Liaisons dangereuses
Lorsqu’on commence à lire Les Liaisons Dangereuses, le lecteur s’aperçoit que toute l’histoire va dépendre des échanges de lettres entre les personnages. Les lettres sont la seule voie de correspondance. C’est une arme puissante dans ce roman. C’est l’arme des libertins. C’est le moyen de calculer, de manipuler, de mépriser, de faire du mal et de détruire. Il fallait vraiment faire preuve de beaucoup de tact pour concevoir ainsi l’intrigue du roman. Premièrement ce fut Laclos qui fut le réel pionner du roman épistolaire mais ce qui l’a rendu vraiment différent des autres écrivains de roman épistolaires c’est le fait d’avoir donné à son œuvre une valeur dramatique par la composition de lettres. Les lettres des Liaisons Dangereuses, expriment non seulement le caractère propre de chaque personnage, mais deviennent l’essence même du roman où elles jouent souvent un rôle décisif dans l’intrigue. Et c’est Mme de Merteuil qui va la déclencher le début. C’est ainsi que Jean-Luc Seylaz a pu affirmer que Laclos a fait preuve de beaucoup d’habilité en ayant construit l’intrigue du roman comme une sorte de réseau où tout est mis en œuvre pour que les personnages restent en communication par le biais des lettres de Mme de Merteuil. Donc, nous allons en premier lieu tenter de comprendre pourquoi Jean-Luc Seylaz a affirmé que les lettres de Mme de Merteuil sont le fruit de communication entre les personnages. Ensuite, nous essayerons de découvrir comment ces lettres forment ainsi l’intrigue du roman. Et pour finir nous tâcherons de savoir quelles ont été les raisons de Seylaz de comparer l’intrigue à une toile d’araignée.
Lorsqu’on commence la lecture des Liaisons Dangereuses, on s’aperçoit tout de suite que Mme de Merteuil est un personnage puissant et essentiel du roman. Dès la deuxième lettre, lorsqu’elle