Raison

("Nous ne nous tenons jamais au temps présent", 43). L'homme rate donc sa vie à cause de sa trop grande réflexion sur le passé et l'avenir. L'imagination - C'est l'un des "principes d'erreur" & il suffit d'un rien, pour que l'homme perde toute raison. Son pouvoir est tel qu'elle a une emprise sur l'homme en dehors même de tout support, au point que les rois lui paraissent puissants et leur costume font leur illusion et accorde une place exagérée à l'apparence, l'une des causes de l'imagination

peut éprouver pour un membre de sa famille, un ami, une personne en particulier ou les autres en général. On peut aussi aimer les animaux, une activité, une culture, un pays ou un plat. Tout oppose l’amour à la raison, sa spontanéité, sa forme parfois excessive, tandis que la raison implique la prudence, la modération et la réflexion. On peut donc se demander s’ils peuvent être réuni. L’amour est-il raisonnable ou dangereux et insensé ? Ce travail va aider à y répondre, en exposant d’abord

liberté d'un individu. Durant le texte il énonce plusieurs possibilités pour démunir autrui de sa liberté de sa raison. Dans un premier temps, il montre grâce a deux procédés comment enlevé la liberté physique d'une personne. Puis dans un deuxième temps, il explique comment on peut prendre maitrise de l'esprit d'autrui et ainsi celle de son corps. Spinoza nous explique que pour prendre la raison d'une personne et donc sa liberté d'agir et de penser, il faudra lui insuffler un sentiment de crainte, ou

C'est pour quoi les penseurs prônent la raison humaine au dépit des connaissances révélées. Dans les «  Lettres Persanes », derrière Usbek, Montesquieu s'exprime en faisant l'éloge de la raison. Il use d'un registre ironique pour faire la satire de la religion notamment lorsqu'il parle de la sagesse orientale. C'est en réalité la théologie orientale qui est critiquée. A travers la diatribe de la religion, les philosophes glorifient le triomphe de la raison sur la foi et la croyance. Ils s'opposent

expérience, les réflexions suivantes peuventnous suffire ». Cette phrase qui ouvre le texte est aussi celle qui en donne le fil conducteur. Humeau début de cette section de « L’enquête » fait la différence entre deux types de recherches oud’objets de la raison humaine : les relations d’idées et les faits. Aux relations d’idéescorrespondent les affirmations « qui sont intuitivement ou démonstrativement certaines » et ellesrenvoient aux sciences de la géométrie , de l’algèbre et de l’arithmétique. Ce qui

bien examiné. Il n'y a guère que le dernier cas dans lequel l'assentiment puisse être ferme et satisfaisant. Il est aussi rare que difficile d'être content de soi, lorsqu'on n'a fait aucun usage de sa raison. ou lorsque l'usage qu'on en a fait est mauvais. Celui qui croit, sans avoir aucune raison de croire, eût-il rencontré la vérité, se sent toujours coupable d'avoir négligé la prérogative la plus importante de sa nature, et il n'est pas possible qu'il imagine qu'un heureux hasard pallie l'irrégularité

qu’il est la seule créature raisonnable sur terre), les dispositions naturelles qui se rapportent à l’usage de sa raison ne devaient se développer complètement que dans l’espèce, mais non dans l’individu. » La thèse reviendrait à dire que le développement complet et absolu de la raison chez l’Homme ne peut être atteint que dans l’espèce humaine, et non dans l’individu. En effet, la raison, qui est donnée à la créature humaine, a besoin d’essais, d’exercices et d’enseignements pour progresser peu à

adéquate. 2 Cela dit, cela ne veut sans doute pas dire que l'homme ne dispose d'aucun savoir : car il existe en effet des connaissances, des faits admis, sans conteste. Les corps sont pesants, les hommes sont mortels, 2+2=4 : ces vérités de fait ou de raison semblent indubitables ! Le propos de Pascal invite sans doute à mettre le doigt sur autre chose. Ces "grandes âmes" n'arrivent à l'ignorance savante qu'après "avoir parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir" : c'est-à-dire qu'il y a une place

vivant doué de raison. Cette hypothèse résulte d’une longue tradition philosophique qui a construit le concept d’humanité en opposition à celui d’animalité. Ainsi, on a tendance à considérer que l’homme se distinguerait du reste des créatures vivantes parce qu’il serait capable de pensée, de conscience, de langage et de liberté, alors que les animaux n’en auraient pas la capacité. Cela confèrerait à l’homme une dignité particulière : seul d’entre les créatures à posséder la raison, il serait également

cas, l'amour ne serait que dans notre imagination, une forme d'illusion, qui grâce à son pouvoir de fascination, met en déroute nos sens et notre raison. Donc si l'on s'en tient à suivre notre raison, l'amour serait impossible, car la raison, par l'intermédiaire de la connaissance, dissipe les illusions. Si c'est cela, les personnes qui suivent leur raison et ont le souci de vérité ne pourront-elles connaître l'amour ? Le bonheur, notion aussi abstraite que complexe, et pourtant universelle, semble