Rastignac Et Julien Sorel

personnes insignifiantes que l’on qualifierait... Premium896 Mots4 Pages Les personnages romanesques qui ont beaucoup de défauts sont-ils intéressants ? Les romans du XIX siècle ont pour héros des personnages souvent imparfaits : ainsi Julien Sorel, Rastignac ou Duroy sont caractérisés par une ambition dévorante qui peut les rendre antipathiques. Mais les défauts des héros peuvent-ils modifier l’intérêt que l’on éprouve à la lecture d’un roman ? Peut-on... Premium917 Mots4 Pages Bel ami roman

Noir, publié par Stendhal en 1830, à l’apogée du mouvement romantique . Engagé comme précepteur chez Monsieur de Rênal, le maire de Verrières, Julien Sorel vient de remporter deux victoires sur son maître : il a réussi à sauver un portrait de Napoléon compromettant et il vient de voir ses appointements augmentés de façon inattendue. Dans ce passage, Julien se rend chez l’abbé Chélan, son protecteur, et s’arrête en chemin en pleine nature, ce qui va lui inspirer une longue méditation. Nous montrerons

destins d'exception * Les histoires des romans doivent sortir de l'ordinaireCf. la vie de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal. * Ex : les romans d'apprentissage. Le héros, jeune homme souvent plein de grâces (Cf. Julien Sorel assimilé à une « jeune fille déguisée »), est à la conquête de la capitale (héroïsme) => paysan (Julien Sorel ou Duroy de Bel Ami) ou aristocrate ruiné (Cf. Rastignac), il est désireux d'échapper à son milieu et est près à tout pour arriver. Ambition et réussite

tentent de séduire et de conquérir. Tour à tour, regard, langage, action, savoir-faire et savoir-vivre sont l’occasion de développer des jugements sur tel ou tel. La répétition de ces scènes permet de mesurer l’évolution des personnages (par ex. Rastignac s’habille mieux, parle mieux, agit plus finement, etc). Se construit alors peu à peu la hiérarchie des personnages et tout un système de valeurs. Cependant, quelque soit le point de vue adopté et la densité du portrait, il reste toujours une part

1) Point commun des textes: la découverte par Julien de quatre milieux, des déplacements de la province vers la capitale provinciale, puis vers Paris. Des personnages initiateurs ou révélateurs. Différence entre les textes: différence entre les milieux, mais aussi une présentation médiatisée par le discours face à 3 découvertes opérées par le personnage de Julien. (//jugements du narrateur) Un enjeu commun: la confrontation

chartreuse de parme, Stendhal Fabrice Del Dongo Illusions perdues, Balzac  Lucien de Rubempré Madame Bovary, Flaubert Un amour de Swann, Proust Le bruit des trousseaux, Philippe Claudel La dame pâle, Victor Hugo Le rouge et le noir, Stendhal  Julien Sorel Les misérables, Victor Hugo  Jean Valjean Eugénie Grandet, Balzac Vous les entendez ?, Nathalie Sarraute Stupeurs et tremblements, Amélie Nothomb Bel Ami, Maupassant  George Duroy Le Horla, Maupassant Tous les matins du monde, Pascal Quignard

dans son roman Le rouge et le noir. Le personnage principal est donc Julien Sorel, un jeune homme d'origine modeste qui rêve d'aligner sa destinée avec celle de Napoléon Bonaparte. On remarque donc que le personnage de Julien Sorel incarne les rêves d'Henry Bayle ou Stendhal puisqu' il à participé à des batailles napoléoniennes, en Italie entre autre où il à été nommé sous-lieutenant. On peut donc imaginer que tout comme Julien Sorel, le rêve de Stendhal était de faire une carrière militaire aux cotés

sens d'une même éthique supra ou extra-humaine. Le « héros de roman », par contre, obéit à la loi du changement. Il suit un itinéraire jalonné d'obstacles ou de conflits qui le modifient, sinon le transforment. Au terme de leur aventure, Rastignac, Julien Sorel, Raskolnikov, Emma Bovary, Lord Jim ne sont plus les mêmes êtres qu'à son début. I - Les aspects de la personne La variance, les accidents, les détours qui caractérisent l'existence des personnages romanesques ont une cause sociologique

devais être que le secrétaire”) rédige plus de quatre-vingt romans qui s’inscrivent dans son grand projet de description de la société de son temps: La Comédie Humaine, dont Le Père Goriot (1835) fait partie. Eugène de Rastignac, personnage reparaissant de la Comédie Humaine, en est le personnage principal, et l’on observe son début dans la société parisienne dans ce roman.

Les romans du XIX siècle ont pour héros des personnages souvent imparfaits : ainsi Julien Sorel, Rastignac ou Duroy sont caractérisés par une ambition dévorante qui peut les rendre antipathiques. Mais les défauts des héros peuvent-ils modifier l’intérêt que l’on éprouve à la lecture d’un roman ? Peut-on établir une corrélation entre entre la valeur humaine d’un personnage et la valeur littéraire d’un roman ? Tout d’abord, il est vrai que le lecteur peut éprouver une déception légitime lorsqu’un