Psychisme

conscience Commentaire composé semi-rédigé du texte « une difficulté de la psychanalyse », issu de L'inquiétante étrangeté et autres essais, de Freud, dans lequel il légitime la psychanalyse en montrant que nous ne savons pas tout de notre psychisme, introduisant ainsi la notion d’inconscient. Texte étudié « Le psychique en toi ne coïncide pas avec ce dont tu es conscient ; ce sont deux choses différentes que quelque chose se passe en ton âme et que tu en sois par ailleurs informé. Je

gouvernent la vie humaine. Cet inconscient est un refoulement de toutes ces pulsions, des désirs que l'on n'ose pas montrer, exhiber. La théorie freudienne montre que l'inconscient fait indéniablement partie du psychisme, laissant donc entendre que la conscience n'est pas totalement maîtresse de ce psychisme, ce que l'Homme croyait jusqu'alors. Ce serait alors l’inconscient le maître de certains processus conscients : dans « Métapsychologie », il donne l’exemple d’idées et d’actes conscients inexplicables

I Mise à jour de l'idée essentielle du texte. Freud, dans cet extrait de son Abrégé de psychanalyse, se donne pour but d'exposer et d'affirmer la théorie selon laquelle on ne peut entièrement assimiler le psychisme au conscient, au sens où il convient d'affirmer l'existence et le pouvoir d'un inconscient psychique. Il s’agit donc ici de s'opposer à la thèse classique de l'identité de la pensée et de la conscience (thèse au fondement de la psychologie traditionnelle), opposition essentielle pour

(contenu latent, manifeste du rêve, lapsus, actes manqués, humour).  La vie psychique est ainsi conçue comme la manifestation et le développement progressif d’un jeu de forces en conflit au sein d’un appareil psychique. ▪ La structure du psychisme : - On appel « appareil psychique » l’articulation entre l’ensemble des phénomènes psychiques (pensées, affects, actes), dans les topiques de Freud il s’agit de l’articulation entre les différentes instances qui ont des fonctions spécifiques (moi

sans l’autre, puis dans une seconde partie en observant que la conscience et l’inconscient sont séparés. 1) L’inconscient, pour Freud, n’est ni l’inaperçu (Leibniz) ne ce qui n’est pas actuellement à la conscience (Bergson). C’est une instance du psychisme dont on ignore tout et qui se manifeste par ses effets. L’inconscient est constitué de contenus refoulés (des représentations psychiques souvent sexuelles, agressives – c’est-à-dire des pensées, des images, des souvenirs, des fantasmes sur lesquels

esprit mais que je n’utilise pas au moment présent, et dont je ne suis pas conscient, sois par ce que je n’en ai pas besoin, plus besoin, ou pas encore besoin. 2. Deuxième usage du mot : on appelle inconscient un espace psychique. Selon Freud, le psychisme est séparé en deux : le conscient et l’inconscient. Il affirme que ce qui correspond à la première définition d’inconscient est en réalité « subconscient », et définit l’inconscient par ce qui est complètement exclus de la conscience, dont le sujet

à l’origine un médecin intéressé par la neurologie et son ordre premier est thérapeutique or pour atteindre cet objectif il faut comprendre les maladies mentales. Il est donc amené à élaborer une théorie qui permet une meilleure compréhension du psychisme humain, il veut donner un fondement scientifique à celle-ci. La grande théorie de Freud est le refus d’expliquer les maladies mentales par des causes organiques ou physiologiques. Le mot inconscience doit exprimer un dynamisme, un jeu de force qui

Radicale et fracassante car, en s'adressant au Moi, à l'instance en partie consciente de l'individu, le psychanalyste, Freud, remet totalement en cause une affirmation et une illusion prégnantes : le psychisme se limiterait à la conscience , il y aurait pure et simple adéquation entre le psychisme, appelée âme ici -reprenant ainsi le vocabulaire traditionnel de la philosophie- et la conscience entendue comme instance de connaissance et de maîtrise, seule susceptible de définir le sujet humain. Descartes

l’homme de se connaître. L'homme fait le constat d’actes, paroles, pensées dont il est l’acteur, qu’il fait consciemment mais dont il ne se reconnait pas l’auteur, l'homme n'a pas la possibilité de connaître son inconscient, qui est une partie du psychisme formé de pulsions, désirs, sentiments refoulés. Freud propose alors l’hypothèse d’un inconscient psychique. Selon Freud, le « sur moi » sert à désigner le résultat d'un processus qui se déroule chez l'enfant et qui reste imprimé dans son inconscient

qui ne lui est pas donnée. Seulement, comment opérer cette libération, et de quoi se libérer ? L’idée controversée de l’existence de l’inconscient, les différentes interprétations de ses manifestations, et les contestations de sa place dans le psychisme humain entrent alors en jeu ; dans quelle mesure l’inconscient peut-il emprisonner l’âme ? Au premier abord, l’inconscient tel qu’il est décrit par Freud paraît asservir la conscience de l’Homme, qui, soumis à une autre puissance que celle de la