Pourquoi les gens lisent-ils ?

La lecture transporte notre imaginaire vers un monde fantastique et féerique, loin de la dure réalité de la vie. Au travers de ces contes, Charles Perrault nous lie à notre âme d'enfant, cependant, elle est également une source inépuisable de culture qui nous renvoie face à notre regard sur l'humanité, comme Charles De Gaulle avec ses « Mémoires de Guerres ».
La lecture est elle un simple divertissement ou une prise de conscience ?

Majoritairement, nous lisons pour nous évader. Le choix du livre s'opère avant même de l'ouvrir. Une atmosphère se dégage. Son odeur particulière nous installe dans une ambiance calme et détendue. Dans un lit bien installé, ou, dans un train bondé de monde, un lien se tisse avec celui-ci. Il devient notre meilleur ami. Il nous suit comme notre ombre, sans jamais se plaindre. Lorsque enfin, nous nous retrouvons en tête à tête, les « yeux dans les yeux », plus rien ne compte ! Le vide se fait autour de nous, et un partage très égoïste se tisse... la lecture nous offre un vrai moment d'évasion. Elle nous permet, pour quelques heures, d'oublier le quotidien. Elle nous transporte d'un monde à un autre, qu'il soit enfantin comme « Arthur et les Minimoys » de Luc Besson ou magique comme « Harry Potter » de J.K. Rowling. Au fil des pages, notre imagination nous projette des fantasmes inavoués. Nous rêvons de devenir le héros. Nous nous projetons dans des rôles divers et variés, à différentes époques. Nous nous émouvons de leurs joies, leurs peurs ou de leurs amours. Nous tendons à penser que nous sommes aussi vaillant que Dartagnan des « Trois Mousquetaires » d'Alexandre Dumas. Nous nous éprouvons à vivre les rudes péripéties de la vie de « Jean Valjean », héros de Victor Hugo de l'œuvre « Les Misérables ». Nous nous déterminons autant que Betty Mahmoody, dans sa lutte pour retrouver sa fille (Jamais sans ma fille). Nous nous bouleversons des sentiments de la romance de « Léa », malgré le contexte