Psychologie Dans La Princesse De Cleves

provinciale de son époque. D'autre part, d'autres auteurs appartenant à d'autres courants littéraires que celui de Balzac et à d'autres époques ancrent leur récit dans le monde réel. C'est le cas du roman historique de Madame de la Fayette, La Princesse de Clèves, dont tous les personnages et lieux sont réels hormis Mademoiselle de Chartres, héroïne du livre. Malgré la modification de leurs noms, ils renvoient à des personnages de la cour de Louis XIV peints par l'auteur. Beaucoup de ses contemporains

le futur), On mêle le comique et le tragique ; On emploie le fantastique lorsque le réel ne suffit pas ; L’écriture utilise beaucoup d’images, des formules-choc, des maximes, dictons, proverbes, langage riche et frappant ; La psychologie des personnages est aussi soumise à cet esprit : Ils errent dans le malheur, éprouvent des sentiments violents et passionnés, passent du rire aux larmes, sont cyniques, amers, exaltés ; 3) Typologie de l’œuvre Baroque ; Roman, théâtre

développer un élément symbolique de son rôle. Ex : L'accoutrement des comédiens du Roman Comique dit à la fois les rôles qu'ils jouent et leur extrême pauvreté. -La psychologie est la grande affaire du roman : tout concourt à la construire pour faire exister le personnage et révéler son point de vue sur le monde. Ex : La princesse de Clèves éprouve les souffrances de l'amour, les sentiments qui la conduiront à s'éloigner de la cour. -La biographie restitue au personnage une histoire qui le situe dans

au mysticisme. Princesse, elle a joué un rôle politique mais a aussi protégé de nombreux écrivains : Rabelais, Marot, des poètes néo-latins, des libertins spirituels, etc. Elle a bcp écrit (avec parfois des longueurs !). En 1531 elle publie le Miroir de l’âme pécheresse, en 1547 l’ensemble de ses poésies : Marguerites de la Marguerite des princesses (importance de la spontanéité dans ce recueil) avec notamment de la poésie de circonstance, des comédies, des essais de psychologie amoureuse. On retient

Rochefoucauld. Elle écrit les mémoires d’Henriette d’Angleterre. Ecriture historique au départ. La Princesse de Montpensier, 1662 : nouvelle très courte qui se passe au 16ème siècle et culmine avec un événement douloureux : le massacre de la Saint Barthélémy, histoire d’adultère, trio sentimental qui finit très mal, univers très pessimiste. La Princesse de Clèves, 1678 : petit roman, psychologie approfondie des personnages, héroïne d’une éducation stricte, préjugés, histoire amoureuse qu’elle refuse

époque est historiquement impossible, concentration d’événements qui se déroulent en quelques jours dans Candide, comme le tremblement de terre de Lisbonne, tortures de l'inquisition, meurtres au Portugal, la caricature des personnages dont la psychologie sommaire est tout entière dans leur nom, Candide et Pangloss, par exemple. Cela est un travail intentionnel sur la réalité pour la rendre plus compréhensible, pour en proposer au lecteur une interprétation. Le roman est ‘’un miroir qui se promène

faire et qui vont se raconter des histoires.) • narrateur extradiégétique : Séparation du monde de la narration : modèle courant, ne peut être représenté (Homère ne raconte pas son histoire, tellement qu’il serait d’une autre époque ; Princese de Clèves, Balzac, Zola, Flaubert.. ) mais parfois à l’intérieur on voit u récit rapporté. (Odyssée : Homère et monde d’Ulysse, à un moment Ulysse prend la parole). + ou - de distance, d’objectivité, de connaissance des événements et de ce qui l’entoure

monuments littéraires - et ont échoué -, il y a peu ou presque pas de grands metteurs en scène. Ceux-ci savent prendre leurs précautions, et -étrange paradoxe- ce sont des metteurs en scène honnêtes, pour ne pas dire médiocres, qui s'attaquent à La Princesse de Clèves ou à Jocelyn! Il faut bien l'avouer, le monde du cinéma ressemble fort à cette "foire sur la place" décrite dans Jean-Christophe: et, mon Dieu, pour ne pas devenir pauvre, pour ne pas être noyé dans la masse, pour ne pas être oublié aussi, on

Le narrateur, relais du romancier Il arrive que le narrateur, au sein du roman, ne se démarque aucunement du romancier lui-même. L'auteur de La princesse de clèves raconte «directement» cette histoire qui se situe un siècle plus tôt, sans citer de source ou émettre de doute sur son authenticité. Même des notations qui touchent à la psychologie intime des personnages plutôt qu'aux événement. Elles sont reçues par le lecteur comme si elles étaient «autorisées», c'est-à-dire garantie par l'écrivain

question sur la nature de la beauté et des qualités d'âme qui peuvent permettre sa réalisation; ces qualités ne sont-elles pas celles qui, plus généralement, nous permettent d'être heureux avec tous nos semblables? Enfin, sur le plan de la psychologie, l'amour est souvent l'occasion, et surtout depuis la psychanalyse, d'interroger notre liberté ou notre détermination, notre faculté à nous libérer des chaînes familiales, des schémas parentaux. Zola, déjà, au 19°Siècle, à travers l'amour de Renée