Religiosité

40% pratiquants), elle peut justifier bien des abus et des dérives… Grande tentation de l’isolationnisme pour se protéger du ‘’mal’’ extérieur. De plus, le messianisme des Etats-Unis dérive de la croyance en la supériorité de leur modèle, de leur religiosité intrinsèque, de leur propension à répartir le monde dans une vision manichéenne et parfois paranoïaque. L’exceptionnalisme américain l’emporte dans le discours des dirigeants américains mais dans la réalité, le pragmatisme est toujours présent.

cette intention est acceptée. Néanmoins, en l’espèce, cette erreur n’a pas été accueillie au motif que la liaison du mari ne remettait pas en cause ses « aspirations […] à une union durable », c'est-à-dire son intention matrimoniale. Enfin, la religiosité de l’autre époux, c'est-à-dire sur la force de ses convictions religieuses et leur respect, peut être qualifiée de qualité essentielle. Traditionnellement reconnue, cette qualité essentielle avait été invoquée en l’espèce par l’épouse demanderesse

Signares, la mélodie des voix nubiles, le spectacle des lamantins s’abreuvant à la source de Simal, autant d’images qui peuplent la poésie de Senghor et qui rendent compte de la cosmogonie sérére, dans les moindres détails et dans la plus grande religiosité. Dans Chants d’ombre Senghor précise d’ailleurs que sa poésie est un acte de purification. Par l’acte poétique, il plonge dans l’intimité des valeurs traditionnelles pour y puiser la force morale qui lui permet de faire face à l’envahissement

héritée directement de la foi protestante qui entend placer le croyant dans une relation directe et raisonnée à Dieu, abandonnant ainsi toute superstition, imagerie et pouvoir ecclésiastique excessif ). Kant est donc favorable à l’avènement d’une religiosité intérieure réglée par l’exercice de la raison : il souhaite un allègement progressif du poids historique de l’Eglise. La liberté de penser et de publier est l’unique garantie d’un tel progrès. 9-12 : Le siècle de Frédéric II le Grand, roi de

toute référence théologique. Par conséquent, les religions sont renvoyées à une sphère privée. L’instance politique ne peut imposer une religion, fût-elle civile. Ajoutons qu’elle ne peut en interdire une et qu’elle ne peut non plus imposer l’a-religiosité. Elle doit prôner l’indifférence en matière de religion et de croyance, sauf bien sûr pour leur réclamer le respect du droit commun et de l’ordre public. Laïcité, donc. Qui exclut par définition l’intolérance, puisqu’elle prône l’indifférence absolue

l’aliénation ? Question difficile que Lévinas n’élude toutefois pas puisqu’il n’hésite pas à décrire ce qu’il nomme la « religiosité de soi 29 » en l’associant à des termes comme « grain de folie dans le psychisme », « psychose » et « délire » qui, à première vue, paraissent inciter à aller chercher la bonne santé mentale ailleurs que dans une réflexion sur cette « religiosité de soi ». Lévinas n’ignore ni le péril de l’aliénation ni le drame propre à un psychisme captif de paroles mortifères et

questions de l’homme, réponse qui prévalue aujourd’hui et peut poser problème : la foi en la religion a migré vers la foi en la science… - Mais la science, même sous prétexte de rigueur et de cohérence, n’est-elle pas finalement une nouvelle forme de religiosité, fondé sur la logique et la démonstration ? En quoi la démonstration prouve-t-elle la vérité ? De plus, même en science, tout ne semble pas démontrable, à commencer pas ces fameuses prémisses, les axiomes sur lesquels toute la science des mathématiques

si douloureux soit-il, est une victoire sur la maladie. Chaque souffle d'air, le frémissement des feuilles, le bruit des pas sur la neige sont un miracle de la vie. Son père, Pavel Iegorovitch Tchekhov (1825-1898), est un homme violent d’une religiosité excessive, et le fils d'un serf du gouvernorat de Voronej qui a acheté son affranchissement au comte A. D. Tchertkov en 1841. Il tient un petit commerce de produits de première nécessité à Taganrog. Sa mère, Evgenia Iakolevna Morozova (1835-1919)

spontané et vigoureux d'une inspiration saine ? Personne. La source n'en est pas seulement troublée et souillée, elle est tarie jusqu'au fond. Il faut puiser ailleurs. La poésie moderne, reflet confus de la personnalité fougueuse de Byron, de la religiosité factice et sensuelle de Chateaubriand, de la rêverie mystique d'outre-Rhin et du réalisme des lakistes, se trouble et se dissipe. Rien de moins vivant et de moins original en soi, sous l'appareil le plus spécieux. Un art de seconde main, hybride

sculptures que de la lecture des textes sacrés, et que l’on consomme tout le jour à contempler ces objets les uns après les autres, plutôt que de méditer la loi divine. »[5] Notre relation à l’écriture et au livre reste empreinte d’une forme de religiosité. Les spécialistes de la littérature ne dénoncent-ils pas le « parasitage » d’un média conçu selon eux pour porter un texte tout-puissant et disparaître avec lui? Que l’on se demande si un livre sans texte peut encore relever de la littérature, quoi