Puritanisme

08 Janvier 1902. Il caractérise le climat de son enfance de deux façons : d’une part, il note l’étroitesse des liens entre les membres d’une famille, mais d’autre part, une extrême rigidité associée à une croyance protestante et à un certain puritanisme. A l’âge universitaire, Rogers s’engage successivement dans trois voies : son premier choix est l’agronomie, dont le goût lui vient d’une enfance passée dans la ferme de ses parents et d’un intérêt précoce pour la science et la technologie.

de la contemplation »98, Thoreau ambitionne de créer une raison qui « prétend aussi régenter, avec la même sûreté et un égal bonheur le champ de ce que l'on appelait naguère encore la vie morale. » Cette éthique thoreauvienne est marquée par son puritanisme et s'affiche comme une véritable foi puisque le« narrateur de Walden est profondément convaincu de l'omniprésence de la morale au cœur de toute existence »99. ------------------------------------------------- Solitude et émerveillement[modifier]

romaine et les contrôles des États bureaucratiques de l’Europe méditerranéenne. Le fait à expliquer devient, dans cette perspective, la contre-réforme. 3 - KNAPPEN M., [1939], 1964, Tudor Puritanism in Pre-Revolutionary England, London, Mercury Books; cité par BOUDON (2000, p. 811). 4 - HILL C., 1966, Society and Puritanism in Pre-Revolutionary England, London, Mercury Books; cité par BOUDON (2000, p. 813). 536 REVUE TIERS MONDE - N° 195 - JUILLET-SEPTEMBRE 2008 À ces critiques sur la naissance

rationalistes en constante prolétarisation. Le christianisme, enfin, a commencé sa carrière comme doctrine d'artisans itiné­rants. À toutes les périodes de son essor extérieur et intérieur, dans l'Antiquité aussi bien qu'au Moyen Âge et aux temps du puritanisme, il a été une religion spécifi­quement urbaine et avant tout bourgeoise. La cité de l'Occident, unique parmi toutes les autres cités - et la bourgeoisie, sous la forme particulière qu'elle n'a trou­vé que dans l'Occident - fut le théâtre principal

fait-elle ? • Le modèle culturel américain s’est développé autour de la langue anglaise, première langue de communication sur la planète. Ce modèle comporte aussi des valeurs spécifiques (attachement à la liberté, esprit d’entreprise, un certain puritanisme…) qui mélange aussi bien culture populaire (à travers les films à happy end, les soap operas, les séries…) qu’une culture élitiste (le célèbre Museum of Modern Art de New York). Quoi qu’il en soit, ce modèle culturel est devenu un objet marchand

s’arrête pas là. Il révèle ensuite, deux grandes raisons qui font qu’Angleterre et France sont comparables à la veille de leur Révolution respective. D’une part, il relève l’importance du jansénisme en France qu’il pourrait presque apparenter au puritanisme britannique, en ce sens qu’ils étayent tous deux une critique du despotisme. D’autre part, « déchristianisation ne signifie pas désacralisation ». De plus, la révolution anglaise se fonde également sur une idéologie particulière, juridique

planer sur Lennie une interprétation banaliste : la sexualité ne pose pas de problèmes aux peronnages de Steinbeck ; il y a les bordels pour ça, or Lennie n'y va pas, il préfère caresser les petits chiens . Mais ces explications oont disparu, le puritanisme (oui c'est un mot-valise) ayant encore frappé. Etait-il indispensable de traiter sur le mode de la représentation ce que steinbeck évoquait seulement sous la forme de récits oraux rétrospectifs ?cela nuit à la concentration du dialogue. On peut

et de nouveau, l'attention du spectateur est distraite loin du théâtre, artificiellement concentrée sur une fonction parasite : on peut avoir alors un admirable théâtre esthète, on n'a plus tout à fait un théâtre humain. Avec un certain excès de puritanisme, je dirai presque que je considère comme un signe inquiétant le fait d'applaudir des costumes (c'est très fréquent à Paris). Le rideau se lève, l'œil est conquis, on applaudit ; mais que sait-on alors, à la vérité, sinon que ce rouge est beau ou

atteignant ainsi la moitié de ceux des hommes et en 1938, un règlement limite le nombre d'employées au dixième de celui des hommes. Le jeudi noir de Wall street en 1929 annonce radicalement la fin des années folles, après les excès de la garçonne, le puritanisme est de retour et les centimètres de tissus ayant auparavant découverts la peaux se rallongent. La femme se doit donc de renouer avec l’image de la mère de famille dévouée, mais qui se doit d’être élégante, image plus que propagée par l’apparition

partie des élites. Le cas de l'Angleterre est singulier : elle a précédé et influencé les Lumières françaises naissantes, mais ses élites n'ont pas prétendu se substituer au gouvernement ou à l'Église ; sa classe dirigeante est restée imprégnée de puritanisme et s'est plus préoccupée de commerce que de philosophie : elle s'est satisfaite des acquis de sa révolution de 1689. 2. Que sont les Lumières ? La pensée du siècle des Lumières se développe autour de deux thèmes majeurs : le retour à la nature