonté de séparer entre une éthique laïque et une morale religieuse qui date déjà de l’époque des lumières. Les autres sociétés dont notamment les sociétés musulmanes, n’ayant pas vécu le phénomène de la laïcisation sont

de don et d’utilisation d’organes, l’objectif était de protéger à la fois le donneur et le receveur. Puis elle a connu une première révision en 2004 dans le but de faire avancer la recherche embryonnaire si celle-ci est susceptible de permettre un progrès majeur. Cependant, cette avancée scientifique présente quelques risques plutôt controversés. Comme le dit Xavier Bertrand, il s’agit de savoir si « tout ce qui est techniquement possible est humainement souhaitable». Elle fait d’autant plus de débats

peuvent être autorisées "à titre exceptionnel" par l'Agence de biomédecine, pour une période expérimentale de cinq ans, si "elles sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs". Le texte du projet de loi voté par le Parlement n'interdit pas le clonage humain en France : L'article 15 contre le clonage reproductif interdit toute « intervention ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée » : il autorise donc le clonage reproductif

médecine occidentale, rationelle depuis Hippocrate 1-2 Le désir explicatif de l'Homme : imagerie, neurosciences 1-3 Son enjeu actuel : devenir une science II – L'Homme, un sujet objectivisé, mécanisé au sein de la biomédecine 2-1 Le corps général, mécanique, étudié pour le progrès médical 2-2 L'aspect subjectif du corps de l'Homme, unité complexe entre un corps objet et un corps sujet 2-3 La résistance du vivant, notamment de l'homme, au constitution de la médecine comme science III – La

la notion de ‹propriété du corps› qui tend à renforcer la vue dualiste traditionnelle entre corps et esprit. Cette approche demande d’examiner attentivement les prétentions d’amélioration (enhancement) et d’immortalité souvent implicites dans les progrès déconcertants des technologies liées aux cellules-souches […]. Cette ligne de recherche présume que l’éthique est d’abord et surtout une entreprise philosophique dont le but est de nous comprendre nous-mêmes, ainsi que notre existence – en termes

petit ; ethnologie : quand l’ethnologue étudie une population il leur transmet forcément une partie de sa culture ce qui peut influencer la population étudiée et fausser l'étude. Mais il semble aujourd'hui que le progrès scientifique ait peu de limites. « L'humanité est condamnée au progrès à perpétuité » A. Sauvy Les limites de la science sont aujourd'hui surtout éthiques... I- Limites éthiques de la science A. Qu'appelle-t-on "limite éthique"? Toutefois avant de nous confronter aux

.................................................................... p.16 Annexes …................................................................................................................................... p.18 Introduction Les progrès de la recherche médicale nous permettent aujourd'hui de bénéficier d'une assistance médicale à la procréation (AMP). Seulement, tenant compte de l'aspect nouveau des techniques utilisées, l'assistance médicale à la procréation n'est pas totalement

aucun avantage pour lui. Le principe de l’infant conceptus accorde par cela certains droits à l’embryon, donc un début de personnalité juridique. Il s’agit là d’une acquisition anticipée de la personnalité juridique, qui reste cependant provisoire, puisque la condition de viabilité à la naissance a été posée. B) La protection Au sens de l’article 16 du Code Civil « la loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle ci et garantit le respect de l’être humain