Refoulement

déterminisme. Ainsi, Freud part d'un postulat premier : Il n'y a pas d'accident. La notion de volonté doit prédominer toute hypothèse, toute interprétation. Le refoulement semble être déterminé par une intention. Un acte manqué, est celui qui manque son but. Freud en vient alors à s'interroger sur les motivations d'un tel refoulement. Il établit préalablement une distinction : soit le trouble de la production vient du sujet lui-même (contradiction intérieure provenant du refoulé), soit le trouble

nos réactions sont gouvernées par notre inconscient qui contient des désirs et des pulsions qui sont en nous mais qui n'apparaisse pas à notre conscience. Face à ces pulsions, notre esprit appliquerait le refoulement qui serait un système de défense de l'esprit contre les pulsions. Ce refoulement pourrait être la cause principale des névroses. Si la pulsion est vraiment "irrésistible", on passerait à l'acte mais de manière inconsciente et on se dirait consciemment comment à t-on pu en arriver à cet

bien percevoir par la conscience tous ce qui se passent en nous. » Freud, Métapsychologie ( L'inconscient est prouvé car il a permis la guérison de malades. 2. Certaines représentations demeurent cachées à cause du mécanisme de refoulement Refoulement : opération inconsciente par laquelle le sujet repousse dans l'inconscient des représentations intolérables. ( cela suppose une censure Idée intolérable : tiraillement entre exigences de la nature (pulsions, besoins

faible ,il va la prendre en lui comme un danger venant de l’extérieur ; c’est ainsi que va se créer un affect d’angoisse face auquel il va tenter de fuir . Dans cette fuite il va abandonner la pulsion à son destin c’est ce que l’on appelle : le refoulement de la pulsion. Cette dernière qui n’a trouvé aucune satisfaction va continuer son chemin et va créer des « rejetons psychiques »,c’est ainsi que la pulsion va continuer à se manifester sous d’autres formes qui en arrivant à la conscience vont créer

inscrits ailleurs que dans la conscience. L’hypothèse d’une dissociation du psychisme en Conscient et Inconscient devenait nécessaire ainsi que la mise au point d’une méthode d’accès à cet Inconscient : la psychanalyse. B) Le concept central de « refoulement » . FREUD abandonne la méthode inefficace de l’hypnose pour celle de la suggestion avec pression de la main sur le front du patient. Avec le concours du médecin, les souvenirs pathogènes (responsables des troubles) trouvent accès dans la conscience

ne pouvais mettre en état d’hypnose qu’une petite partie de mes malades, je décidais d’abandonner ce procédé et d’appliquer le traitement cathartique. ». P : 31 « J’ai appelé refoulement ce processus supposé par moi et je l’ai considéré comme prouvé par l’existence indéniable de la résistance. ». Définition du refoulement et son mécanisme. P : 40 « Deux forces agissaient l’une contre l’autre dans le malade ; d’abord son effort réfléchi pour ramener à la conscience

consciente, il met en place le mécanisme du « refoulement ». «…il [le moi] entreprend une tentative de fuite, se retire de cette partie du ça et l’abandonne à son destin après lui avoir refusé tous les apports qu’il met habituellement à la disposition des motions pulsionnelles. Nous disons que le moi entreprend un refoulement de ces motions pulsionnelles. » (p.59) Il y a opposition entre le monde extérieur et le ça. Ce qui crée la maladie est donc le refoulement opéré par le moi. Car cette tentative de

dans le des pulsions » : (sadisme le et renversement contraire masochisme, voyeurisme et exhibitionnisme, haine et amour, ambivalence), le retournement sur la personne propre, le refoulement et la sublimation : Lacan y ajouterait la forclusion, qui distingue la psychose de la névrose (refoulement) et de la 13 perversion (déni, désaveu ou démenti et non dénégation). L’angoisse, comme affect fondamental, n’est pas un destin ou un destinataire de la pulsion

façon dont il est refoulé déterminent l’évolution sentimentale et morale de l’homme. Il va également en résulter va résulter la création du surmoi, c’est-à-dire de la conscience morale. Selon Freud, la création du surmoi ne peut avoir lieu avant le refoulement du complexe d’Œdipe donc cette période de la vie est d’une importance capitale. Selon Freud, l’enfance devrait être le moment ou les individus se souviennent le mieux. . Il donc soutient que la personnalité s’élabore pendant l’enfance en cinq stades

cachés. D’autre part, cet individu n’a pas non plus conscience d’avoir opéré un tel refoulement (lequel correspond à un mécanisme de défense du « moi » qui est inconscient). Si l’on se réfère ainsi au cas de Elizabeth von R., exposé par Freud dans les Études sur l’hystérie, il apparaît ainsi par exemple que cette jeune fille de vingt quatre ans est atteinte d’une névrose qui peut s’expliquer par un tel refoulement : étant tombée amoureuse du mari de sa sœur, elle n’a pas pu s’empêcher d’éprouver