Radovan Karadžić

ethnique et sa mise en œuvre ne sont pas de l’ordre du normal et sont sanctionnés. Cette justice n’est pas réparatrice, mais elle pour vocation de clore, du moins en partie, symboliquement, le conflit. Des ombres, pourtant, ternissent ce tableau : Karadzic et un certain nombre de responsables, y compris de hauts responsables bosniaques, sont toujours en liberté, entourés de fidèles. Pour éteindre le conflit, c’est sans doute l’immense majorité des responsables politiques et une grande partie des responsables


Parti
démocratique
serbe
(SDS)
et
Communauté
démocratique
croate
(HDZ).
Le
 SDA
était
dirigé
par
Alija
Izetbegovic,
écrivain
fondamentaliste
de
l’Islam.
Le
SDS
était
 dirigé
par
Radovan
Karadzic,
psychiatre.
Quant
au
HDZ,
il
était
sous
la
dépendance
de
 son
homologue
croate.
 
 59
 En
octobre
1991,
le
parlement
de
Sarajevo
vota
un
texte
définissant
la
souveraineté
de
la
 république.
Le
SDS
de
Karadzic
s’y
opposa,
mais
le
référendum
du
1°
mars
1992,
 organisé
à
la
demande
de
la
CEE,
confirma
la
volonté
du
peuple.
Les
serbes
s’étaient


requête est rejetée par Khartoum qui ne reconnaît pas la compétence de la Cour. 21 juillet 2008 Inculpé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour son rôle dans la guerre de Bosnie, notamment pour le massacre de Srebrenica, Radovan Karadzic, ex-chef politique des Serbes de Bosnie, est interpellé par les services secrets serbes. Son arrestation était l'une des conditions requises pour que la Serbie puisse à terme intégrer l'Union européenne. 29 juillet 2008 Le Conseil de sécurité

laisse la Slovénie accéder sans dommages excessifs à l’indépendance, il n’en est pas de même pour la Croatie et surtout la Bosnie Herzégovine, région où les diverses populations sont particulièrement enchevêtrées. Les Serbes de Bosnie, menés par Radovan Karadzic et soutenus par la Serbie de Slobodan Milosevic, refusent toute accession à l’indépendance. Sarajevo, capitale et symbole d’une région multiethnique, est un des principaux enjeux de l’affrontement. Les Serbes harcèlent les habitants de Sarajevo

instrument de la guerre froide, devenu le bras armé des Etats-Unis en Europe et dans le monde. Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie qui siège à La Haye a inculpé pour crimes contre l’humanité les dirigeants serbes de Bosnie, Radovan Karadzic et Ratko Mladic. Arrêtés en Serbie, le premier en 2008 et le second en 2011, leur extradition était posée par l’Union européenne comme une condition nécessaire pour que le dossier d’entrée de la Serbie soit examiné. L’ancien président de la

l'humanité (son procès fut interrompu par sa mort en détention). Les États sont tenus de coopérer avec le TPIY pour la recherche des preuves et la remise des accusés. Ainsi après bien des atermoiements la Serbie remit finalement au TPIY le Dr Radovan Karadzic, ancien dirigeant du Parti démocrate serbe de Bosnie-Herzégovine et suspecté responsable de la politique d’épuration ethnique perpétrée contre les populations musulmanes et croates de ce pays. b) Le TPIR Pour les mêmes raisons ayant motivé la

enfoncèrent la Bosnie-Herzégovine dans le chaos, et donnèrent puissance et légitimité aux partis politique mafieux qui dominent toujours le pays. La profondeur de l’absurdité est exprimée par une blague macabre d’un ami. Se référant au leader serbe Radovan Karadzic elle dit : « Un homme tue un autre homme et est condamné à la prison à vie. Un homme tue 20 hommes et est envoyé dans un asile de fous. Un homme tue 200’000 hommes et est invité par les Nations Unies à négocier la paix. » Les accords de Dayton

l'assaut de la Bosnie-Herzégovine *conflit à base ethnique : pol purification ethnique aux dépens bosniaques *sur place, en Bosnie, troupes serbes relayées par une force locale (Serbes de Bosnie qui se battent aux côtés des troupes serbes : R. Karadzic) Croates attaquent Bosnie pour récupérer territoires du Sud où vivent des Croates => brutalisation extrême, guerre d'anéantissement, ce jusqu'en 1995. 1995 : accords de Dayton -> fin guerre entre Bosnie, Serbie et Croatie. Accords supervisés par

pantalons, des cartons de chemises. Il y en a jusqu’au plafond. À sa tignasse, je reconnais le cerbère en battle-dress qui nous accueille un pistolet-mitrailleur à la main. C’est Radovan Karadzic, le leader serbe. « Mon camarade a du mal à respirer », lui dit Bernard. Karadzic me fait une trachéotomie sur un coin de table, puis nous descendons au sous-sol par un luxueux escalier de verre. Les murs tendus de cuir fauve, de profonds canapés et un éclairage tamisé donnent à

pantalons, des cartons de chemises. Il y en a jusqu’au plafond. À sa tignasse, je reconnais le cerbère en battle-dress qui nous accueille un pistolet-mitrailleur à la main. C’est Radovan Karadzic, le leader serbe. « Mon camarade a du mal à respirer », lui dit Bernard. Karadzic me fait une trachéotomie sur un coin de table, puis nous descendons au sous-sol par un luxueux escalier de verre. Les murs tendus de cuir fauve, de profonds canapés et un éclairage tamisé donnent à