Requisitoire Jean Valjean

Classiques & Contemporains Collection animée par Jean-Paul Brighelli et Michel Dobransky ALEXANDRE DUMAS Le Bagnard de l’Opéra LIVRET DU PROFESSEUR établi par J EAN -PAUL B RIGHELLI professeur de Lettres 3 SOMMAIRE DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE Quelques anecdotes sur Dumas pour égayer la séance ...................................................................................5 Réflexions sur le titre .....................................................................

public bourgeois pour l'exploration des bas-fonds sociaux, il avait entrepris en 1845 un vaste roman : ____________________________________________________________ _____________________ “Les misérables” (1862) Roman en dix volumes Jean Valjean été envoyé au bagne pour avoir volé du pain. À sa libération, son passeport jaune d'ancien forçat le rend partout suspect. Farouche et hagard, le voilà réduit à l'état de bête errante, et prêt à devenir un vrai criminel. Accueilli avec une charité

Les grandes dates : 1820 – l’apparition des Méditations poétiques de Lamartine 1830 – la bataille d’Hernani au Théâtre Français 1843 – l’échec des Burgraves Précurseurs Quelques écrivains de la fin du 18ème siècle, William Blake, Jean-Jacques Rousseau et les écrivains allemands du Sturm und Drang, parmi lesquels le Goethe des Souffrances du jeune Werther (1774) et le Schiller des Brigands (1781) sont considérés comme des précurseurs du romantisme, des « préromantiques », pour reprendre

la reine ; Cette femme jeune, belle et puissante inspire deux passions qui l’une et l’autre relèvent du grotesque : Ruy Blas est le « ver de terre », don Guritan le « pauvre héron » Tous les registres dans Ruy Blas sont réversibles. Le sublime réquisitoire de Ruy Blas, à la scène 2 de l’acte III, devient grotesque à travers les commentaires qu’en fait don Salluste, deux scènes plus loin : « Cela sent son pendant et son petit génie / … C’est un bouffon ». Les retournements de situation, si nombreux

la reine ; Cette femme jeune, belle et puissante inspire deux passions qui l’une et l’autre relèvent du grotesque : Ruy Blas est le « ver de terre », don Guritan le « pauvre héron » Tous les registres dans Ruy Blas sont réversibles. Le sublime réquisitoire de Ruy Blas, à la scène 2 de l’acte III, devient grotesque à travers les commentaires qu’en fait don Salluste, deux scènes plus loin : « Cela sent son pendant et son petit génie / … C’est un bouffon ». Les retournements de situation, si nombreux

e-dusbed.com Yıl / Year 9 Sayı 19 / Issue 17 Ekim / October 2017 Uğur YÖNTEN 18 un systѐme de justice pénitentiare dans lequel rѐgne la disproportion entre le crime et le châtiment. Aucun lecteur ne peut oublier facilement ce qui est arrivé à Jean Valjean à la suite de vol de pain. Notre but dans ce travail c’est de démontrer comment Le Dernier Jour d’un Condamné a été une dénonciation des institutions pénitentiares. Le sujet du roman nous a bien attiré l’attention et noussouhaitons que cet

Il avait pourtant bien souffert. | Cf. A travers Claude Gueux, condamné à une peine disproportionnée pour un simple vol, le personnage de Jean Valjean, des Les Misérables (1862), est certainement déjà en germe dans l’esprit de Victor Hugo. Comme lui, il s’agit d’un voleur honorable (comme le bon larron crucifié à côté du Christ). II- Le prisonnier et son chef d’atelier, deux personnages antithétiques

composé entre la fin du XII et le début du XIV. Un peu plus d'un siècle de vie. Un genre particulièrement bien représenté dans les provinces du nord. Les textes sont composés pas une grande majorité d'anonymes mais aussi pas des grands noms tels que : Jean Bodel, Rutebeuf avec pour seul but de faire rire, de divertir. Il n'y a pas de prétention satirique. Ils mettent le plus souvent en scène des vilains (paysans, des bourgeois) dans des épisodes de la vie courante. Aucune prétention morale avec une forte

(chapitre 6). Victor Hugo insiste davantage sur l’humanité du narrateur et passe sous silence les causes de sa condamnation. En impressionnant le lecteur par une peinture juste et vraisemblable des sentiments, Victor Hugo établit de façon indirecte un réquisitoire de la peine de mort. Une sentence imminente 4 Le titre Le Dernier Jour d’un condamné implique une forte tension dramatique en évoquant l’imminence de la mort. Relisez le chapitre 8 et précisez à quel moment de sa détention le narrateur écrit. Justifiez

boîteuse des crimes et des peines, et refaites-la» (80). On peut relever quelques maladresses : - «même espace de temps» (42) - «La plaidoirie contre et la plaidoirie pour firent, chacune à leur tour...» (64) : il faudrait plutôt utiliser «réquisitoire» pour la première, et elles furent faites chacune à son tour ! - «le gros du peuple souffre ! Que vous l’appeliez république ou que vous l’appeliez monarchie» (79) : la construction est problématique car, selon la syntaxe, le complément d’objet