René Char L Absent

ivrognes, les nonnes, les courtisanes, les brigands, les pauvres, les guerriers, les moines, les juifs, les voyageurs, tout le monde de son temps et du nôtre, et partout le spectre de la mort raille, menace et triomphe. D'un seul tableau elle est absente. C'est celui où le pauvre Lazare, couché sur un fumier à la porte du riche, déclare qu'il ne la craint pas, sans doute parce qu'il n'a rien à perdre et que sa vie est une mort anticipée. Cette pensée stoïcienne du christianisme demipaïen de la

l'éloge funèbre, les discours d'inauguration ou les messages d'amitiés diplomatiquement échangés lors de visites de chefs d'état. On la trouve également en poésie. Dans les poèmes homériques, elle s'attache à représenter des objets précieux: roues de char sculptées, boucliers ouvragés, ornements d'ivoire. La description a alors pour objet de rivaliser de richesse avec l'objet représenté. Pour le poète, elle est aussi l'occasion de montrer son savoir faire: connaissance des modèles, variété du lexique

personnels a 20 ans… ou la jeunesse du cœur ! », dans Service de la formation permanente, Barreau du Québec, Développements récents en droit de l’accès à l’information, no 173, Cowansville, Éditions Yvon Blais, p. 111 et suiv. ; Borgeat, Louis et René Dussault (1986). Traité de droit administratif, 2e éd., t. 2, Québec P.U.L., p. 1043-1044 et 1053-1054. DeKalb Canada inc. c. Canada (Ministre de l’Agriculture), [1999] A.C.F. no 1960 (QL) (C.F. 1re instance), confirmé A-665-99, 8 janvier 2001 (C

discours, ses ma-nières, ses relations ; et Deslauriers l’engagea fortement à cultiver cette connaissance. Frédéric, dans ces derniers temps n’avait rien écrit ses opinions littéraires étaient changées : il estimait par des-sus tout la passion ; Werther, René, Frank, Lara, Lélia et d’autres plus médiocres l’enthousiasmaient presque éga-lement. Quelquefois la musique lui semblait seule capa-ble d’exprimer ses troubles intérieurs ; alors, il rêvait des symphonies ; ou bien la surface des choses l’appréhendait

organisée autour de Vercingétorix. César combat Vercingétorix. Il doit défaire cette résistance. Vercingétorix se rend au siège d'Alésia en 52 et est jeté dans une prison (« prison Mamertine »), où il restera 7 ans : en 45 av JC, il est attaché au char de César qui triomphe à Rome. Cette bataille d'Alésia est importante puisqu'elle marque la romanisation de la gaule jusqu'à la chute de l'Empire Romain d'Occident en 476. On emploiera le terme de gallo-romain à la suite de cette conquête. LE

misère et ajouter les trivialités de sa vie aux douleurs de la mienne ; ou bien le saute-ruisseau d’un directeur de journal qui réclame la suite du manuscrit. La chambre paradisiaque, l’idole, la souveraine des rêves, la Sylphide, comme disait le grand René, toute cette magie a disparu au coup brutal frappé par le Spectre. Horreur ! je me souviens ! je me souviens ! Oui ! ce taudis, ce séjour de l’éternel ennui, est bien le mien. Voici les meubles sots, poudreux, écor- nés ; la cheminée sans flamme et

par les organismes chargés par l’Etat communiste des relations culturelles internationales. Le système des échanges était ainsi exclusivement fondé sur des relations inter-étatiques rigides. La souplesse en matière de coopération culturelle était absente. Les intermédiaires se chargeaient d’organiser ou d’accompagner les échanges entre les Etats. Ils devaient surveiller de près le déroulement des projets, afin d’éviter la pénétration des idées « débauchées » de l’Ouest en URSS et mettre en place une

soit, et avant tout le fort accent méridional, me paraît incompatible avec la dignité intellectuelle d'une parole publique. (Inadmissible, n'est-ce pas ? Je l'avoue. ) Incompatible a fortiori avec la vocation d'une parole poétique: avoir entendu René Char, par exemple, lire lui-même ses aphorismes sentencieux avec un accent qui me parut à la fois comique et obscène, la trahison d'une vérité, cela n'a pas peu fait pour ruiner une admiration de jeunesse. L'accent signale un corps à corps avec la langue

Je ne sais plus » G. F. Kersting, La Brodeuse C. Baudelaire, « Parfum exotique » Exercices d’approfondissement 1 A. de Lamartine, Méditations poétiques, « L’isolement » 2 C. Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Paysage » 3 F.-R. de Chateaubriand, René 4 Pétrarque, Canzoniere, « En retournant en Italie » 5 A. de Musset, Poésies nouvelles, « Nuit de mai » 6 L. G. Damas, Névralgies, « Quand bien même » Prolongements Séquence 10 Romantisme et engagement F. de Goya, Le 2 mai 1808 V. Hugo, Les Orientales

forme de l’obsession (jeux des sonorités dans les six premiers vers, rythme et répétitions au vers 35-38). Image obsédante : commentaire du vers 5, qui rappelle jusque dans sa structure la célèbre déclaration d’Hippolyte : « Présente, je vous fuis, absente, je vous trouve ». Notations d’atmosphère : analyse de l’hypallage du vers 6 (« C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit »). Tonalité élégiaque des vers 9-12 : expression du regret et de la perte. L’étrange préféré à la reconnaissance du surnaturel