Raymond Aron Guerre Et Paix Entre Les Nations

conflagration qui aurait été la troisième en moins de cinquante ans. Mais ce que l’on appelle « la crise des missiles de Cuba » aux États-Unis, la « crise des Caraïbes » en Russie et la « crise d’Octobre » à Cuba n’a pas débouché sur une nouvelle guerre mondiale. On notera ces appellations. Aux États-Unis, c’est une crise relative à des missiles à Cuba, dans l’arrière-cour de la « République impériale ». Une telle appellation paraît presque « évidente » : des missiles à Cuba signifient en eux-mêmes

________________________________________________________________2   I/  1900-­‐1945  :  Des  guerres  totales ______________________________________________3   A-­‐   B-­‐   C-­‐   D-­‐   A-­‐   B-­‐   C-­‐   A-­‐   La  1e  guerre  mondiale ________________________________________________________ L’entre-­‐deux-­‐guerres  et  la  grande  dépression _____________________________________ La  seconde  guerre  mondiale ___________________________________________________

Section III : l’approche constructiviste : l’intérêt national construit par la culture internationale Deuxième partie : Instruments et objectifs de la politique étrangère américaine Chapitre I : action, pensée et influence Section I : l’idéologie de la nation indispensable Section II : les décideurs Section III : les acteurs privés Section IV : les théories américaines de la politique internationale Chapitre II : forces et faiblesses de la puissance américaine Section I : la puissance militaire sans rivale

L’effet domino va être mondial. SECTION 1 – La grande crise et la marche à la guerre I. La crise et la déstabilisation de la politique de la paix En déstabilisant les économies et les sociétés de la quasi-totalité des pays de la planète, la crise allait aussi entraîner de graves perturbations dialogiques, politiques, diplomatiques. En effet, les grandes négociations qui sont engagées sur la paix vont échouer. Il en est ainsi de la conférence sur le désarmement. Cette conférence

(Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Royaume Uni, France), cinq autre pays occidentaux (Italie, Danemark, Island, Portugal, Norvège) les Etats-Unis et le Canada. Elle a pour vocation initiale d’assure la sécurité de l’occident fragilisé par la seconde guerre mondiale face au risque de retour d’impérialisme allemand ou du vœu de conquête de l’union soviétique et de ses satellites. Après donc la chute du bloc de l’Est soviétique, l’Alliance souhaite devenir celle des démocraties occidentales, défendant

l’Etat nation (16ème siècle). La difficulté a été de concilier la reconnaissance des Etats avec tous ce que cela comporte et l’obéissance de ces mêmes Etats à des règles communes supérieures. De nombreuses thèses vont s’affronter concernant la nature des relations entre Etat et la consistance de ce qu’on va appeler la société internationale. Il y a une tension, et elle est très vive même actuellement et ce n’est pas qu’un débat doctrinaire, c’est quelque chose de fondamentale, la tension entre sociétés

de droit réglant les relations entre Etats. Pourquoi préciser tout cela ? Parce qu'il est à souligner que le droit international ou desh adharma (en inde) remontait à 40 000 ans avant JC (à l'époque des vedas). Il en résulte que la société internationale régie par ce droit inter-étatique était une société des Etats. D'autres expressions ont été utilisées ; on peut alors citer l'expression « droit des nations ». Par exemple, il y a une différence entre une nation et un Etat → il existe plusieurs

notion de puissance dans un environnement post-Guerre froide 23 A. De la superpuissance à la notion d’hyperpuissance 24 B. Entre unilatéralisme et soft power 26 III. L’exercice de la puissance dans un environnement post-11 septembre 28 A. Une vision stratégique à Washington qui influence la notion de puissance 29 B. La sécurité comme nouvel enjeu de puissance 32 Chapitre II : Les États-Unis et la Chine 37 I. Les États-Unis 37 A. Entre « nation indispensable » et « wilsonisme botté » 39 B

groupe explique qu’un regard particulier soit porté sur l’Afrique, et que notre analyse soit conclue par une série de propositions.   1) Conséquences dans les rapports internationaux   Une remise en cause de l’unipolarité Depuis la fin de la guerre froide, il était convenu qu’il ne restait qu’une seule puissance, les Etats-Unis. L’aptitude de l’Europe des Quinze, de la Chine ou de la Fédération de Russie à concurrencer la puissance américaine et à mettre fin à cette hégémonie reste discutée

nous avons connu plusieurs formes de gouvernement, à l’instar de la monarchie, du despotisme, de l’aristocratie, de la démocratie, etc. Ces régimes nous proposent chacun un système politique, susceptible de maintenir l’ordre social et de stabiliser la paix. Mais aucun d’entre eux n’est universel ou supérieur à l’autre ; Montesquieu[footnoteRef:1] souligne à cet effet qu’il n’y a pas de régime politique universellement valable, d’autant plus que le meilleur gouvernement est celui qui s’adapte mieux au