René Guy Cadou

La maison d'Hélène I. Introduction -Ecrit par René Guy Cadou en 1952, tiré du recueil Hélène ou le règne végétal - Mouvement littéraire : l'école de Rochefort (par opposition au surréalisme et à la poésie engagée Cadou le surnomma surromantisme)  est une démarche de liberté d'expression individuelle, d'humanisme proche de la nature - la poésie lyrique devient le support des poétes pour déclarer leur amour à la femme qu'ils aiment - poème construit autour du thème de la nature transformant la

de pattes dans la porte, Lui qui prenait pour un gibier Le tourbillon des feuilles mortes? Maintenant que j’habite en ville Un paysage sans jardins, Je songe à ces anciens matins Tout parfumés de marguerites. Ce poème est écrit par René Guy Cadou, un poète français né le 15 février 1920 à Sainte-Reine-de-Bretagne en Loire Atlantique et mort le 20 mars 1951 à seulement 31 ans à Louisfert aussi en Loire Atlantique. Ce poème a été écrit en 1973. Fantaisie Il est un air, pour qui je

« La maison d’Helene », René Cadou (1951) Cadou : Cadou est né en 1920 en Bretagne. La disparition de sa mère alors qu'il était encore très jeune l'affecta profondément. C'est à Nantes qu'il fit des études secondaires, et il y fréquenta les poètes Max Jacob, Pierre Reverdy et Michel Manoll. Mobilisé au début de la seconde guerre mondiale en 1940 juste après le décès de son père, il fut vite réformé à cause de graves problèmes de santé. Un certain nombre de ses poèmes furent publiés de façon posthume

mort hanteront plus tard sa poésie. En 1936, Cadou fait la rencontre de Michel Manoll, qui l'introduit dans les milieux poétiques et lui fait connaître notamment Max Jacob et Pierre Reverdy. La première publication ne tardera guère : Brancardiers de l'aube, en 1937, et ce seront désormais des années de poésie ardente, où l'ivresse de la création viendra se heurter à de nouvelles épreuves : la mort du père, la guerre, la débâcle. Mobilisé en juin 40, Cadou échoue dans la retraite, à Navarrenx puis à

Les fusillés de Châteaubriant René Guy Cadou est un poète né le 15 Février 1920 à Sainte-Reine-de-Bretagne qui se situe dans le Pays de la Loire et est décédé le 20 Mars 1951à l'âge de 31 ans à Louisfert. (Pays de la Loire) Introduction : Lorsqu'il y avait un acte de résistance, les Allemands se vengeaient en prenant des otages, parfois innocents et les fusillaient. Ils faisaient cela pour que la population se désolidarise de la résistance. René Guy Cadou est un poète d'une grand simplicité

 Mon Anthologie Poétique Le temps Sommaire : _ Explications choix du thème _ Je l’attendais ainsi … de René Guy Cadou _ Biographie de René Guy Cadou _ Barbara de Jacques Prévert _ Œuvre inspirée de Jacques Prévert _ Biographie de Jacques Prévert _ Chanson de Jean Dominique (Marie Closset) _ Biographie de Jean Dominique _ Est-ce déjà l’heure… d’Alain Grandbois _ Biographie d’Alain Grandbois _ La poussière du jour d’Albert Lozeau _ Biographie d’Albert

René Guy CADOU, Les fusillés de Châteaubriant Biographie : René Guy Cadou né en 1920 en Loire Atlantique. Il fut instituteur & poète sur les thèmes tel la nature & l’amour. Durant la guerre il ne fut pas mobilisé pour des raisons de santé, cependant cette dernière lui inspire un certain nombre de poèmes engagés. Son recueil le plus connu fut un recueil de poèmes engagés publié en 1946, Pleine Poitrine. Il meurt en 1951. Un recueil posthume fut publié Hélène ou le règne végétal en 1952.

Anthologie : La poésie résistante TABLE DES MATIERES Préface Textes -Jean Prévost, "Le Petit Testament" -Pierre Seghers, "Octobre" -René Guy Cadou, "les fusillés de Châteaubriant" -Emmanuel d'Astier de La Vigerie, "Complainte du Partisan" -René Tavernier, "Il y en a qui prient, il y en a qui fuient" -Pierre Emmanuel, "Les dents serrées" -Louis Aragon, "Le musée Grévin" (vers 1 à 56) -Marianne Cohn, "Je Trahirai Demain" -Robert Desnos, "Le Veilleur du Pont-au-Change" -Maurice Druon

CORPUS 1- Pierre Emmanuel [1916-1984], L’Honneur des poètes ( recueil collectif), © Éditions de Minuit, 1943, « Les dents serrées » 2-Robert Desnos, C o n t r e e, « La peste » , 1944 3-René Guy Cadou, Pleine poitrine, 1946, « Les fusillés de Chateaubriant » 4-Jean Tardieu, Jours pétrifiés, 1947, « Oradour » Annexe : Paul Éluard, présentation de l’ouvrage collectif, L’Honneur des poètes Texte 1-Pierre Emmanuel, L’Honneur des poètes Les dents serrées Je hais. Ne me demandez pas ce que je hais Il y

l'Histoire particulièrement sombre : il n'y a pas assez de mots pour dire l'horreur, celle de la torture, celle des persécutions, celle des génocides. La poésie peut avoir pour visée la sublimation, par l'éloge de sacrifiés héroïques notamment (René Guy Cadou) mais aussi un enjeu d'exutoire : énoncer la perte de l'ami, des parents, permet de libérer la douleur éprouvée et de lutter contre la mélancolie (Desnos, Akhmatova, Sachs). De plus, il s'agit pour le poète de rendre sensible une injustice aux