Projet Blum-Viollette

le pétrole et le gaz. Les indépendantistes algériens ont soif de « liberté », cette lutte a vocation de démontrer la désillusion des algérien vis-à-vis des promesses françaises par des actions armées. On retiendra notamment, En 1937, le projet Blum-Viollette étendant le droit de vote à une minorité de musulmans a été repoussé. En 1947, un nouveau statut organique est octroyé, créant une Assemblée algérienne dont la moitié des représentants est élue par des citoyens français, et l'autre moitié par

retrouvé de la dictature du prolétariat, les soviets. Il y avait beaucoup de naïveté dans cet enthousiasme, car la révolution bolchevique n’était guère connue. 2 Blum devient le leader de la minorité Les 21 conditions, qui auraient dû inquiéter sur la vraie nature de la III° Internationale ne furent vraiment analysées que par Léon Blum, qui s’imposa alors comme le chef de la minorité. Cette minorité était double. ( L’aile droite, composée de militants restés fidèles à la politique de guerre jusqu’en

...................................................... 27 Ressources.................................................................................................................................................... 28 Documents complémentaires, projet pédagogique................................................................................... 28 Bibliographie indicative ...........................................................................................................................

madrasa modernisées. Cette politique soucieuse de préparer un avenir aux musulmans fut combattue par les colons, qui se proclamèrent républicains par haine de la politique arabophile de Napoléon III. Ils se prononcèrent contre le projet de constitution de l’Algérie de 1870, qui prévoyait la participation des électeurs musulmans à la désignation de trois députés, et le firent échouer. La politique des militaires était condamnée. La «départementalisation»

4   «  La France et l'Angleterre souhaitent relier leurs colonies par le biais d'une grande ligne de chemin de fer : l'Angleterre, du Caire au Cap ; la France, de Dakar à Djibouti. La ville de Fachoda, située à la jonction des deux lignes en projet, devient alors l'enjeu majeur des deux armées. Le 18 septembre 1898, la mission française de Marchand et l'expédition anglaise de Kitchener se retrouvent face à face sur le Haut Nil. Sommée de reculer, la France s'incline et doit reconnaître l'autorité

l?Etoile nord-africaine, dirigée par Messali Hadj. Son objectif: l?indépendance de l?Algérie. Accusée de propagande subversive, elle est interdite en 1929. 1936: fondation du Congrès musulman algérien, dans le cadre du Front populaire. Le projet Blum-Viollette, visant à accorder la pleine citoyenneté à une élite de 21 000 musulmans francisée, est retiré sous la pression des colons. 1937: reconstituée en 1933, l'Etoile nord-africaine est à nouveau dissoute. Messali Hadj fonde, à Alger, le Parti

sont utiles dans la politique locale que dans les affaires qui les concernent. Il dénigre encore leur statut en soulignant le fait qu’ils dorment et ne comprennent pas grand chose aux affaires politiques. C’est un préambule à l’échec du projet de loi Blum-Viollette (1936) qui voulait élargir la citoyenneté. 20.000 à 25.000 musulmans devaient devenir citoyens français, tout en gardant leur statut personnel lié à la religion, et donc obtenir le droit de vote. Autre exemple, le Code de l’indigénat

d’indépendance  du  Vietnam ».  La  contestation  peut aussi revêtir une dimension religieuse et culturelle. Le Sénégalais Léopold Sédar                                                          13  La  tentative  du  Front  populaire  (projet  de  loi  Blum‐Viollette  de  1937  –doc.5  p.231)  d’accorder  la  citoyenneté aux musulmans d’Algérie tourne court, à cause de l’hostilité des Européens d’Algérie.  Michelangeli, 2012‐2013 Page 6 Senghor  exalte  le  concept  de  « négritude »,  marquant 

sont pourtant adoptées, malgré l'opposition immuable des colons. En 1919, la citoyenneté française est accordée à quelques musulmans algériens ; en 1922, un Grand Conseil tunisien est formé de colons et de notables indigènes. En 1936-1937, le projet Blum-Viollette , supposé élargir le droit de vote à plus de vingt mille musulmans, rencontre une opposition des colons telle que le gouvernement préfère ne pas le mettre en application. Entre les colons qui refusent le changement et les colonisés qui le réclament

croissance démographique, est en partie réduite à la misère par la crise agraire.   Côté algérien Une confiance diminuée Pour les Algériens, la lutte armée manifeste une désillusion réelle à l'égard des promesses françaises. En 1937, le projet Blum-Viollette étendant le droit de vote à une minorité de musulmans a été repoussé. En 1947, un nouveau statut organique est octroyé, créant une Assemblée algérienne dont la moitié des représentants est élue par un collège de 522’000 citoyens français, et