Propagande Idéologie Nazie

ou encore « ce qui donne forme à l'esprit » d'après son étymologie latine, n'est pas dissociable du savoir. Car loin de présenter des données brutes, une information est à même de véhiculer un savoir qui lui même peut être empreint d'une certaine idéologie. Est-il encore possible de croire en une objectivité des informations données par une source potentiellement intéressée ?. L'autre question qui se pose alors est celle de la fiabilité de ces informations. Autrement dit, sommes-nous bien informés

En Russie, suite à la Révolution d'octobre 1917, Lénine prend le pouvoir à Pétrograd. Il reprend l'héritage marxiste et l'incarne dans l'Etat soviétique en usant de méthodes brutales. En Italie, Mussolini, utilisant des procédés semblables (propagande, embrigadement) prône un socialisme national. Quand il parvient au pouvoir en 1922, il entend redonner à l'Italie la place qui lui revient. En Allemagne, Adolf Hitler s'inspire de l'expérience mussolinienne Un ou des totalitarismes ? Le mot apparaît

30 janvier 1933 : Hitler est nommé chancelier par Hindenburg. II : La dictature nazie Voir chronologie dans l’exercice 1° : Les premières mesures anti-sémites (voir exercice) 1933  Hitler décide le boycott des magasins juifs  1935 : mise en place des « Lois de Nuremberg » 9 novembre1938 : Pogrom de « la nuit de Cristal » 2° : L’idéologie Pour imposer ses idées, Hitler s’appuie sur la propagande (organisée par Goebbels) et sur l’embrigadement de la population dès le plus jeune

l’Etat, tout pour la Nation, tout pour la Race. Cela me paraît monstrueux, évidemment. Ionesco, « Préface pour Rhinocéros » (texte 5) En 1938 l’écrivain Denis de Rougemont se trouvait en Allemagne, à Nuremberg, au moment d’une manifestation nazie. Il nous raconte qu’il se trouvait dans une foule compacte attendant l’arrivée d’Hitler. Les gens donnaient des signes d’impatience lorsque l’on vit apparaître, tout au bout d’une avenue et tout petits dans le lointain, le Führer et sa suite. De loin

caractérisant les Etats totalitaires Des idéologies différentes URSS de Staline Allemagne nazie très Le marxisme constatant la lutte des classes et prônant la révolution des prolétaires (ouvriers) pour la mise en place d’une société sans classe. Le léninisme est une pratique de gouvernement par la terreur et une idée : « la révolution, c’est la guerre » (1905). Staline se montrera cependant très pragmatique dans sa façon de gouverner… Une idéologie élaborée Contenues dans l’ouvrage Mein

individuelles sont supprimées et la population est tenue sous contrôle non seulement par la terreur mais également par la censure et la propagande. L'économie, la culture, les loisirs sont également contrôlés par l'État, et son chef charismatique fait le plus souvent l'objet d'un culte de la personnalité. Ces États développent tous un projet de société autour d'une idéologie forte qui les pousse également à l'impérialisme (volonté de s'étendre par la conquête ou les alliances et de constituer un empire)

et militaire entre USA et URSS, qui est caractérisé par des crises qui ont lieu dans des pays intermédiaires. I. Opposition entre les deux Grands: 1945: USA et URSS sont les vainqueurs de la SGM, ils ont été alliés pour battre l'Allemagne nazie. Février 1945: Conférence de Yalta => Les vainqueurs de la SGM se réunissent à Yalta : USA (Roosevelt), GB (Churchill) et URSS (Staline) se “partagent” l'Allemagne qui sera divisée en 4 zones d'occupation. Mais très vite les anciens alliés rentrent

Radicaux et n'ayant donc plus la majorité à l'Assemblée nationale, Léon Blum est contraint de démissionner. C'est un gouvernement radical, dirigé par Daladier qui le remplace. => Méthodologie – histoire des arts : commenter une affiche de propagande II/ L'Allemagne des années 1930 Une république fragile A la fin de la première guerre mondiale, une révolution avait mis fin à l'empire allemand et instauré la République de Weimar. Les nationalistes lui reprochent l'humiliation du traité

d’éviter, selon les Etats-Unis, la propagation des idées extrémistes de type communiste. Le paragraphe 4 de ce discours est sans ambiguïté dans ce domaine, même si G. Marshall se défend de diriger cette nouvelle aide économique pour contrer une idéologie ou un pays, il est clair que l’objectif est bien de lutter contre la pauvreté pour éviter les révoltes des populations et favoriser l’existence « d’institutions libres ». Le doc.3 extrait des mémoires du Président des Etats-Unis H. Truman est

informé, politiquement averti, affichant son incrédulité (" C’est une mystification ! ") et dénonçant la " propagande qui fait courir ces bruits " (p. 109). L’ironie d’Ionesco perse à travers cette accusation car le léninisme et le stalinisme ont largement exploité la propagande (comme d’ailleurs le fascisme dans les années trente et quarante, l’Italie de Mussolini ayant un ministère de la Propagande). Fou de politique comme les personnages de Caragiale, il apparaît comme le type du communiste borné