Renée Vivien

  Maintenant, va puiser l’eau fraîche dans la cour ;  Et veille que surtout la cruche, à ton retour,  Garde longtemps, glacée et lentement fondue,  Une vapeur légère à ses flancs suspendue. [pic] Renée Vivien Les Mangeurs d’herbe C’est l’heure où l’âme famélique des repus  Agonise, parmi les festins corrompus.  Et les Mangeurs d’herbe ont aiguisé leurs dents vertes 

lèvres de pourpre il se soit envolé Comme l'oiseau léger s'envole après l'orage? Lorsqu'il a repassé le seuil mystérieux, Vos lèvres l'ont doré, dans leur divin langage, D'un sourire mélodieux. A la femme aimée est un poème écrit en 1901 par Renée Vivien (1877-1909). Il apparait dans le recueil études et préludes. A la femme aimée Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume, Le ciel mêlait aux ors le cristal et l'airain. Ton corps se devinait, ondoiement incertain, Plus souple que

humant une odeur qui pour lui signifie beaucoup d’attraits de son passé et symbole d’un amour passé. Le champs lexical de la mer est un des plus présent, se rattachant donc à la nature. Sonnet de porcelaine , tiré de la Vénus des Aveugles, 1904, Renée Vivien Le soir, ouvrant au vent ses ailes de phalène, Évoque un souvenir fragilement rosé, Le souvenir, touchant comme un Saxe brisé, De ta naïveté fraîche de porcelaine. Notre chambre d'hier, où meurt la marjolaine, N'aura plus ton regard plein

prendre le choix du mariage "en connaissance de cause" c'est à dire avec une expérience. Rejetant ainsi tout un modèle qui selon Blum amène frustration et prostitution. Au même moment cependant, le mouvement lesbien est de moins en moins caché, Renée Vivien publie Une femme m'apparut en 1904. Liane de Pougy célebre actrice des Folies Bergère écrit Idylle Saphique en 1901. En 1909 Nathalie Barney femme de lettre américaine (1876-1972) ouvre un salon littéraire et artistique au 20 rue jacob rendez vous

tunique de flammes, Moi le Chevalier qui saigne sur azur, Moi qui dois mourir d’une mort douce et chaste Dont le cygne et l’aigle encor seront jaloux, Dans l’honneur vainqueur malgré ce vous néfaste, Dans la gloire aussi des Illustres Époux ! 20 Renée VIVIEN, Cendres et Poussières, 1902 DEVANT LA MORT Ils me disent, tandis que je sanglote encore : « Dans l’ombre du sépulcre où sa grâce pâlit, Elle aspire la paix passagère du lit. Les ténèbres au front, et dans les yeux l’aurore. « Elle aura la splendeur

LA NATURE 1 - La flore * La rose morte de Tristan KLINGSOR * Les arbres de Renée VIVIEN * Il était une feuille de Robert DESNOS * « Poème inventé » 2 - La faune * Les larmes du crocodile de Jacques CHARPENTREAU * La mort des oiseaux de François COPPEE * Le Lombric de Jacques ROUBAUD * Le zèbre de Robert DESNOS 3 - Les quatre saisons * Neige de Gisèle PRASSINOS * Printemps de Charles D’ORLEAN * L’été de Georges de SCUDÉRY * Chant d’automne de Charles

nature… Son écriture feint la naïveté ; peu à peu il s’oriente vers une poésie chrétienne (voir Anthologie, 41-45). 2.1.4. Émergence audacieuse pour cette époque d’une poésie féminine On l’a appelée parfois le « romantisme féminin » ; on peut cite : Renée Vivien (poésie des amours saphiques) ; la plus notoire et la plus connue, est peut-être la comtesse Anna de Noailles. (L’Ombre des jours, Les Éblouissements, Le Cœur innombrable). C’st une poésie émue par le monde, proche de la terre, du charnel. On y

Georgie Raoul-Duval (la «Rézi» des “Claudine”). Par une curiosité malsaine, il jeta sa femme dans les bras de cette Hollandaise qui était l’épouse d’un grand bourgeois français. Elle en fit la conquête et fut sollicitée aussi par Natalie Barney, par Renée Vivien, et même par la trop jolie Marguerite Maniez, dite Meg Villars, avec laquelle il avait lui-même une liaison ! Colette travailla à une adaptation théâtrale de “Claudine à Paris”, comédie en trois actes précédée d’un prologue, qui fut signée par

celui des onze syllabes et la genèse de Romances sans paroles. Cette femme prétendument ignorante était une savante méconnue. Au surplus, elle fut la marraine indiscutable de « muses » de la fin du siècle : Anna de Noailles, Gérard d'Houville, Renée Vivien, Cécile Sauvage, Marie Noël. Elle fut admirer en son temps par Verlaine, Honoré de Balzac, Baudelaire, ou encore Rimbaud. Extase Ainsi l'amour du Ciel ravit en ces hauts lieux  Mon âme sans la mort, et le corps en ce monde  Va soupirant çà

Verlaine. On ressent bien cette immensité qu’est le temps et notre ridicule espérance de vie face à celui-ci. Le dernier vers nous a fortement marqué aussi, cette question que pose l’Homme au temps comme dernier espoir. Vieillesse commençante – Renée VivienC’est en vain aujourd’hui que le songe me leurre.Me voici face à face inexorablementAvec l’inévitable et terrible moment :Affrontant le miroir trop vrai, mon âme pleure.Tous les remèdes vains exaspèrent mon mal,Car nul ne me rendra la jeunesse