Relativisme Voltaire

attitude semble donc être celle de la neutralité critériologique, gage de prudence et de tolérance : il faut comprendre et non juger. Telle sera la leçon de l’ethnologie moderne. Mais cette neutralité n’est-elle pas dangereuse ? En cautionnant le relativisme culturel, elle risque de rendre acceptable l’inacceptable. Précisément, dès que l’on parle d’inacceptable, on invoque implicitement un critère moral, qui peut permettre de juger certaines pratiques comme barbares et donc intolérables. Mais ce critère

plus éloignées ? Il faut être tolérant mais en même temps dénoncer les injustices. Prob : Notre devoir de tolérance envers la diversité culturelle est-il illimité ? Plan : Pourquoi devons-nous accepter toutes les pratiques culturelles ? Un tel relativisme culturel possède-t-il des limites ? Quels critères retenir pour accepter ou rejeter certaines pratiques en toute objectivité ? I) 1) une culture est une culture collective qui renvoie à une façon de s’humaniser dans un système particulier. Devoir

« Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au VietNam une tête coupée et un oeil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation

le monde cosmopolite, dans lequel nous vivons, nous avons à apprendre la tolérance à l’égard des autres cultures, à relativiser nos jugements et nos barrières culturelles. Il nous faut apprendre à accepter la diversité de l’homme. Cela révèle du relativisme culturel : toutes les cultures se valent, toutes ont une égale dignité. Ainsi chaque culture aurait sa

de « relativisme culturel » pour les désigner, ce qui peut prêter à confusion. Claude Lévi-Strauss s'oppose clairement à ce relativisme. Dans un chapitre de Race et Histoire consacré à la question de l'occidentalisation, il écrit : « Il est possible, dira-t-on, sur le plan d'une logique abstraite, que chaque culture soit incapable de porter un jugement vrai sur une autre puisqu'une culture ne peut s'évader d'elle-même et que son appréciation reste par conséquent, prisonnière d'un relativisme sans

Qu’est-ce que l’éthique ? Théorie normative Piège du naturalisme (justifier position à partir de la réalité) Pas de relativisme moral Différencier éthique d’extrapolation religieuse Trois projets théoriques pour évaluer un jugement moral : * Juger les conséquences d’une décision * Juger la valeur intrinsèque d’un acte * Juger la moralité de la personne, éthique de la vertu L’utilitarisme comme justification des politique Définition : Le plus grand bonheur pour le plus grand nombre

latitude sémantique du terme est principalement due à un désaccord entre deux écoles de pensée du XIXe siècle basées sur des traditions opposées ; l'universalisme de la philosophie des Lumières française et le mouvement lui étant réactionnaire, le relativisme culturel du nationalisme romantique allemand1. On peut donc parler de nationalité politique et de nationalité culturelle ou sociologique D'une part, la nationalité politique se définit comme une preuve légale de l'appartenance à un État. La nationalité

rend compte des contradictions de sa propre société, par exemple sur la question du mariage et de la liberté sexuelle, tout en gardant à l'esprit les limites du modèle fictif que Diderot lui présente. La fiction amène donc à s'interroger sur le relativisme de sa société. Enfin, la description d'une fiction permet d'apporter un regard autre, extérieur, sur le présent de l'auteur. Thomas More, dans Utopie, critique ainsi le fanatisme religieux et l'absence de liberté religieuse, par le biais de la

Croyance, raison et religion La superstition Savoir et croire Croire sans savoir,savoir sans croire La religion de la raison Relativisme et nihilisme Le sorcier et le savant La parole d ’évangile Guerre des religions et religion de la guerre Incrédule,libertin,mécréant Convaincre et persuader L ’alpha et l ’oméga La conversion La croyance et l ’espérance La "foi du charbonnier " "Il faut le voir pour le croire " Doctrine et croyance Prouver et éprouver

Voltaire, Traité sur la tolérance (1763) L’intolérance est dénoncée dans ce texte non sous forme narrative (comme dans Candide), ou théorique (Dictionnaire philosophique) mais sous forme d’une prière adressée à Dieu. Ce texte est ainsi un discours solennel, qui fait appel au raisonnement du lecteur mais joue également, surtout, sur ses sentiments : le registre pathétique met en valeur la faiblesse de la condition humaine et donne une image très négative de l’homme. La prière à dieu n’est