Quels Sont Les Differentes Fonctions Du Portrait Dans Une Oeuvre Romanesque

ACTA IASSYENSIA COMPARATIONIS 4/2006 NATALIA LECLERC Doctorante, Paris IV – Sorbonne Pouvoir de l’argent et puissance romanesque chez Balzac, Dostoïevski et Fitzgerald “Gomme on a réson t’afoir paugoup t’archant !” s’exclame le baron de Nucingen1 lorsqu’il achète la docilité d’Esther à la prétendue madame de SaintEstève. L’argent semble donner le pouvoir, mais ce pouvoir est ambigu à plusieurs titres. L’argent est entouré d’une réputation d’immoralisme, surtout quand les conditions dans lesquelles

puisqu’il ne sera question que du personnage romanesque, et donc du seul genre narratif. Cela fait une différence sensible avec les réflexions autour du statut du personnage fictionnel que vous a présentées Françoise Lavocat, réflexions qui envisageaient des formes aussi différentes que le personnage filmique, littéraire ou de jeux vidéo. 3/ 3ème et dernier point de ce cadrage liminaire : j’appuierai mes analyses sur un corpus précis : quelques grandes œuvres du canon moderniste, essentiellement 1

DENIER DU REVE DE M. YOURCENAR : lecture pirandellienne d’une critique politique des années trente Les essais yourcenariens publiés autour des années 1920-30 constituent un véritable laboratoire d’idées où l’auteur a puisé pour la création de ses œuvres. Le bref renvoi à Pirandello présent dans “Diagnostic de l’Europe” atteste notre hypothèse nous permettant de procéder à une relecture intéressante de Denier du rêve. Partant des propos de Pirandello sur le cinéma, nous avons pu saisir un autre aspect

texte est-il un apologue ? ou Par quels moyens Voltaire parvient à mettre en place une satire sociale dans ce chapitre ? Voltaire, Candide, chap.XXX, « conclusion », de « Candide en retournant dans sa métairie » jusqu’à la fin Quels sont les différents éléments qui appuient la satire dans cet extrait ? Voltaire, Candide, chap.VI, « l’auto-da-fé », du début jusqu’à « un fracas épouvantable. » Par quels moyens Voltaire parvient à mettre en place une satire sociale dans cet extrait ? Voltaire

propre moi ? Drieu en appelle à la raison pour départager les critiques et l’auteur sur une question qui n’a a priori rien de rationnel (« qui a raison ? ») : il y a quelque chose d’absurde et d’incohérent chez un auteur qui peine à définir sa propre œuvre. Le projet auctorial, s’il en est, peut et doit déterminer la nature de l’œuvre. La contradiction entre projet de l’auteur et qualificatif par le critique est révélatrice d’une difficulté d’écriture, ou d’une mauvaise foi à l’œuvre (Drieu refuserait

nous présentons en quelques lignes les données les plus importantes de la vie de Maupassant pour nous arrêter ensuite sur son œuvre. Guy de Maupassant, naît le 5 août 1850, dans un manoir. Ou plutôt à Fécamp dans une maison bourgeoise. Sa mère veut falsifier son état civil pour donner à son fils un lieu de naissance autrement glorieux que Fécamp. Mais toute « sa vie et son œuvre sont marquées par cette imposture de l’origine, qui contribua à séparer Maupassant de lui-même, à scinder son identité pour

siècle, entre deux périodes pour le moins différentes: la première moitié correspond au carrefour de plusieurs mouvements -on assiste à l'avenement du Romantisme- à l'origine du réalisme, dont le précurseur est Stendhal.Les contraintes classiques s'opposent alors aux libertés romantiques. Romantisme: être de son temps, revendiquer la mordernité -à la base, on parle de "romantiscisme". Chez Stendhal se créé une dualité entre quelque chose de romanesque et la rigueur d'une analyse critique, une

admettre, dans un sens, que chaque photo - qu'elle soit figurative ou non - a forcément une histoire. Derrière chaque photographie, il y a, un processus qui a mené à sa création ; même une photo non-figurative est le résultat d'un processus. les différentes formes de liens entre l’image et le texte classés en deux grandes catégories sont : le « récit photo » et le « photos récit ». Le récit photo est un texte illustré par des photos. Les « photos récits » sont des textes qui dialoguent avec l’image

de la Princesse de Clèves, Mme de la Fayette s’est essayée à différent genres littéraires dans la décennie qui est entre la Princesse de Montpensier* et Zaïde* (donc entre 1662 (la princesse de Montpensier) et 1671 (Zaïde*). 1678 : Princesse de Clèves. Elle a donc mis sept ans à rédiger la Princesse de Clèves. Elle a écrit durant la décennie un recueil de mémoire (histoire) et un roman héroïque. En revanche, si les ouvrages sont différents dans leur forme et dans leur genre, certains motifs reviennent

la Mole qui, malgré la distance du milieu entre lui et Julien, sert de professeur au jeune homme dans le monde aristocratique => symboliser le décalage entre les désirs du héros et ce qu’il obtient finalement. Le héros, plongé dans le monde romanesque de la France des années 1830, se débat avec ses idées reçues, et reste obsédé par ses idées d’ambition, avant de percevoir finalement la vérité : il a sacrifié l’amour et le bonheur a l’ambition. Les désirs de Julien se heurtent a la réalité mais