Relation Cécile Danceny

de séduire une femme aussi belle que dévote la Présidente de Tourvel. La Marquise, elle, envisage de se servir de Valmont par vengeance. Elle lui demande de gagner les faveurs de la jeune Cécile de Volanges qui sort tout juste di couvent et fiancé à celui qu’elle considère comme son ennemi (de la Marquise). Cécile se révèle être une proie facile quant à la présidente, elle sède à Valmont qui s’éprend totalement et sincèrement d’elle et quitte ainsi son rôle de libertin, rien ne se passe comme prévu

l’ironie constitue leur arme favorite. On s’interrogera sur la place occupée par cette ironie et l’humour dans chacune des deux œuvres. Nous verrons dans un premier temps que l’ironie correspond au langage des libertin à partir duquel s’établit la relation de complicité entre les deux personnages. Puis, nous montrerons que l’ironie est aussi une arme et si ils en sont les destinataires, ils peuvent également en être les victimes. Enfin, on s’interrogera à l’ironie de l’auteur lui-même. Cette ironie

que la marquise doit la trahison de Danceny. Cette lettre va ensuite entrainer plusieurs événements : la mort de Valmont tué en duel par Danceny, la mort de la présidente de Tourvel à l’annonce de celle de son amant (lettre 165), la retraite au couvent de Cécile déshonorée (lettre 170) et le départ pour Malte de Danceny (lettre 174). De plus, la punition de la marquise de Merteuil se fait en plusieurs étapes : on apprend comment elle trompait Valmont et Danceny, tout le monde lui tourne le dos à la

ami, de conquérir la fiancée de Gercourt, un de ses anciens intimes dont elle veut se venger parce qu'il l'a abandonnée, et qui tient à la virginité de sa future épouse. La jeune Cécile de Volanges vient de sortir du couvent et est étroitement surveillée par une mère dévouée, mais elle est déjà éprise du chevalier Danceny, son maître de musique. Valmont, qui a d'abord refusé et a ainsi attisé l'irritation de la Merteuil, abuse d'elle puis apaise son émoi et lui apprend la résignation, faisant de l'ingénue

scène des deux libertins marquée entre autres par l’habillement, le maquillage et le franchissement des portes par la marquise. Au même titre, certaines scènes d’Eglise notamment celle qui suit directement l’évocation du catéchisme de débauche de Cécile ou bien encore la scène de charité semblent obéir à une composition qui renvoie au théâtre. 2- le théâtre dans les lettres ou le jeu Dans les lettres des deux libertins, il est souvent fait référence au théâtre de manière explicite et plus particulièrement

instruite, intelligente et rationnelle, Mme de Merteuil est en réalité cruelle et cynique. -----Deuxièmement, elle est dominée par l'esprit de vengeance. Elle souhaite se venger de Gercourt, de la prétention de Prévan ainsi de Danceny qui s'est venté de sa relation avec Cécile de Volanges, comme nous le montre la lettre LIV: «Je me vengerai, je le promets». De plus, elle considère les hommes comme ses ennemis et affirme être née pour venger son sexe et maîtriser le sexe opposé. -----Par ailleurs, le

le démontre. Ce ton est reprit ensuite au dernier paragraphe, lorsqu’elle dit qu’elle « exige » que Valmont vienne chez elle et elle lui dicte son heure d’arrivée et celle de son départ ainsi que l’heure où il doit arriver au souper pour rencontrer Cécile. Le lecteur s’aperçoit dès lors que c’est La Marquise qui est en train de mettre en scène le début de l’histoire. Cette lettre représente comme le dit Seylaz, le début de la « toile d’araignée », le point de départ de l’intrigue et de toute communication

Valmont pour assouvir une vengeance personnelle envers le comte de Gercourt. Mais le Vicomte refuse tout d'abord de séduire Cécile de Volanges, lui préférant la Présidente de Tourvel dont il tombe peu à peu amoureux. Puis, apprenant que Madame de Volanges (mère de Cécile) le dessert auprès de "sa belle Dévote", il se décide à venger la Marquise par pur intérêt personnel. Sa relation avec la Marquise de Merteuil est assez ambigüe ; ils ont anciennement été amants et entretiennent une correspondance suivie

portion de ce courant. Dans la lettre XCVI, le vicomte écrit à la marquise pour lui parler de son histoire avec Cécile de Volange. Il écrit : « Depuis quelques jours, mieux traité par ma tendre Dévote [madame de Tourvel], et par conséquent moins occupé d’elle, j’avais remarqué que la petite Volange était en effet fort jolie; et que s’il y avait de la sottise à en être amoureux comme Danceny, peut-être n’y en avait-il pas moins de ma part à ne pas chercher auprès d’elle une distraction que ma solitude

autres’’ (1782) Roman épistolaire de cent soixante-quinze lettres, et 390 pages Les lettres sont précédées d'un ‘’Avertissement de l'éditeur’’ et d'une ‘’Préface du rédacteur’’. Le roman s’ouvre sur une lettre de la jeune Cécile de Volanges, qui va sortir du couvent pour être mariée à un certain Gercourt, par sa mère dévouée qui la surveille étroitement. Or la marquise de Merteuil, libertine masquée en jeune veuve respectable, parente de Mme de Volanges, apprenant ce projet