Prologue Plaute

public, devenant en cela émouvants et pathétiques. Au nom de cette imitation de la nature, Molière bouleverse ainsi la tradition ; il bouscule les habitudes mentales et l’horizon d’attente du public savant qui se réfère uniquement aux modèles antiques, Plaute et surtout Térence, et qui répugne à voir en Arnolphe, le barbon ridicule de L’École des femmes, un être plus complexe, qui peut être aussi capable d’actions généreuses : Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ? Et puisque

principaux auteurs du théâtre latin[modifier] Dans la comédie latine s'illustraient principalement Plaute et Térence. Toutes les pièces étaient imitées de la néa (nouvelle comédie grecque), particulièrement de Ménandre, par le procédé de la contaminatio littéraire ; elles ont elles-mêmes souvent inspiré les auteurs classiques, comme Molière qui reprit l'Aulularia de Plaute dans L'Avare. * Plaute : Titus Maccius Plautus (v.254 av. J.-C.-184 av. J.-C.), poète comique latin très populaire dans la

imitées de l’Antiquité. La littérature : Les grands auteurs représentant de l’époque classique sont Corneille, Racine, Molière ou encore La Fontaine. Ils s'inspirent des Grecs ; Euripide, Aristophane, Théophraste, Ésope mais aussi des Latins ; Plaute, Térence, Virgile, Horace et Sénèque. Ce culte des Anciens se double du souci d'instruire et de plaire. Pour accéder à cet idéal, il faut remplir certaines conditions que les théoriciens définissent. L'art s'apprend et se maîtrise et une œuvre accomplie

fabulas. Toutes ces scènes étaient les préférées des romains car il voulaient avant tout du sensationnel, la mise en scène était donc somptueuse et fantastique mais les textes étaient secondaires. Les principaux auteurs du théâtre latin étaient Plaute (L'aulularia, Le soldat fanfaron) ou encore Térence (L'andrienne, L'hécyre), Généralement, les acteurs étaient des esclaves ou des hommes libres qui n'étaient pas citoyens, ces acteurs, principalement ceux qui faisaient ds mimes étaient très

AVARUL - Moliere - Comentariu literar AVARUL Comentariu literar Pornind de la premisa ca o comedie trebuie si sa satirizeze, dar si sa indrepte defectele criticare, piesele lui Moliere vor pleda pentru o atitudine morala umanista. Scriitorul isi va alege din inepuizabila natura umana viciile eterne: avaritia, infumurarea, gelozia, ignoranta, ipohondria si ipocrizia. De la farsa si pictura de moravuri din Pretioasele ridicole la comedia fina din Tartuffe si Mizantropul, Moliere isi fundamenteaza

aspect religieux et politique. Le lieu théâtral va également se modifier : le mur de scène monte jusqu’à la hauteur des derniers gradins et une toile tendu au-dessus des spectateurs (velum) finissent d’en faire un lieu clos AUTEUR à CONNAITRE : PLAUTE : * Aululauria (la Marmite) l’avare * Amphitryon B – LE MOYEN-ÂGE Il n’y a plus de lieu permanent et les modèles antiques ont disparus. Subsistent cependant 2 formes de théâtre : * Le théâtre de foire : de grosses farces jouées dans

Navarre) auxquels il reviendra de loin en loin (Le Festin de Pierre en 1665, publié après sa mort sous le nom de Dom Juan, puis Les Fourberies de Scapin en 1671), il se tournera seulement à deux reprises la même année (1668) vers le théâtre latin de Plaute (L'Avare et Amphitryon).Molière a aussi été souvent accusé d’avoir utilisé Corneille comme ‘negre’ III : 1665 retour de Molière En proposant un spectacle dans lequel les dévots sont présentés soit comme des ridicules [Orgon] soit comme des hypocrites

l’avare. Il est donc moins éloigné d’un juste rapport à l’argent et donc d’une connaissance de celui-ci. On voit ainsi Harpagon dans le fameux monologue de la non moins fameuse scène 7 de l’acte IV démarquée d’une scène de La comédie de la marmite de Plaute (~254-~184 av. J.-C.), alors qu’il vient de découvrir que sa cassette a été dérobée, prêt à faire donner la question à tous les membres de la maison y compris ses enfants, prêt à faire pendre tout le monde voire lui-même si on ne découvre pas le voleur

Palais-Royal le 9 septembre 1668, et publié à Paris chez Jean Ribou en 1669. Les sources de l'Avare étaient trop «classiques» ou apparentes pour que la pièce pût espérer un succès de scandale. Molière s'inspire largement de l'Aulularia [la Marmite] de Plaute, dont il avait déjà imité l'Amphitruo quelques mois auparavant. Au dramaturge latin, il emprunte le personnage de l'avaricieux, du ladre (Euclion) qui cache un trésor puis se le fait voler par un esclave. Mais aussi celui de l'amoureux accusé du forfait

différents tons et registres. Ainsi il permet à l'histoire de se poursuivre tout en garantissant l'intérêt du lecteur. Om peut néanmoins se demander si par ce comique, Molière n'a pas modifié le sens original d'Amphitryon écrit pendant l'antiquité par Plaute.