Reflet Miroir De La Société

Stendhal : « Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l'homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d'être immoral ! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l'inspecteur des routes qui laisse l'eau croupir et le bourbier se former ». Flaubert, lettre à Louise Colet, 16 janvier 1852

reprend ses droits. C. La fonction didactique du roman Le roman forme sur le temps, l’espace, les idées, les êtres et leur monde auquel nous n’aurons pas accès. Il est une école des mœurs où le sentiment, les croyances, les mythes de tout une société peut être pénétrer. Des romans comme L’Enfant noir de Laye Camara renseigne sur certains aspects de la culture guinéenne, LeChamp du lac d’Olympe Bhêly Quenum est un projecteur sur les croyances béninoises. Notre Dame de Paris de Victor Hugo est un

définit généralement le roman comme un long récif fictif en prose : le roman est donc à priori ancré dans l’imaginaire, dans la fiction. Le roman peut influencer l'avis des hommes, il nous aide à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, la société, les autres modes de vie et de réflexions... la lecture de roman aide à la compréhension de réalités psychologique et existentielles ou sociales, politiques, naturelles, voire économiques. En m'appuyant sur des textes d'Honoré de Balzac, Albert

des personnages reste à imaginer .Ce procédé est utilisé par les romanciers qui ont recours à des personnages récurrents. A la fin du père Goriot de Balzac, Rastignac semble avoir compris les rouages de la vie parisienne, mais son ascension dans la société reste à faire. Le romancier invite le lecteur a poursuivre l'intrigue : Dans Une Vie de Guy de Maupassant, quelle sera l'attitude de Jeanne envers Paul et sa fille ? Remise en question de la notion d'histoire et de personnage dans le nouveau Roman

Le roman a pour vocation première de divertir. Il n'est donc pas « utile » et ne cherche pas nécessairement à changer le monde. D'ailleurs, les écrivains comme Molière critiquaient la société sans perdre cette dimension de divertissement à travers leurs satires et leurs comédies. Si Montesquieu avec les lettres persanes ou Prosper Mérimée avec Carmen prennent des personnages d'autres horizons, c'est que le lecteur est en demande d'exotisme. Le roman n'est donc peut être pas le support le plus

guerre contre le double idéalisme du « moi » et de l'art. Rejetant les sujets « nobles » et l'expression effusive des sentiments de l'âme qui caractérisaient le romantisme, les écrivains réalistes se donnent pour but de représenter fidèlement la société de leur temps, même dans ses détails les plus sordides. C'est, par exemple, le projet de Balzac lorsqu'il s'attelle à la Comédie humaine, vaste cycle romanesque qu'il veut « le plus grand magasin de documents que nous ayons sur la nature humaine »

opposé et la réalité puis les comédiens et le public et finalement la quête de soi et la réflexion sur le monde. I- Fiction et Réalité : Le sentiment est la notion de reflet est intrinsèque de se spectacle. En premier lieu, le fait d'avoir doté le cube de miroirs sans tain, mais est surtout mis en avant le principe de vidéo-miroir permettant la confrontation du moi passé au moi futur. Effectivement, cette teneur est annoncé dès le début du spectacle, on voit défiler un générique avec les mêmes acteurs

cas de Tom Ripley, son ombre serait sa pauvreté et donc son exclusion d’une classe sociale supérieure. C’est un jeune homme qui provient d’un milieu assez modeste qui se voit découvrir un monde idéalisé lorsqu’il rencontre la famille Greenleaf, une société et un mode de vie qu’il n’imaginait aucunement pouvoir atteindre. Il est vite attiré par ce mode de vie, et nous pouvons observer qu’il est fasciné par cette classe sociale. Il est désireux d’être un des leurs et devient obsédé de faire éventuellement

utilise souvent le portrait satirique (critique de la société). L'œuvre : Le Rouge et le Noir Selon l'auteur : le roman est comparable à un « miroir » qui se promène sur une grande route. Miroir de la vie, fidélité à l'image de la réalité. Ce roman est un exercice de transposition : le roman relate ce que reflète le miroir. Le narrateur = promeneur qui traverse le monde au gré de ses envies, il tient dans ses mains un miroir qui reflète les lieux et les personnes qu'il rencontre Genre :

elles s’entrecoupent et se complètent de la sorte malgré les dix- huit siècles qui les séparent, c’est que les thèmes qu’elles abordent ont un caractère intemporel. Aussi est-il toujours intéressant de les étudier aujourd’hui, qui plus est dans des sociétés où le culte de l’apparence est devenu omniprésent. Tiré des Métamorphoses d’Ovide, long poème latin inspiré des mythes grecs et romains, le récit de Narcisse a été sujet à de nombreuses analyses autour des notions d’amour et de connaissance