Prévert Mémoire

ingrédient le souvenir ? Le plus facile est de commencer par définir les différents concepts tels que « souvenir » et « invention ». Le souvenir est «  ce qui revient ou peut revenir à l’esprit des expériences passées ; image que garde et fournit la mémoire ». Il peut être inoubliable, inavouable, horrible, triste ou révoltant mais il peut être aussi agréable, heureux et que l’on voudrait revivre. Ensuite, l’invention signifie l’action de créer, de découvrir, de trouver. Ces deux termes peuvent montrer

d’Histoire consacré à la seconde guerre mondiale. Objectifs : - lecture : Le lyrisme d’Apollinaire ;  L’amour, la nature et la poésie dans un poème de R.G. Cadou ; Le lyrisme africain de Senghor ; de la poésie lyrique à la poésie engagée : Barbara, de Prévert ; Eluard, poète lyrique et engagé: “Notre vie” et “Avis” ; Dénoncer la barbarie de la guerre : « Oradour », de Jean Tardieu ; La poésie clandestine et la fraternité chez P. Emmanuel, J. Cayrol, P. Eluard et M. Cohn ; Chanter la grandeur de l’engagement

d’énonciation et les exploiter  Savoir dégager les idées d’un extrait et les reformuler  Savoir comparer des documents  Savoir rédiger entièrement et correctement les réponses (objectif d’expression) Supports utilisés ❏ Chasse à l’enfant, Jacques Prévert, Paroles, 1946, réédition Poche Gallimard 1972. ❏ Jeunes délinquants entre éducation et punition, Jacques Bourquin, Le Monde diplomatique, juin 2002. ❏ Présentation du téléfilm « Les Vauriens », Emmanuelle Bouchez, Télérama n° 2959, 2006. Avertissement :

Aspenström Tout s'efface Tout s'efface Comme de la craie sur un tableau Mais il subsiste parfois Sans qu'on le veuille Sans qu'on s'en aperçoive Des traces Ici Et là Tout s'efface La mémoire se vide A mesure que Sur le front les rides Gagnent en profondeur Le temps passe Le temps fuit C'est bientôt l'heure Et la rupture du fil De la vie Jacques HERMAN (2008) «Nous avons tendance à oublier

venir. XX ème siècle, « La courbe de tes yeux », Paul Eluard (1926), texte et illustration page 212. XX ème siècle, « C », Louis Aragon (1942), texte page 267 et illustration à venir dans les prochaines pages. XX ème siècle, « Le Jardin », Jacques Prevert (1946), texte et illustration page 231. XX ème siècle, « Art poétique », Eugène Guillevic (1949), texte et illustration page 240. XX ème siècle, « Sur le franc-bord », René Char (1953), texte page 221 et illustration dans les prochaines pages.

Nul ne l'a vue et, dans mon coeur, Je garde sa beauté suprême ; (Arrière tout rire moqueur !) Et morte, je l'aime, je l'aime. J'ai consulté tous les devins, Ils m'ont tous dit : " C'est la plus belle ! " Et depuis j'ai bu tous les vins Contre la mémoire rebelle. Oh ! ses cheveux livrés au vent ! Ses yeux, crépuscule d'automne ! Sa parole qu'encor souvent J'entends dans la nuit monotone. C'était la plus belle, à jamais, Parmi les filles de la terre... Et je l'aimais, oh ! je l'aimais Tant, que ma

dure réalité de la vie. Au travers de ces contes, Charles Perrault nous lie à notre âme d'enfant, cependant, elle est également une source inépuisable de culture qui nous renvoie face à notre regard sur l'humanité, comme Charles De Gaulle avec ses « Mémoires de Guerres ». La lecture est elle un simple divertissement ou une prise de conscience ? Majoritairement, nous lisons pour nous évader. Le choix du livre s'opère avant même de l'ouvrir. Une atmosphère se dégage. Son odeur particulière nous installe

oppositions auprès de Breton. Le groupe André Masson, Joan Miró, Michel Leiris, Antonin Artaud rejoignit Georges Bataille et la revue Documents confronte et blâme le travail de Breton comme « matérialisme vulgaire ». En égal revanche, le groupe Jacques Prévert, Marcel Duhamel, Yves Tanguy, s’éloignent radicalement du mouvement. En 1929, Roger Gilbert-Lecomte, René Daumal, Roger Vailland et le peintre tchèque Joseph Sima s’opposèrent également à Breton. En 1933, les surréalistes de tous côtés se rassemblent

 La grasse matinée Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain il est terrible ce bruit quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim elle est terrible aussi la tête de l'homme la tête de l'homme qui a faim quand il se regarde à six heures du matin dans la glace du grand magasin une tête couleur de poussière ce n'est pas sa tête pourtant qu'il regarde dans la

lieu de sûreté. Malheur donc à celui qu'une affaire imprévue Engage un peu trop tard au détour d'une rue ! Bientôt quatre bandits lui serrent les côtés : La bourse ! ... Il faut se rendre ; ou bien non, résistez, Afin que votre mort, de tragique mémoire, Des massacres fameux aille grossir l'histoire. 7       Pour moi, fermant ma porte et cédant au sommeil, Tous les jours je me couche avecque le soleil ; Mais en ma chambre à peine ai-je éteint la lumière, Qu'il ne m'est plus permis de fermer la