Religion Dans Lorenzaccio

l’assassinat d’Henri IV, en 1610, le royaume est confié à la régente, Marie de Médicis. La vie théâtrale n’est encore soumise à aucune règle. On joue des tragédies d’inspiration antique, mais l’agitation et l’inquiétude de l’époque (guerres de Religion, mort des derniers Valois, Henri II, Henri III, Charles IX) influent sur les intrigues : on joue des tragédies qui se terminent dans le sang. Le théâtre baroque ne se soucie pas de règles ni de convenances, favorisant plutôt l’imagination et le

Après l’assassinat d’Henri IV, en 1610, le royaume est confié à la régente, Marie de Médicis. La vie théâtrale n’est encore soumise à aucune règle. On joue des tragédies d’inspiration antique, mais l’agitation et l’inquiétude de l’époque (guerres de Religion, mort des derniers Valois, Henri II, Henri III, Charles IX) influent sur les intrigues : on joue des tragédies qui se terminent dans le sang. Le théâtre baroque ne se soucie pas de règles ni de convenances, favorisant plutôt l’imagination et le merveilleux

morales, l’émigration instaura le type littéraire du paria (personne méprisée, écartée d’un groupe). Contestant le bien-fondé de la Révolution et de la philosophie des « Lumières », cette émigration militait en faveur de Dieu et de la Providence : »La religion est la constitution fondamentale de toute société ». Un des meilleurs représentants en est François René de Chateaubriand et son œuvre Le Génie du christianisme (1802). Pour les libéraux ou les progressistes, en revanche, le fondement de toute doctrine

un ou plusieurs de leurs rôles. IV. Evolution de la mise en scène a) Les lumières L'éclairage de scène est une notion relativement récente : même si le feu ou des effets d'optique ont toujours été utilisé comme effet dramatique (surtout liés à la religion), pendant des siècles le spectacle se joue généralement à la lumière naturelle, voire dans un « éclairage » global de la pièce. Première traces de « trucage lumière » lors des tragédies grecques, où un système de miroir était parfois utilisé pour

donc acte de foi. Ce tableau s’inscrit donc dans la lignée des tableaux à caractères religieux, qui sont la mise en image des lois divines. En outre, l’aspect riche et séculier du personnage met en garde toute la société de ne pas rester obtue à la religion, et de ne pas considérer les richesses terrestres comme des fins. http://dubhe.free.fr/gpeint/bosch/bosch1.html Une autre avare du XVIIème siècle L’Avarice, Mathias Stomer (2ème quart du XVIIème siècle), huile sur toile, Musée de Grenoble. 46

souciait pas de peindre ressemblant, mais un individu, doté de particularités physiques. Signe des temps, ce changement dans la représentation témoigne d’un intérêt nouveau pour l’homme, qui devient alors un objet de préoccupation, à côté de la religion et des œuvres pieuses. Le choix du 3 Réponses aux « … à vous… » Moyen Âge cadrage, centré sur les détails de la tête et des épaules (mais vus de profil, comme sur les médailles) annonce la vogue du portrait en buste des siècles suivants

 grotesque  qui  inclut  le  laid  et  le  mal.  Les  drames  romantiques  portent  souvent   sur   le   destin   d’un   héros   opposé   à   l’ordre   social   (Hernani,   Ruy   Blas   ou   Lorenzaccio).   Ils   tiennent   de   la   tragédie   par   la   peinture   des   passions   et   de   la   comédie   par   celle   des   caractères.   Dans   Ruy   Blas   de   Hugo,     on   retrouve  

sortir aucune ligne qui n’ait été formée auparavant dans son esprit ». Nicolas Poussin. « Quelle vanité que la peinture qui attire l’admiration par la ressemblance des choses, dont on n’admire point les originaux ». Blaise Pascal, « Pensées sur la religion ». « En ouvrages de goût, en musique, en poésie, en peinture, c’est le goût qui tient lieu de montre ; et celui qui n’en juge que par des règles en juge mal ». Voltaire, « Lettres philosophiques ». « Que m’importent tes passages de ton savant, ton

devient lecteur plus qu’auditeur. Les œuvres majeures sont les romans satiriques de Rabelais (Pantagruel, 1532, Gargantua, 1534, suivis de trois autres Livres) qui traitent dans un registre burlesque les thèmes majeurs de l’humanisme : éducation, religion, guerre. 6 Définition(s) et évolution du genre romanesque du xviie siècle à nos jours L e roman a connu des formes et une reconnaissance variables entre le xviie siècle et notre époque. Quelles sont les sources du genre romanesque ? Quelles ont

lecteur plus qu’auditeur. Les œuvres majeures sont les romans satiriques de Rabelais (Pantagruel, 1532, Gargantua, 1534, suivis de trois autres Livres) qui traitent dans un registre burlesque les thèmes majeurs de l’humanisme : éducation, religion, guerre. 6 œuvres clés Définition(s) et évolution du genre romanesque du xviie siècle à nos jours xviie  : La Princesse de Clèves, premier grand roman d’analyse Le récit de Mme de Lafayette s’ancre dans l’histoire réelle, le xvie siècle