Pylade

de lui. Pour se venger, Hermione demande à Oreste, infortuné soupirant, de tuer Pyrrhus. L'acte accompli, Hermione désavoue Oreste puis se suicide. L'extrait étudié fait partie du dénouement : Oreste vient d'apprendre cette mort de son ami Pylade et en perd la raison.ProblématiqueComment Oreste sombre-t-il progressivement dans la folie ?I. Oreste ou le paroxysme de la souffrance (v. 1613-1624)· Oreste s'adresse directement aux Dieux, les interpelle par l'apostrophe "Ô ciel"· Selon lui, il

même si elle ne l’aime pas alors qu’il est aimé de la fille d’Hélène et elle-même aimé d’Oreste. Cette chaine d’amour déçues et impossible entrainera la mort de tous hormis l’héroïne et son fils. Dans ce dialogue de l’acte 5 scène 5 entre Oreste et Pylade, son ami annonce à Oreste qu'Hermione s'est tuée ! Il devient fou, il veut se tuer, lui et les autres... On perçoit facilement à la suite de se court résumé qu’Oreste est un personnage tragique. L’analyse qui suit mettra en évidence se pourquoi on

femme Clytemnestre, après son retour de la guerre de Troie. Dans les Choéphores (les porteuses de libations), Oreste, fils d’Agamemnon et de Clytemnestre et frère de la défunte Iphigénie et d’Électre, revient venger son père. Assisté de son ami Pylade il tue d’abord Égisthe, cousin d’Agamemnon et amant de Clytemnestre, et se retrouve devant sa mère. LE PORTIER. – Où est Clytemnestre ? que fait-elle ? Je pense qu’elle aussi va tomber, près d’Égisthe, frappée par la vengeance. CLYTEMNESTRE. –

manger Le Lotus parfumé ! c’est ici qu’on vendange Les fruits miraculeux dont votre cœur a faim ; Venez vous enivrer de la douceur étrange De cette après-midi qui n’a jamais de fin !» À l’accent familier nous devinons le spectre ; Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous. «Pour rafraîchir ton cœur nage vers ton Électre !» Dit celle dont jadis nous baisions les genoux. VIII Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre ! Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons

(Andromaque, Iphigénie et Athalie), il place dans la bouche de son héros un « oui » inaugural, conférant à la première tirade l'aspect d'une réponse: « Oui, puisque je trouve un ami si fidèle, Ma fortune va prendre une face nouvelle » dit Oreste à Pylade (AndromaqueI,1, vers 1-2) Si Racine privilégie un tel début, Corneille et Molière varient la forme de l'exposition. Le monologue du personnage principal: Dans Cinna, Corneille, mettant seul en scène son héroïne à l'ouverture de la pièce

sommes au début de la pièce : Oreste va faire sa demande à Pyrrhus, au nom des Grecs... La scène se passe au palais de Buthrote, la capitale de l’Épire. Deux négociateurs de talent V.140 : "Pressez, demandez tout pour ne rien obtenir" a conseillé Pylade, roi et confident d’Oreste. c’est ce qu’il fait ici... La demande d’ORESTE V.143 à 150 : Les salutations et les compliments, exagérés - Le rôle de chacun est précisé : Oreste est la "voix" de "tous les Grecs" (143), fier d’avoir été choisi pour

artistique. Il va donc protéger la danse et, à l’image dont il modernise l’Empire Romain, il va faire évoluer la danse, en parlant plutôt de danse festive. Les danseurs sont tellement bien traités que deux d’entre eux, très célèbres à l’époque, Bathylle et Pylade se permettent de s’adresser ainsi à Auguste : « Pendant que Rome s’occupe de Bathylle et de moi, elle ne pense pas à toi. Laisse-nous faire, c’est de ton intérêt. » Ces deux danseurs et d’autres vont développer la pantomime dansée, une danse mimique

à un honnête homme. Ainsi, lorsqu'Hermione demande « Il est mort ? », Oreste lui répond « Il expire... » (v.1495-1520), désignant Pyrrhus. A son tour, Oreste s'interroge « Elle meurt... » (v.1604-1612) apprenant le décès de celle-ci. Enfin Pylade, ami d'Oreste, affirme tristement à l'égard de ce dernier « Il perd le sentiment » (v.1645) L’hypotypose ( figure de style consistant en une description réaliste, animée et frappante de la scène dont on veut donner une représentation imagée et

conter la mort de ce dernier, Hermione le rejette et se tue sur le cadavre de Pyrrhus. Oreste sombre alors dans la folie et Andromaque devient reine. L’extrait qui nous préoccupe intervient après le retour d’Oreste qui conte ses exploits à son ami Pylade et lui avoue qu’il aime encore Hermione (promise à Pyrrhus). Oreste va voir Pyrrhus pour lui demander de la part de tout le peuple grec la mort d’Astyanax le fils du chef troyen, Hector, mort au combat . Mais Pyrrhus qui aime Andromaque la mère d’Astyanax

style. Les répétitions sont utilisées pour signifier l’enfermement tragique des personnages dans une passion funeste, toujours vouée au malheur Au fil des scènes, leur démarches se reproduisent donc parfois à l’identique : Oreste déclare à son ami Pylade au sujet d’Hermione v.37 « Je me trompais moi-même ! Ami n’accable point un malheureux qui t’aime …Je défiais ses yeux de me troubler jamais. Je fis croire et je crus ma victoire certaine » , parallèlement Hermione dit à Cléone au sujet de Pyrrhus