Républicanisme

politique et se rallie à la Monarchie de juillet mais échoue à la députation. Il voyage alors en Orient visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme. En 1833, il est élu député et le restera jusqu'en 1851 : il évolue du royalisme au républicanisme et prononce des discours remarqués et joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848 mais il se retire de la politique après sa lourde défaite lors de l'élection présidentielle qui porte au pouvoir Louis Napoléon Bonaparte en décembre

du Parti de l’ordre. Ce résultat ne pouvait que chagriner Courbet, de conviction républicaine. Celle qu’on enterre ici, c’est alors la République, c’est Marianne tombée victime des réactionnaires et de Louis-Napoléon ; et toutes les nuances du républicanisme assistent à la cérémonie. Quelques années plus tard, " cette allégorie militante de l’enterrement de Marianne [sera] subversive pour le Second Empire " (J.-L. MAYAUD, Courbet, L’Enterrement à Ornans : un tombeau pour la République, Boutique de

et en 1795, il rédige son Projet de paix perpétuelle et appel à la constitution d’état républicain pour instituer la paix. Mais la crainte d’un expansionnisme français se concrétise avec l’occupation des troupes napoléoniennes, la défense du républicanisme et des vertus de la révolution française disparaît peu à peu des écrits des philosophes allemands. b. Fichte et la Nation allemande Fichte, dans ses Discours à la nation allemande (1807-1808), insiste sur l’idée de peuple et l’importance

de poète ; enfin, en dernier lieu, nous analyserons la façon dont le dérèglement thématique sert un dérèglement poétique. Arthur Rimbaud est, avant tout, un homme de son temps qui se caractérise très tôt comme un farouche républicain. Ce républicanisme est intrinsèquement lié à l’écriture rimbaldienne puisque nombre de ces poèmes font référence et dénoncent trois principaux adversaires de la République, dont le premier est, bien sûr, l’Eglise. L’Eglise et la religion sont toujours connotées

par les républicains. Le gain de ces Trois Glorieuses est la liberté. Par ailleurs, Charles X a fuit ses responsabilités. Il n'a pas encore abdiqué et le trône est laissé vacant. Les républicains, qui ont mené la révolte et lors de laquelle le républicanisme vit le jour, ont des vues sur le pouvoir. Pour contrer cette menace, pour éviter que la République s'impose, les députés font très vite le choix de l'orléanisme et du duc d'Orléans, jusque là resté en sommeil. II- Louis-Philippe et lieutenance-générale

stratégie complètement contradictoires avec les lignes de conduites traditionnelles et les revendications anti-systèmes du Front National. Elle a légitimé sa prise de pouvoir, en se montrant plus moderne. Elle a attiré les médias, pour prouver son républicanisme et répondre aux nécessités démocratiques. Elle a fait grimper sa popularité grâce aux sondages et à ses multiples interventions dans les médias. Elle consacre alors les sondages d'opinion et les médias comme nouveau relais de la légitimité politique

politique. En envisageant la solution politique de Tocqueville à travers l'importance qu'il accorde à la participation des citoyens — et à leur intérêt — nous pourrons rapporter sa propre réflexion au débat contemporain entre libéralisme politique et républicanisme. Cette question prend d'ailleurs une acuité plus grande actuellement, avec les interrogations sur le rôle de l'État dans une démocratie participative et l'articulation entre action étatique et société civile (on pense précisément à la démarche

humaine[8], et d'autres philosophes s'attelant à combattre l'obscurantisme et la tyrannie par le projet encyclopédiste (Diderot, d'Alembert) d'une part, et des traités politiques recommandant le libéralisme, la tolérance (Locke, Voltaire) et le républicanisme (Rousseau) d'autre part. Par ailleurs, à partir du XVIIIe siècle, la philosophie se détache peu à peu des sciences positives, plusieurs de ses branches devenant des disciplines autonomes (ainsi la science politique, la logique mathématique et

expérience dont l’évolution est en permanente recomposition. Conclusion : l’apprentissage de la 2nd république ne se termine pas par l’échec de l’idéal républicain mais par celui des hommes de 1848. La 2nd république apparait comme la matrice du républicanisme et que son échec a permis la réussite de la 3ème république.

l’hostilité du gouvernement face à la religion a conduit de nombreux catholiques à démissionner de la haute administration, du Conseil d’Etat et surtout de la magistrature. Ainsi, le ministère Waddington se compose pour la moitié de protestants, dont le républicanisme est assuré. Les protestants, divergeant des catholiques, se sont d’emblée associés à la Troisième République. Comme en témoigne le discours de Jules Ferry, nouveau ministre de l’instruction publique, protestants et républicains témoignent d’une