Quel Rapport La Poésie Entretient Avec Le Réel

fils d’un homme d’affaires palestinien de confession protestante, qui avait vécu aux Etats-Unis et était citoyen américain, Edward W.Said, comme il le raconte dans A contre voie est «  un arabe éduqué à l’occidental », passionné de littérature, de poésie et de piano. Sa famille , installée en Egypte en 1947, l’envoi étudier aux Etats- unis en 1963, il devient professeur de littérature comparée à l’Université Columbia de New York. Intellectuel et musicologue, grand lecteur de Ardono, Foucault, Edward

au début d’une phrase , d’un vers , d’une proposition. ( Ex : « Rome l’unique , Rome le beau, Rome t’a vu naitre… »L’Epiphore : Répétition d’un mot ou d’un groupe de mots en fin de phrase, Ex : « Musique de l’eau/ Attirance de l’eau » (courant en poésie)Répétition : Un même mot est répété plusieurs fois dans le texte, mais les mots répétés sont séparés dans la phrase ou dans le texte Ex : « La terre était grise, le blé était gris, le ciel était gris »Parallélisme: Consiste à reprendre la même construction

la fable que l’auteur présente ainsi à son lecteur, se cachent un plus haut sens, les enseignements d’une sagesse, les ferments d’une méditation sur l’homme. Cette mise en garde de l’écrivain humaniste montre que la littérature entretient avec le monde des idées un rapport qui ne va pas de soi. Paul Bénichou cherche dans le préambule du Sacre de l’écrivain à le clarifier. Alors que la philosophie et les disciplines rationnelles qui lui sont liées élaborent des systèmes, échafaudent des constructions

La poésie CORPUS ET SUJETS 1 Série L - France métropolitaine - Juin 2006 Objet d’étude : La poésie. CORPUS TEXTE A. Aloysius Bertrand, « La Ronde sous la cloche », Gaspard de la nuit, III-6, 1842. TEXTE B. Arthur Rimbaud, « Les Ponts », Illuminations, 1886. TEXTE C. Arthur Rimbaud, « Aube », Illuminations, 1886. TEXTE D. Henri Michaux, « La Jetée », Mes propriétés, L’Espace du dedans, 1930. TEXTE E. Francis Ponge, « Le Pain », Le Parti pris des choses, 1942. ÉCRITURE I. Vous répondrez

troublée, où la menace des invasions et l'omniprésence de la guerre s'éloignent, il s'adresse à un public aristocratique soucieux davantage de raffinement. Plus qu'aux exploits guerriers il fait la part belle à la notion de courtoisie développée par ­la poésie à la même époque ; il chante ce nouveau type de relations humaines, fondées sur la loyauté, la générosité, la délicatesse, la mesure et une nouvelle conception de l'amour : l'amour courtois ou fin' amor, où le chevalier met sa valeur au service de

LA POESIE Notions inconnues : * La versification Noms des vers : * 12 syllabes : alexandrin * 11 : hendécasyllabes * 10 : décasyllabes * 8 : octosyllabes * 7 : heptasyllabes Diérèse : prononcer en poésie une syllabe qui n’est pas prononcée en prose Synérèse : rassemble en une seule syllabe, dans un vers, ce que la prononciation prosaïque sépare. Les rimes : * Rimes féminines : terminée par un e muet * Rimes pauvres : 1 phonème semblable * Rimes suffisantes :

chanson XII Une autre « Tant que vivray en aage florissant , / Je serviray amour , le dieu puissant ... » . Toute fois dans les deux poèmes de Marot cités précédemment on peut retrouver un dimension philosophique mythologique . L'arbre de la poésie marotique dont les racines plongent dans la piscine de la sagesse , donne une image assez féminine de l’inconscient . L'amour divin est représenté avec les déesses qui seraient un moyen d'instaurer la paix parmi les hommes . Ainsi avec cette image

Angelo Hesnard en 1917[4]. Il en a retiré la conviction du lien profond unissant le monde réel et le monde sensible des rêves, et d'une forme de continuité entre l'état de veille et l'état de sommeil (voir en particulier l'écriture automatique). Dans l'esprit de Breton, l'analogie entre le rêveur et le poète, présente chez Baudelaire, est dépassée. Il considère le surréalisme comme une recherche de l'union du réel et l'imaginaire : « Je crois à la résolution future de ces deux états, en apparence si

fondement, son rapport au monde et à la réalité. Pour Platon, ce n'est qu'une copie du réel, mais Aristote le défend car à travers l'imitation, nous pouvons voir de véritables critiques et révélations sur ce qui nous entoure. Le théâtre pose en effet de manière particulièrement cruciale la question de son rapport au monde : le théâtre est-il une représentation fidèle ou une vision déformée du monde ? Est il un miroir qui le reflète ? Le théâtre entretient sans aucun doute un rapport privilégié avec

temps de les faire transparaître. Car la structuration de l'univers fictionnel obéit aux mêmes procédures signifiantes que l'appréhension du monde réel et pour cela l'écrivain et le lecteur doivent partager une série d'opérations cognitives. La fiction, quelque gratuite et indépendante qu'elle puisse paraître, garde toujours des attaches profondes au réel immédiat, car c'est dans cette réalité historique qu'elle puise ses filons. La fiction représente bien la vérité par le mensonge, pour emprunter