Préface Des Orientales

 Par excellence, la poésie ne s'intéresse qu'au Beau. Pourtant, Victor Hugo affirme, dans la Préface des Orientales, que la poésie est « ce grand jardin [...] où il n'y a pas de fruit défendu ». Ainsi, selon lui, la poésie est l'espace de la liberté absolue où aucun sujet ne peut être rejeté. Peux-t-on tout aborder en Poésie ? Nous montrerons tout d'abord que la poésie est suivie par des règles formelles et que tous les sujets ne sont libres. Enfin, nous contesterons en montrant que les règles

Les romantiques avaient notamment pour thèmes de prédilection la rêverie (G. Nerval – Fantaisie), la méditation (A. Lamartine – Méditations politiques), la tristesse (A. Musset – Tristesse), l’amour (G. Nerval – Fantaisie), l’Orient (V. Hugo –Les orientales), la fonction du poète dans la société (Hugo – La fonction du poète). Ces choix s’expliquent par le positionnement du poète au centre de l’écriture, de la création poétique et de la société. En effet le ‘’je’’ s’impose dans le vers, le lyrisme en

distance + objectivité : marquée par utilisaθ de thèmes spécifiques (exotisme + descripθ de nature +antiquité et histoire + mythes et légendes + religions orientale) Recherche du beau : - (en réacθ aux attentes politiques et sociales des romantiques) but : sortir art de leur monde contemporain et ses problèmes. - Théophile Gautier, préface de Mademoiselle de Maupin : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. » → Principe accentué par concept

« spectacle ». Le dernier jour d’un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), deux romans de jeunesse, soulignent à la fois la cruauté, l’injustice et l’inefficacité du châtiment suprême. C'est avec Cromwell, publié en 1827, qu'il fera éclat. Dans la préface de ce drame, Victor Hugo s'oppose aux conventions classiques, en particulier à l’unité de temps et à l’unité de lieu. Il met véritablement en pratique ses théories dans la pièce Hernani (1830), pièce qui inaugure le genre du drame romantique. Cette

rencontre un grand succès populaire avec Notre-Dame de Paris (1831) ou Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 1827[4] et l'illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838. Ses principales oeuvres : Poésie lyrique: Odes et ballades (1826), Les Orientales (1829), Les feuilles d'automne (1831), Les chants du crépuscule (1835), Les voix intérieures (1837), Les rayons et les ombres

du Dernier Jour d’un condamné qu’il achève très rapidement1. Le livre est édité en février 1829 par l’éditeur Charles Gosselin mais sans nom d’auteur. Ce n’est que 3 ans plus tard (15 mars 1832) que Victor Hugo complète sa nouvelle par une longue préface qu’il signe de son nom. Résumé[modifier] Le livre se présente comme le journal qu’un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence dans lequel il relate ce qu’il a vécu depuis le début de son procès jusqu’au moment

a voulu reposer dans le cercueil des pauvres est exposé pour une nuit de veillée funèbre sous l’Arc de triomphe de Paris, près de trois millions de Parisiens viennent se recueillir. Les œuvres poétiques les plus connues de Victor Hugo : - La préface du drame Cromwell fait de lui, en 1827, le chef de file de l’école romantique en France. - Le réquisitoire qu’il prononce le 17 juillet 1851 lui vaut d’être condamné à l’exil par Napoléon III. - Les Contemplations : C’est un recueil de poésie

d’automne fut publié à Paris en 1831. Dominés par la mélancolie, se présentant bien comme des feuilles dispersées, les quarante poèmes réunis sous un titre rappelant l’une des plus célèbres Élégies de Millevoye paraissent après la luxuriance des Orientales, et après la consécration du chef de l’école romantique, avec les flamboyances d’Hernani et de Notre-Dame de Paris. Ce virage apparent révèle en réalité une tendance hugolienne profonde. Composées entre juillet 1828 et novembre 1831, ces pièces

une princesse juive qui séduisit un empereur romain. On lui prête un caractère particulièrement bien forgé. Cela est particulièrement dû à son enfance dans un milieu de ruse, de violence et de dissimulation , ainsi qu’une ambiance de cour royale orientale Elle a donc vécu à Antioche où son père, avant d’être roi, s’était réfugié auprès du légat L. Pomponius Flaccus. C’est de la que vient son amour et sa connaissance profonde de la civilisation romaine. Son père eut les faveurs de l’empereur Claude

triomphe du romantisme par un coup d'éclat : la conquête de la scène. En 1827 , en publiant Cromwell, drame en vers, accompagné d'une Préface qui constitue le manifeste anticlassique le plus éclatant et définit le drame romantique, il devient chef de file des romantiques, considérés comme des révolutionnaitres en littérature (puisqu'ils s'opposent au classicisme). La préface du drame historique de V. HUGO, pose les jalons de la révolution romantique et impose son auteur comme chef de file emblématique