Pseudo-Denys l'Aréopagite

Pseudo-Denys l'Aréopagite – Langage et Théologie Langage et Théologie : Pseudo-Denys l'Aréopagite pensée de Pseudo-Denys exerça tout au long du Moyen Âge une réelle fascination. Le fait qu’on considère Denys comme un converti de Paul sur l'aréopage, et comme le témoin d'un certain enseignement apostolique secret y contribuait. Mais la cause de sa profonde influence doit se chercher dans la richesse de sa doctrine mystique. Hugues de Saint-Victor, Albert le Grand, ou encore Saint-Bonaventure

Tormes. Ce récit foisonnant est mis au compte d'une certaine Sylvia Leclercq, psychologue clinicienne et double de Julia Kristeva, qui à l'instar de celle-ci, affirme son athéisme. L'expérience mystique la fascine : à partir des textes du pseudo-Denys l'Aréopagite, de Plotin ou d'Aristote, elle ébauche un superbe raccourci historique où trouvent place ces explorateurs de l'invisible, « inventeurs de nouveaux espaces psychiques », parmi lesquels celui de Thérèse impose « son extravagante originalité

termes théologiques la communion avec Dieu »5. Si la théologie comporte des éléments doctrinaux, elle est fondamentalement une théognosie par l’intermédiaire du vécu de ses Saints ; c’est donc une « théologie mystique » dans son sens donné par le Pseudo-Denys, laquelle s’oppose à toute théologie intellectuelle. On ne peut connaître Dieu de l’extérieur, mais grâce à une proximité de l’expérience du Mystère. Donc, chez les Pères, la théologie ne consiste pas à savoir quelque chose sur Dieu mais plutôt

point de vue négationniste qui repousse chaque chose dans les retranchements du « presque-rien ». C’est-à-dire que la « négativité du néant » induit un mouvement, une évolution ou un devenir au sein du réel. Selon Bergson le néant ne serait qu'un pseudo-concept sans essence ou une simple contre-possibilité de l'être affirmé. Cette prise de position conteste radicalement l'identité affirmée, par l'être humain, de toutes choses y compris lui-même et engendre ainsi un mouvement d'évolution amenant à

l'entendement. Aux premiers temps du christianisme le baptême se nommait illumination. Et c'était après qu'il eut prononcé ses vœux que le nouveau chrétien, né à la vie véritable, endossait, selon les termes du Pseudo-Denys, des habits d'une éclatante blancheur, car, ajoute l'Aréopagite, échappant par une ferme et divine constance aux attaques des passions et aspirant avec ardeur à l'unité, ce qu'il avait de déréglé entre dans l'ordre, ce qu'il avait de défectueux s'embellit et il resplendit de

Platon, adoptée et adaptée par les Pères de l'Église et ceci jusqu'au XIIème siècle. On constate ensuite une transformation suivant une orientation aristotélicienne dont saint Thomas d'Aquin apparaît comme la figure réformatrice. L’œuvre de Denys l'Aréopagite va tenter pourtant de concilier ces deux aspects apparemment contradictoires entre une vision du monde plus métaphysique et spirituelle que rationnelle et matérialiste. Sa conception du symbole conditionne l'homme dans la structure hiérarchique

certains comme le « docteur illuminé ». Il fit partie de l’ordre des Dominicains tout comme son maître le Maître Eckhart. Ce philosophe fut surtout influencé par ses études approfondies des néo-platoniciens et surtout de Proclus et de l’œuvre Pseudo-Denys l'Aréopagite. Dans ses enseignements, on y retrouve le thème du détachement et une conduite morale austère mais mois doloriste que les autres ascèses. Il a fait ses études à Cologne dans le studium, un couvent qui contient un centre de formation. Mis

est pourtant soulignée dans la philosophie de la religion chrétienne via la tradition biblique (« Dieu vit tout ce qu'il avait fait et cela était très beau » Gn 1,31) et via la tradition néo-platonicienne dont l'Occident hérite par Augustin et le Pseudo-Denys. Ainsi, c'est la beauté qui, à nos yeux, explique pourquoi la raison scientifique scrute l'harmonie des orbes célestes (pour parler comme les anciens), la simplicité, les symétries ou leur rupture dans l'édifice cosmique (pour parler comme les

qui n’est plus considéré comme simple figure de style (rhétorique) mais comme un moyen privilégié de correspondance avec les idées. Un travail important se développe sur les notions de proportion, et la lumière, dans l'art. Philosophes : Pseudo-Denys l'Aréopagite, Augustin d'Hippone, Boèce, Thomas d’Aquin Articles connexes : Philosophie médiévale et Art médiéval . Renaissance [modifier] Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! • Leon

la pâte de verre, elle est dans la longue route des négociants en minerais colorés, elle est dans l’ouverture calculée par l’architecte, dans la tradition des formes mais aussi dans le stylet du moine recopiant sa traduction érigéenne du Pseudo-Denys l’Aréopagite, elle est dans un sermon du dimanche sur la lumière divine, elle est dans la sensation tactile d’être atteint par la couleur, et de simplement regarder vers le haut la source de ce contact. les objets visuels, les objets investis d’une valeur