Rapport Nature Culture Différences Enfant Sauvage

et d’Orou Chapitre IV : Suite de l’entretien de l’aumônier et avec l’habitant de Tahiti Chapitre V : Suite du dialogue entre A et B III. LES PROTAGONISTES DU SUPPLÉMENT IV. AXES D’ANALYSE Critique de la colonisation Le mythe du bon sauvage L’opposition entre nature et société Les lois La sexualité et les mœurs Une œuvre protéiforme DANS LA MÊME COLLECTION EN NUMÉRIQUE 7 À PROPOS DE LA COLLECTION 9 COPYRIGHT 9 Supplément au voyage de Bougainville (Fiche de lecture) I. INTRODUCTION Le

Discussion de Français Sujet : « …en détruisant les cultures amérindiennes, c’était une part de lui-même que détruisait le Conquérant, une part qu’il ne pourra sans doute jamais retrouver. » J.M.G Le Clézio Dans son ouvrage « Le rêve mexicain ou la Pensée interrompue » publié en 1988, JMG Le Clézio aborde le thème de la colonisation du Mexique par les Espagnols. Il nous propose une réflexion démontrant que les conquérants ont gravement nuit à la liberté culturelle des Indiens en les traitant

consommateurs et aux électeurs de faire leur choix. Chacun devant décoder les signes, les insignes ou les enseignes semblant les plus crédibles. Les fils du web et de la Pub’ sont des individus de plus en plus avisés pour décoder les similitudes et les différences que proposent les démocraties de marché en termes de marchandises et de services publics. Depuis toujours, l’homme est sollicité par son milieu social. Animal doué de logos, l’homme communique avec ses pairs. Au travail, en famille, l’homme communique

extra-européens. Dans son œuvre pré-anthropologique « Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps », il pose le principe de la définition des sciences humaines. En 1787-1788, Chavannes, pasteur suisse, écrit deux œuvres qui fondent la discipline. Le premier terme qu’il utilise est celui d’anthropologie mais il crée le terme d’ethnologie car le terme d’anthropologie est déjà utilisée en philosophie et dans les sciences de la nature. Le terme ethnologie vient du grec ethnos : population

religion hors des codes et des textes apportés par la Bible. Le 18e siècle, quant à lui, sera marqué par la fin du règne de Louis XIV, c’est-à-dire la Révolution française. On le surnomme le Siècle des lumières, ainsi apporté par les philosophes, la culture et les scientifiques. Il brillera par la réforme de la société en faisant progresser les connaissances, en encourageant les sciences et l’échange intellectuel et en s’opposant aux superstitions, à l’intolérance et aux sévices de l’église et de l’état

s'appuie sur sa nature pour converser avec le lecteur. Montaigne médite ici en humaniste sur la découverte du nouveau monde et sur le choc des cultures. Il se place en témoin de son temps. La méditation se transforme ici en un réquisitoire véhément et indigné contre les méfaits de la colonisation. Il commente les progrès dont se vante sa civilisation et va relativiser l'orgueil déduit de ses progrès. Le nouveau monde est alors largement inconnu et va donc être jugé par rapport aux connaissances

une sorte de domination entre le mineur et les tuteurs. Le mineur a qq qui lui dit quoi faire être mineur, c'est se laisser guider par un autre aussi bien dans ses actes que dans ses pensées. ... le tuteur -> autorité, pouvoir. ( ex, parents/enfants) . Ce qui ne pense pas par eux-mêmes -> bétail. On se trouve rassuré à être mineur car nous sommes habitués à être guidé par d'autres. Le courage est de penser par nous même sans avoir recours à l'autorité. Les tuteurs doivent nous stimuler à

1. L'origine des sociétésLe problème consiste à se demander comment les hommes ont pu passer d'un état nul de société à des rapports sociaux organisés et comment ils firent ce pas. La formulation du problème peut paraître étrange : ne doit-on pas dire que l'existence humaine suppose un minimum d'existence sociale ? L'homme n'est-il pas, comme le disait Aristote un animal politique ou n'est-il pas immédiatement engagé dans des liens sociaux comme l'abeille dans la ruche ? La logique de cette problématique

effets pervers d’une civilité régie par des codes contradictoires, le code moral, le code civil et le code religieux. A l’inverse, la libre sexualité tahitienne permet de définir ce que serait une société heureuse, régie par le seul code de la nature. Mais cette société naturelle est inéluctablement perdue. Quelle attitude politique peut-on alors adopter dans une société civilisée dont les normes mettent les humains en contradiction avec eux-mêmes ? On examine la manière dont Diderot met ce

les effets pervers d’une civilité régie par des codes contradictoires, le code moral, le code civil et le code religieux. A l’inverse, la libre sexualité tahitienne permet de définir ce que serait une société heureuse, régie par le seul code de la nature. Mais cette société naturelle est inéluctablement perdue. Quelle attitude politique peut-on alors adopter dans une société civilisée dont les normes mettent les humains en contradiction avec eux-mêmes ? On examine la manière dont Diderot met ce problème