Que Puis Je Dire Mien

imaginer une telle scène, jamais dans mes putains de cauchemars les plus tordus je n’aurais pu imaginer ressentir cette douleur. J’ai entendu dire que ça s’appelait la douleur de la disparition. Je n’ai jamais eu quelque chose ou quelqu’un à aimer, jamais eu le besoin de posséder une femme, de la faire mienne complètement, et je n’ai jamais voulu m’accrocher à quiconque avec autant de force. La panique, cette putain de panique totale à l’idée de la perdre

effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a | | |jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : « Parce que c’était | |5 |lui ; parce que c’était moi. » | | |Il y a, au-delà de tout mon discours et de ce que j’en puis dire particulièrement, ne sais quelle force inexplicable et fatale[4], | | |médiatrice de

ensoleillé » et intensifiées « tout, si ». Le poème devient lyrique : le présentatif « c'est » annonce les pronoms possessifs de la première et deuxième personne « le tien, le mien » . Le poète s'adresse directement à sa compagne en manifestant le sentiment d'appartenance, de réciprocité. L'emploi du présent « c'est » puis du passé composé « qui a été » repris par l'idée de nouveauté et de stabilité « n'a pas changé » inscrit cet amour dans un temps nostalgique et prometteur. La liste des comparatifs

mêlent et confondent l’une en l’autre d’un mélange si universel qu’elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : « Parce que c’était lui ; parce que c’était moi. » Il y a, au-delà de tout mon discours et de ce que j’en puis dire particulièrement, ne sais quelle force inexplicable et fatale4, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous être vus, et par des

nom ? Prononcé par des nobles ? Que pouvaient-ils bien se dire ? Je ne comprends guère mon Seigneur. DON BALLUSTE DE BAZAN ne lâchant pas son valet du regard : Que de modestie mon bon Blaze ! Tu ne te doutes vraiment pas de quel sujet il s’agit ? BLAZE encore étonné : Bien sûr que non mon Seigneur. Comment pourrais-je savoir ? DON BALLUSTE DE BAZAN à part : Il faut donc que je sois plus direct. (haut : ) Ce n’est rien. Je vais te le dire moi. BLAZE écoutant attentivement : Et je vous écoute mon

d'excellent goût ; je demanderais seulement qu'il en relâchât quelque peu, et qu'il crût que les grâces lacédémoniennes ne sont pas tellement ennemies des muses françaises que l'on ne puisse souvent les faire marcher de compagnie. Après tout, je n'ai entrepris la chose que sur l'exemple, je ne veux pas dire des Anciens, qui ne tire point à conséquence pour moi, mais sur celui des Modernes. C'est de tout temps, et chez tous les peuples qui font profession de poésie, que le Parnasse a jugé ceci

homme d'excellent goût; je demanderois seulement qu'il en relâchât quelque peu, et qu'il crût que les grâces lacédémoniennes ne sont pas tellement ennemies des muses françoises, que l'on ne puisse souvent les faire marcher de compagnie. Après tout, je n'ai entrepris la chose que sur l'exemple, je ne veux pas dire des anciens, qui ne tire point à conséquence pour moi, mais sur celui des modernes. C'est de tout temps, et chez tous les peuples qui font profession de poésie que le Parnasse a jugé ceci

Vicomte : c’est trop facile ; retournement de situation à la lettre 44 : Valmont finalement accepte, afin de punir Mme de Volanges de le desservir auprès de Tourvel ; les lettres 96 et 97 annonce sa "victoire" à Merteuil, selon le point de vue de Valmont puis selon celui de Cécile. On voit ici que la séduction demandée à la page ... n’aboutit qu’ à la page ... ! Entre temps, d’autres intrigues se nouent, la relation entre Tourvel et Valmont ou Cécile et Danceny par exemple. Le film ne fonctionne pas autrement

les morts était mort, « ceux-là surtout ». Un jour, tout Bicêtre semblait rire, c’était le jour où l’on « ferre les forçats » qui devaient partir le lendemain pour Toulon. Le geôlier emmena alors le condamné dans une petite cellule vide pour qu’il puisse voir le « spectacle ». Ce spectacle a pour but de mettre en scène les forçats (= hommes décrits comme hideux, hurlants et déguenillés). Les forçats sont alors alignés, séparé par des chaînes, ils doivent se déshabiller pour ensuite enfiler de nouveaux

sérieux? A d'autres occasions je ne m'arrêtais pas de lancer des vannes à ma sœur, cela devenait un jeu. Ce jeu se répétait tellement souvent que cela finissait par agacer tout le monde sauf ma sœur qui me répondait toujours dans le même sens que le mien. Tout le monde en arrivait presque à croire que nous étions déjà amants. Craignant de me faire démasquer, j'arrêtais ce jeu dangereux mais quelle ne fût pas ma surprise de voir ma sœur qui continuait à son tour à me lancer des : " je t'aurai un