Réquisitoire Le Cid

Le Cid : P.CORNEILLE – Présentation générale (1637) I – Thème générale Il s’agit d’une histoire d’amour entre deux jeunes nobles espagnols au Moyen-âge. La pièce s’inspire d’une chanson de geste (= long poème épique* au Moyen-âge). C’est une pièce écrite en vers en langage soutenu. Epopée : récit des exploits guerriers et plus ou moins de l’histoire amoureuse d’un héros noble chargé de défendre son peuple menacé d’anéantissement par des ennemis nombreux, souvent avec l’aide des Dieux. II –

1635 : Il aborde la tragédie avec Médée ; il fait partie du groupe des cinq auteurs que patronne Richelieu et reçoit du cardinal une pension. 1636 : L’illusion comique, comédie ; Le Cid, tragi-comédie. 1637 : Querelle du Cid : Excuse à Ariste ; Observations sur « le cid », de Scudéry ; Sentiments de l’Académie sur « le cid ». 1639 : Mort du père de Corneille. 1640 : Horace, tragédie. 1641 : Cinna, tragédie. Mariage de Corneille avec Marie de Lampérière, dont il aura six enfants. Saison 1641-1642 :

Les limites du judiciaire En revanche, le problème réside justement dans la personne du roi. Il est juge et roi. En tant que roi, il est (dans Le Cid), dépendant d’un héros qui le défende. Cette défense est plus importante que la loi puisqu’elle conditionne la sécurité du pays. le juge est donc très intéressé dans le débat. Le comte mort, seul Le Cid apparaît comme un héros valable. La rhétorique judiciaire est donc perpétuellement « brouillée » par des éléments délibératifs : quel est l’intérêt

Pierre Corneille, jouée pour la première fois en 1639. Elle est inspirée du combat entre les Horaces et les Curiaces. La pièce, dédiée au cardinal de Richelieu, fut le second grand succès de Pierre Corneille. Écrite en réponse aux contradicteurs du Cid, la pièce met en scène un personnage encore plus audacieux que Chimène : Horace, qui tue sa sœur Camille et sacrifie son meilleur ami. La pièce, dont l'action se situe à l'origine de Rome, commence dans une ambiance de paix et de bonheur: la famille

j’ai retrouvé le calme… » jusqu’à la fin. LECTURE COMPLEMENTAIRE : • L’assommoir, Zola • Céline, Voyage au bout de la nuit (1932) • La Chanson de Roland • Les grands chemins de Giono • Tous les Matins du monde, Quignard • L’Etranger, Camus : le réquisitoire du procureur. LECTURE CURSIVE : Tous les matins du monde de Pascal Quignard LECTURE DE L’IMAGE : Tous les matins du monde, du réalisateur Alain Corneau Titre de la séquence 3 : Le voyage poétique. Objet d’étude : La poésie, forme et signification

Pierre Corneille, né à Rouen le 6 juin 1606 et mort à Paris le 1er octobre 1684,dramaturge français. Ses pièces célèbres : Le Cid), Cinna), Polyeucte et Horace). La richesse et la diversité de son œuvre reflètent les valeurs et les grandes interrogations de son époque. Aîné des six enfants d’une famille aisée de magistrats rouennais, Pierre Corneille entame en 1624 une carrière d’avocat à Rouen. 1628 son père lui achète deux offices d'avocat du roi au siège des Eaux et Forêts et à l'amirauté de

Andromaque, Racine, Acte 5, scène 4 Introduction Au 17eme siècle, lors d’une période de stabilité exceptionnelle, le roi encourage les arts et les lettres. On assiste alors à une floraison d’œuvres inoubliables comme Le Cid de Corneille ou encore Le malade imaginaire de Molière et aussi à l’ascension de Jean Racine, 1639-1699 qui est un dramaturge et un poète Français considéré comme l’un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique en France sous Louis 14. Andromaque qui est

questionnements. On redécouvre les grands textes de l’Antiquité. Ecrivains représentatifs : Montaigne (1533-1592) : Les Essais (1580) : receil de textes répartis en 3 livres. La Boétie (1530-1563) : Discours de la servitude volontaire (1576) : court réquisitoire contre l’absolutisme. Pléiade (XVIème siècle) Courant poétique formé par un groupe de 7 poètes. Membres de la Pléiade imitent auteurs gréco-romains dans le but de les dépasser. Ecrivains représentatifs : Ronsard (1524-1585) : Les

avocats, lors des plaidoiries ou lors des réquisitoires, pour masquer notamment l'horreur de certains faits jugés (un crime par exemple). La stupéfaction peut également être un effet permis par la question oratoire. Cependant, dans biens des emplois littéraires de cette figure, il existe souvent un exercice habile, une espèce de "trucage" de l'auteur pour décrire une scène sans instaurer un cadre descriptif, à l'insu du lecteur en quelque sorte. Ainsi dans Le Cid, Corneille nous donne à voir une scène

Horace) LES FIGURES D’OPPOSITION 7. L’oxymore relie deux termes à la signification contraire : «Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille, Le Cid) 8. Le parallélisme souligne une similitude ou une opposition par la reprise identique d’une même construction : « Rodrigue, qui l’eût cru ?
Chimène, qui l’eût dit ? » (Corneille, Le Cid)
Analyse : les deux vers sont construits de la même façon : nom propre + virgule + pronom « qui » + l’ + eût + participe passé (cru / dit) 9. Le chiasme