Rabelais Le Prologue

Alejo Carpentier dans le prologue de son roman Le Royaume de ce monde a introduit une confusion qui alimente encore aujourd’hui le discours critique hispanophone et qui a suscité la création du terme de « réalisme merveilleux » dans les milieux littéraires antillais et brésiliens. Si la tendance à mêler réel et merveilleux est présente de longue date et en tout lieu en peinture (Jérôme Bosch, Le Greco, Pierre Paul Rubens, Francisco de Goya) comme en littérature (François Rabelais, Voltaire, Laurence

du poétique ». Prologue de Gargantua, 1534 → lecteur implicite : bon vivant, gaillard. + celui qui est capable de reconnaître l'allusion littéraire. Il faut aller vers la lecture allégorique : discerner sous un mythe/histoire un sens caché, le plus souvent moral et religieux. Dénicher le haut sens derrière la gaudriole. Distinction sens littéral bas, grotesque et le plus haut sens, digne de respect. Lecture allégorique qui touche à sujets graves. MAIS rupture ds prologue : lecture allégorique

maladie. En résumé, alors que Jean-Luc Lagarce apprend qu’il est atteint du sida en 1988, il se sent inopinément condamné. Au printemps 1990, il rédige  Juste la fin du monde.  La pièce s’ouvre sur un prologue : s’exprimant seul sur scène, Louis, 34 ans, dit qu’il va mourir et annonce sa décision de retrouver sa famille pour annoncer la nouvelle à ses proches. Accueilli par sa mère, sa sœur Suzanne, son frère Antoine et la femme de ce dernier Catherine

Dans le prologue de Gargantua, Rabelais conseille à son lecteur d’être semblable à un chien qui ne se laisse pas dérouter par la dureté de l’os qu’on lui propose et qui, avec patience, parvient à en dégager la « substantifique moëlle » : sous la rudesse grossière apparente de la fable que l’auteur présente ainsi à son lecteur, se cachent un plus haut sens, les enseignements d’une sagesse, les ferments d’une méditation sur l’homme. Cette mise en garde de l’écrivain humaniste montre que la littérature

puisque issue du père des mensonges. Ensuite viennent le plaisir et la jouissance intellectuelle due à des connaissances supérieures et inaccessibles pour les humains, et la damnation du docteur Faust, dénouement tragique, à la fin du récit. Dans le prologue, la question du salut de l’âme est posée de façon rhétorique aux lecteurs. Faust est un vieux docteur, érudit qui souhaite faire avancer la connaissance humaine. Méphistophélès, un suppôt du diable, lui propose de lui faire découvrir toutes les

du récit, ce que les critiques appellent la déconstruction du roman à laquelle, selon eux, se livre Diderot autant par plaisir que par une sorte de pédagogie proche de la maïeutique plus ou moins apparentée à celle d’un Socrate revu et abreuvé par Rabelais ! Récit des Amours de Jacques : « Jacques commença l’histoire de ses amours » p. 11. Récit principal Comme le maître s’est endormi, le lecteur ne connaîtra pas ce qui s’y est dit si ce n’est pas un rapide résumé, fait (p. 12) le jour suivant

un groupe cohérent. Ce sont des esprits de la Renaissance. Ils appartiennent à un mouvement qui veut libérer l’homme des tutelles de l’Eglise. Les premiers humanistes sont représentés par les trois Italiens Pétrarque, Ficin et Pic de la Mirandole. Rabelais, Montaigne et Machiavel s’opposent à eux. - Machiavel (1469 – 1527) : Son œuvre majeure est « le prince » en 1532. Il y explique comment acquérir et conserver le pouvoir. C’est donc un exposé sur les moyens de gouverner et la façon d’envisager

vais détrôner le Sophi;(4) On m'élit roi, mon peuple m'aime; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant: Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même, Je suis Gros-Jean comme devant. (1)Troussée: Habillée (2)Picrochole: Voir "Gargantua" de Rabelais. Le personnage s’imagine pouvoir se rendre maître de l’univers par ses conquêtes. (3)Pyrrhus: Roi d’Epire (2e s. av. J.-C.) Il était particulièrement ambitieux. On se souvient de sa phrase "Voilà une victoire qui va me coûter cher". (4)Le Sophi:

à l'humour français ce que Rabelais est au comique ; d'autres en ont profité, conformément à une tradition à qui il tarde de voir les « pierres » se transformer en pain ; pour tous les autres, les lecteurs comme nous, c'est d'ignorance qu'il s'est agi. Une ignorance dans l'art immémorial de la lecture. C'est que le cas Flamel n'est pas unique. Je pense à la plus célèbre encyclopédie du Moyen Age, Sidrac ou la Fontaine de toutes sciences. S'il faut en croire son prologue, le texte français du Sidrac

littératures du Nord, ainsi les lecteurs étaient fatigués de tant d'imitations de l'espagnol ou de l'italien, beaucoup d'entre eux virent dans les Contes ce que nous appellerions « un retour à la tradition nationale ». Ils y reconnurent la veine de Rabelais traitée dans le goût de Marot Maître François et Maître Clément les sujets ordinaires de nos anciens fabliaux, et en y applaudissant, il leur sembla qu'ils s'applaudissaient de s'être retrouvés eux-mêmes. Qu'on se rappelle à ce propos la violente