Prostitution Au 19eme

de Georg Simmel, de Ferdinand Tönnies (1855-1936) et de Max Weber, s’oppose donc sur plusieurs points à la tradition positive française fondée par A. Comte, incarnée par Durkheim, et largement imprégnée comme on l’a vu des thèses évolutionnistes du 19ème siècle. Weber enracine sa réflexion dans les sciences de la culture. Selon lui, les sciences sociales relèvent des sciences de la culture ; elles ne peuvent donc être une science empirique dégageant des lois sociales, une science nomothétique à l’image

est de type accusatoire c'est-à-dire orale, publique et respectueuse du contradictoire. Malgré cette volonté de trouver un équilibre entre protection de l’intérêt général et protection de la défense ce Code reste assez autoritaire. Vers la fin du 19ème siècle on assiste à un certain renforcement des libertés individuelles. Il y a la loi Constans du 8 décembre 1897 qui octroi des garanties à la personne poursuivie lors de la phase d’instruction. C’est à partir de cette loi que l’avocat est autorisé

villes que richesse et pauvreté se côtoient, que prostitution et clientélisme vont parfois de paires. Face au chômage croissant, les femmes n’ont bien souvent d’autres moyen de subsistance que de se vendre. La ville est décrite dans le cinéma comme un lieu de perversion, de débauche et de violence. Le quotidien urbain est ainsi relayé dans les films et généralisé à outrance ce qui donnent ainsi naissance à une certaine banalisation de la prostitution et au stéréotype de la femme cupide et matérialiste

travailler à », c‟est faire tous ses efforts pour obtenir un résultat. Au XVIème siècle, c‟est produire un revenu, faire travailler l‟argent. Au XVIIème siècle, c‟est exercer une activité profitable tolérée ou interdite par la société (le vol, la prostitution). On emploie aussi le terme pour servir ou desservir les intérêts de quelqu‟un etc. La première définition du mot « travail » dans le Petit Robert est l‟état de celui qui souffre, qui est tourmenté ; activité pénible. C‟est aussi la période de

et mélangées les unes aux autres à raison des mouvements migratoires permanents et qu’on a vu depuis les six derniers siècles différents espaces d’une culture d’Europe se constituer. On le voit parfaitement à l’époque contemporaine. L’histoire du 19ème s. en est la preuve, il y a une véritable culture européenne qui est totalement détachée des cultures nationales, politiques ou sociétales. Il y a une vraie culture et pratique européenne et des contrastes plus marqués par le côté germanique, une culture

avoir longtemps effrayé les hommes, à présent elle les séduit. Le mot tourisme apparaît donc en Angleterre au 18ème siècle parmi les classes aisées et son usage s’étend rapidement. * De 1800 à 1950 : du tourisme élitiste au tourisme de masse : Au 19ème siècle et dans la première moitié du 20ème, le tourisme connaît son réel développement. Une réelle filière économique se met progressivement en place et le tourisme se traduit par une multitude d’aménagements qui bouleversent le milieu local et créent

En 1804 avec l’adoption du Code civil le divorce est maintenu mais plus restrictivement admis. Seul le divorce pour faute et par consentement mutuel est reconnu. Après Napoléon, avec la restauration en 1816 le divorce est supprimé. Pendant tout le 19ème impossible il faudra attendre 1884 pour que le divorce soit rétabli mais seul le divorce pour faute est admis avec des effets très sévères pour l’époux fautif. L’admission d’un seul cas de divorce a posé de nombreuses difficultés une réforme était

conclut à la nullité d’une vente d’un meuble car il y avait, d’après les motifs, une erreur commise sur les acquéreurs, sur les qualités substantielles => le fait que cette table avait été transformée pour ne pas dire remaniée presque totalement au 19ème siècle, hors l’acquéreur considérait que la table n’avait pas été modifiée depuis le 18ème siècle, l’erreur a réellement déterminé le consentement de l’acquéreur. Renvoi devant une autre CA, celle-ci rejette la nullité, elle considère qu’il n’y

soutenues par Ministre des Finances. Cette évolution se fait à un moment où le rôle consultatif du CE décline car le CE apparaît comme une institution de l'Empire et donc le pouvoir ne la sollicite plus comme le faisait l'Empereur. Au milieu du 19ème, le CE rend la justice au nom du chef de l'exécutif puisque ce dernier signe encore les arrêts. On parle de justice retenue. Ce système offre des garanties incontestables mais il n'a aucune existence légale, il est le simple fait d'une pratique.

l’individu a a faire avec sa conscience puisque la morale n’édicte pas de contraintes positives. Dans l’autre cas, il a à faire aux tribunaux. Le droit pénal est donc, par certains cotés, plus étroit que la morale, qui réprime le mensonge, suicide, prostitution mais qui condamne aussi les simples pensées ou résolutions (celles de commettre un acte antisocial) et qui oblige à la charité et aux sacrifices. Mais le droit pénal est aussi plus large puisqu’il va sanctionner des actes non-intentionnels, des