Responsable De Nos Actes Freud

parlions, nous levons, et bougeons sans en avoir conscience, sans être responsables et nos actes. Le recours à l'inconscient semble autoriser l'alibi de l'inconscience, puisque quand nous dormons nous ne paraissons pas conscients de nos actes, nous ne les apercevons même pas. L'utilisation de l'inconscience comme un état où nous sommes privés de conscience permettrait-il de donner une preuve à l'inconscience, c'est à dire à nos actes irréfléchis ? Or il y a ici un paradoxe car c'est bien nous qui nous

comportement, suis-je encore responsable de mes actes ? En effet, nous avons souvent recours à l’inconscient comme justification d’une action que l’on regrette : « Je n’ai pas fait exprès », « J’ai agi inconsciemment ». Cependant, la conscience morale et la loi semblent s’opposer à l’alibi de l’inconscience : l’homme et un sujet moral responsable de l’ensemble de ses actes. Pourrions-nous utiliser l’inconscient pour nous décharger de la responsabilité ou sommes-nous responsables de toutes nos actions,

premier abord le regard d'autrui peut être considéré comme un danger. Il devient une crainte persistante car ce dernier nous juge. On est en danger constant d'être « réifié »par le regard d'autrui. On peut dire qu'à travers le regard des autres, les actes que nous accomplissons nous collent  à la peau. Le jugement de l'autre peut signifier ma nullité et me renvoie à moi-même, à ma honte, à mes complexes. Le regard échappe en même temps au pouvoir de celui qui est observé, on est alors impuissant face

scientifique (l’héliocentrisme). Homme très cartésien, mathématicien, philosophe. Doute méthodique, garder le vrai : le cogito. Écrit le Discours de la méthode : le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. Dualisme chez l’homme, corps (responsable des passions) et âme qui maîtrise les passions. NIETSZCHE : renverser les anciennes tables de valeurs établies, se dépasser dans l’affirmation de ses instincts, désirs, passions. Le corps définit l’homme. Je suis corps tout entier et rien d’autre

seconde conception résulte des travaux de psychanalyse de Freud et de ses successeurs au début du 20ième siècle. Dans le texte d'Alain "L'homme est obscur à lui-même" que je vais analyser, celui-ci critique la conception freudienne. Alain repousse la soi-disant existence d'une inconscience qui influencerait et excuserait les "mauvaises actions" de l'homme. Peut-on dire qu'Alain méconnaît les zones d'ombre de la nature humaine où, selon du Freud, il y aurait trois niveaux de fonctionnement psychique:

que l'homme s'interroge sur lui même , donc sur ses actes. On peut donc se dire que la question posée "Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?" signifie finalement ,peut-on nous, en tant qu'Homme ne pas savoir ce que l'on fait et donc ne donner aucun sens ni aucune signification à nos actes. Cette question porte sur plusieurs limites et degrés de la conscience humaine. Par exemple certains peuvent dire que l'on est toujours maitre de nos actes et que nous avons seulement une conscience permanente

Nietzsche après Rousseau, et contemporain de Freud et Marx, s’intéresse dans ce texte à l’éducation. Les éducateurs, et donc la société, sont responsables de ce que deviennent les citoyens. Par la même, il parle un siècle après Rousseau, et en s’y opposant, de la responsabilité des éducateurs. L’éduqué n’est pas seul devant ses savoirs. L’éducateur et la société qui le forment sont aussi responsables. En ce sens, Nietzsche rejoint Marx et surtout Freud, ses contemporains, qui placent la responsabilité

conséquent garder le contrôle de ses actes, de ses pensées et de ses dires via la raison. En ces termes; la maîtrise de soi apparaît inhérente à la conscience que l’Homme en temps que sujet a de lui-même et est indissociable de la notion de responsabilité de des agissements devant soi et devant autrui. Or, l’Homme peut-il toujours se maîtriser ? Est il véritablement conscient en toutes circonstances ? Est -il à même de juger de la portée de ses mots ou de l’effet de ses actes sur lui et les siens ? Enfin

attribution vraie ou fictive. » 1. - (Scol.) Substance individuelle de nature rationnelle (cf. BOÈCE) ; c'est en ce sens que l'on parle des trois personnes de la Trinité. 2. - L'être humain considéré comme individu conscient du bien et du mal, libre et responsable. 3. - Personne morale : a) Ensemble des qualités qui constituent une personne au sens 2, et conçues comme distinctes de sa réalité physique. b) Être de raison, susceptible d'être sujet moral ou jur., qu'il corresponde à un individu phys. ou non

conscience peut se regarder elle-même. Quand je me voit en train de penser, je fais un retour sur moi-même que l’on appelle réflexif. Sens 6 : sens psychologique. La conscience est une structure de l’esprit, une structure complexe. Cf. 1ère topique de Freud : Conscient, c'est ce qui est directement accessible au sujet, ce qui est présent à son esprit. Préconscient : ce qui est dans ma mémoire, non présent immédiatement à mon esprit, mais que par un effort très faible et rapide je peux me remémorer.