Racine Et Le Jansénisme

JEAN RACINE (1639-1699) Jean Racine, né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699, est un dramaturge français considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique de la France de Louis XIV. Son père était greffier et ses deux grands-pères occupaient des positions-clés au grenier à sel de La Ferté-Milon et de Crépy-en-Valois Issu d'une famille de petits notables et vite orphelin, il est éduqué par les "Messieurs" (les "Solitaires") de Port-Royal

coïncide avec le règne de Louis XIV (absolutisme, respect des règles, noblesse de cour) Trois phénomènes expliquent le renouveau de la tragédie : - de meilleures conditions matérielles - De nouveaux dramaturges de talent : Scudéry, Rotrou, Corneille et Racine - La redécouverte de la Poétique d'Aristote. Les théoriciens méditent les préceptes de cette œuvre et élaborent progressivement une tragédie régulière, c’est-à-dire qui obéit à des règles précises => naissance de la tragédie classique. A. Un ensemble

Introduction : Dans sa tragédie Phèdre, créée en 1677, Racine montre les ravages de lapassion amoureuse. Phèdre, l’épouse du héros Thésée, tombe amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Cette passion, considérée comme incestueuse, va provoquer le malheur de Phèdre et de son entourage. Dans la scène 3 de l’acte 1, Phèdre apparaît pour la première fois. Elle est décrite comme très malade, épuisée. Oenone, sa servante, inquiète de l’état de santé de sa maîtresse, tente de lui arracher des aveux. Après

pièce de Racine met en avant le pessimisme de l’être humain en y racontant l’histoire d’un monstre aveuglé par ses passions dévorantes. Racine souhaite ainsi mettre en avant la cruelle réalité des rivalités entre êtres humains, comme ici politique et amoureuse avec son demi-frère, Britannicus. Mais également l’hypocrisie telle que Narcisse, fourbe et vicieux, qui pousse Néron à enlever Junie et à éliminer ces ennemis Britannicus et sa propre mère , Agrippine. Dans cet ouvrage , Racine nous montre

jean Jean Racine Naissance : le 21 décembre 1639, à la Ferté-Milon (Picardie). Famille : moyenne bourgeoisie, il devint orphelin à l’âge de 4 ans et fut élevé par ses grandsparents. Formation : 1649 : études à Port-Royal-des-Champs puis collège de Beauvais, haut lieu du jansénisme, à Paris et retour aux Granges de Port-Royal-des-Champs pour une année de rhétorique. 1658 : classe de philosophie au collège d'Harcourt, à Paris. Évolution de la carrière : Racine commença par écrire des poèmes

Sainte-Colombe Il aurait été en contact avec des familles protestantes. (source:Jonathan DUNFORD, musicien américain). A partir de ces quelques informations, Pascal Quignard imagine alors un personnage musicien, austère et intransigeant, proche du jansénisme. Bien qu'on ne sache pas précisément les dates de vie et de mort du musicien, s'il est né vers 1640, le roman commence "au printemps 1650", dans le livre, Sainte-Colombe est déjà veuf et père de deux filles. L'auteur a quelques peu changé les faits

Augustin : « C’est volontairement que je ne voulais pas », la dérivation porte l’actionCorneille : Constance de Rodrigue. Le moi cornélien n’est pas tragique, sa liberté est quasi absolu.Racine : le héro racinien est scindée en deux. Marqué par le jansénisme (pêché sans rédemption, Dieu prédestine certaine personne). Le moi racinien est tragique. 1 néce de venger son honneur + 1 nécce de plaire à Chimène. Les 2 ne vont pas ensemble.Descartes : Cogito qu’il exerce = pas d’aliénationFreud : « Le moi n’est

La passion dans Phèdre I) son expression dans Phèdre II) marques & caractères de la passion dans le théâtre de Racine I) cette passion apparaît comme une tare, un malheur => voulue par les dieux => subie par les humains => ceux qui la vive sont détruits passion => destructrice Cette expression s’exprime de 2 manières différentes 1. sur le plan stylistique (au niveau de l’écriture) 2. sur le plan dramatique (l’action) 1. L’écriture Le mot passion n’est quasiment pas

sera jamais à lui. Pylade prévient Oreste qu’il faut s’enfuir car l’armée de Pyrrhus vient le venger. Or Oreste apprend qu’Andromaque s’est suicidée donc s’évanouit. Pylade finit la pièce en disant qu’ils partent. Racine est un élève des gens de Port-Royal (abbaye) : foyer du Jansénisme, qui est une hérésie autour du problème de la grâce. Pour eux, Dieu a totalement les mains sur la grâce, qui ne dépend pas des actions des Hommes. Ils ne sont pas « chrétiens par intérêt » et obéissent simplement aux

finitude de la condition humaine, - au sens de la vie... Racine s'inscrit dans la lignée des moralistes du Grand Siècle pour qui la passion est l'ennemie absolue qui met fin à la paix intérieure et introduit le trouble dans l'ordre social, - Il est aussi marqué par le jansénisme si bien que Phèdre peut aussi être lue comme une méditation religieuse, sur le péché, la prédestination et le salut... Cela dit, il faut examiner comment Racine a mis son art poétique d'auteur dramatique au service de ses